Paris Gründ 1996 In Quarto Collection " Entrez chez " . Comprend des pages en transparents imprimés qui ouvrent des perspectives . Nombreuses illustrations en couleurs et en double page qui permettent de bien comprendre la vie des chinois . Documentaire jeunesse .- 48 p . 700 gr.
Reference : 024043
Couverture rigide Très Bon État . 1ère Édition
Au vert paradis du livre
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Paris, Jacques Josse, 1701.- [Avec] : Copie d’une lettre de Monsieur Maigrot à Monsieur Charmot, du II Janvier 1699 reçue à Paris en Août 1700. Elle montre la fausseté de ce que le Père le Comte a écrit touchant la Religion ancienne des Chinois. 1700.- [Avec] : Suite du journal historique des assemblées tenues en Sorbonne, pour condamner les Mémoires de la Chine.In-12 de (2) ff., 100 pp. ; II/ 88 pp., déchirure p. 25 ; III/ 45 pp. Veau brun granité, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.157 x 87 mm.
Edition originale de cette étude de la religion des Chinois par le successeur de Matteo Ricci à la tête de la mission jésuite en Chine.De Backer & Sommervogel IV, 1932; Quérard V, p. 347.« Les Directeurs du Séminaire des Missions Etrangères ont obtenu privilège de faire imprimer d’anciens Traités de divers Auteurs sur les cérémonies de la Chine. Le premier qu’ils font paraitre est celui du P. Longobardi, Jésuite, qui à son entrée dans ce Royaume-là lût les quatre Livres de Confucius, & remarqua que l’idée que divers Commentateurs donnaient de Xangti était opposée à la nature divine. Mais parce que les Pères de sa Compagnie, qui depuis longtemps faisaient la Mission dans ces Pays-là, lui avaient dit que Xangri était notre Dieu, il rejeta ses scrupules, s’imagina que la différence qui se trouvait entre le texte ainsi entendu, & les commentaires Chinois, ne venait que de l’erreur de quelque inerprete, & demeura treize ans dans cette pensée.Après la mort du P. Mathieu Ricci, il fut chargé de tout le poids de cette Mission, & reçut une lettre du P. François Passio Visiteur du Japon, qui l’avertissait qu’en des Livres composés en Chinois par quelques-uns de leurs confrères, il y avait des erreurs semblables à celles des Gentils. Cet avis du P. Passio augmenta les doutes dont son esprit avait été autrefois partagé, & le porta à s’instruire de telle sorte qu’il pût découvrir la vérité.Les fonctions de sa Charge l’ayant obligé depuis à aller à Pékin, il trouva le P. Sabathino de Urbis dans les mêmes scrupules, & s’en entretint avec lui. Pendant le cours de ces disputes le P. Jean Ruiz retourna du Japon, & arriva à la Chine avec un grand défi de voir ces difficultés éclaircies, & ces questions décidées […].Les trois Jesuites travaillerent selon l’intention du P. Visiteur. Les Peres Pantoya, & Banoni prirent l’affirmative, & tâchèrent de prouver que les anciens Chinois avaient eu quelque connaissance de Dieu, de l’ame, & des Anges.Le P. Sabathino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabatino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabathino envoya ces deux traités au P. Longobardi & aux autres Jésuites de la Chine, pour les examiner & pour en conférer avec les Létrés Chrétiens & avec les Gentils.Au même temps le P. Ruiz en composa un entierement conforme au sentiment du P. Sabathino. Le P. Longobardi reçut dans la suite ces quatre traités, les lut, en confera avec ses confreres de la Chine, & avec les Mandarins Chrétiens, & jugea toujours que le sentiment des Peres Sabathino & Ruiz était le plus sur. Il en conféra encore depuis avec les Docteurs Gentils, & se trouvant parfaitement instruit, composa le traité dont je fais l’extrait.Il y explique avant toutes choses la doctrine des Livres authentiques de la Chine, & après un examen exact du détail de ce qu’ils contiennent, il en conclut qu’il est évident que les Chinois n’ont jamais connu de substance spirituelle, distincte de la matière, comme sont Dieu, les anges, & l’ame raisonnable, & qu’ils ont connu seulement une substance universelle, immense, & infinie, d’où est émané l’air primitif, qui prenant différentes qualités, tantôt par le mouvement, & tantôt par le repos, devient matiere immediate de toutes choses.Tout ceci montre clairement quels sont les esprits que les Chinois regardent comme des Dieux. Selon eux tout ce qui est & tout ce qui peut être vient du Taikie, qui renferme en soi la Li, qui est la matière premiere, ou la substance universelle de toutes choses ; & l’air primitif, qui en est la matiere prochaine. De la Li, en tant que Li, émanent la piété, la justice, la religion, la prudence, & la foi. De la Li qualifiée & unie avec l’air primitif, émanent les cinq élemens avec touts les figures corporelles ; de sorte que suivant la Philosophie Chinoise, toutes choses, phisiques et morales, sortent de la même source.Les Chinois dès le commencement de leur Empire ont adoré les Esprits & leur ont offert quatre sortes de sacrifices. Le premier se faisait au Ciel ; le second à l’esprit des six principales causes, c’est-à-dire des quatre saisons, du chaud, du froid, du soleil et de la Lune, des étoiles, de la pluie & de la sècheresse. Le troisième aux esprits des montagnes & des rivieres, le quatrième aux esprits des Hommes illustres.Les consequences que le P. Longobardi tire de ces principes, sont que tous les esprits que les Chinois adorent sont une même substance avec les choses auxquelles ils sont unis ; que tous ces esprits ont un principe ; qu’ils finiront avec le monde, que ces Esprits, ou Dieux, sont par rapport à leur être d’une égale perfection ; & enfin qu’ils sont sans vie, sans science, & sans liberté.Le P. Longobardi, pour convaincre tout le monde que c’est là au vrai la doctrine des Chinois, rapporte les témoignages de leurs plus fameux Docteurs, qui enseignent qu’il n’y a point d’autres esprits que les choses naturelles.Il prouve dans la 16e Section que les Lettrés sont Athées, qu’ils se persuadent que le monde a été fait par hazard, que le destin y regle tout, & que les hommes après leur mort rentrent dans le vide du premier principe, sans qu’il y ait auncune récompense pour les bons, ni aucun chatiment pour les méchants ; ce qu’il confirme par ce qui lui a été avoué ingenuement par plusieurs Lettrés Payens, & par plusieurs Chrétiens, dans les conferences qu’il a eues avec eux sur ce sujet. » (Le Journal des Savans, 1701, 147-149). Nicolo Longobardi was Ricci's successor as superior general of the mission in China. He raised objections to the use of the Confucianist terms 'Tian' (Heaven) and 'Shangdi' (Sovereign on High) which had been favoured by Ricci as valid terminology for preaching to the Chinese. Longobardi's followers were concerned that the Catholic catechism would be diluted by a Confucianist interpretation, as well as by the ongoing veneration of ancestors. The debate was resolved in 1628 at a convention in Jiading, where it was decided that the veneration of ancestors would be permitted (i.e. it was not a pagan superstition), and the use of Confucian terms was banned. 'Cet ouvrage fut traduit et imprimé par les soins des directeurs des Missions étrangères. La Bibliothèque du Roi en possède un exemplaire avec des notes manuscrites de Leibnitz' (Quérard).
8 planches tirées du tome 6, B. Picart sculpt., [ À Amsterdam : Chez Laporte, 1783 ].Rappel du titre complet : Cérémonies et coutumes religieuses de tous les Peuples du Monde. Lot de 8 planches relatives aux religions de la Chine : [ Numérotation double pour chaque planche ] 4 / Tome VII N° 16 : Idole Xekia ; 38 / Tome VII N° 17 : Les Dieux des Chinois tirés de la Chine de Kircher ; 37 / Tome VII N° 19 : Dieu de l'Immortalité - Fo-Tek ou Ninifo - Kin-Gan que les Jésuites nomment aussi Chin-Hoan - Divinité que les ambassadeurs hollandois nomment Lincing ; 39 / Tome VII N° 21 : Vitek ou Ninifo - Matzou ; 40 / Tome VII N° 22 : Quantecong - Quonin divinité domestique ; 44 / Tome VII N° 23 : Religieux en noir avec un Chapelet - Religieux Mendiant Chinois - Religieux chinois avec leurs chapelets - Gueux dévôt ; 46 / Tome VII N° 28 : Magiciens et sorciers de la Chine ; 36 bis / Tome VII N° 34 : Kirin des Chinois et des Japonois - Tats Dragons des Chinois et des Japonois - Banières Impériales des Chinois - Foo ou Phénix des Chinois
Très intéressant lot de 8 gravures des "Cérémonies et coutumes religieuses de tous les Peuples du Monde" (manifestement de l'édition Laporte de 1783), relatives aux religions de Chine. Etat très satisfaisant (qq. petits accrocs ou mouill. marginales, bon état par ailleurs, voir les photos). Prix du lot
A Paris, de l'Imprimerie impériale, 1813. 1813 1 vol. fort in-folio (490 x 310 mm.) de : [3] ff. (faux-titre, titre, "Traduction en langue européenne des caractères chinois") ; LVI (introduction, Tableau de l'orthographe et de la prononciation, Préface, Méthode pour trouver les caractères au moyen de la table des deux cent quatorze clefs, Table des deux cent quatorze clefs) ; 1112 pp. ; [1] f. (errata). Ex-libris manuscrit au dos du premier plat Benj Stillwell. (quelques tâches aux marges). Demi-vélin à coins ancien, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge, plats recouverts de papier marbré, exemplaire non rogné à très larges marges. (Défauts d'usage, couture fragile).
Première édition de cet ouvrage majeur, le premier dictionnaire de ce type publié en France, dû à Chrétien-Louis-Joseph de Guignes (1758-1845), sinologue. Ce livre marque une grande avancée dans le progrès des connaissances occidentales de la Chine. Louvrage, chef duvre de typographie, est impressionnant, et sa publication le fait de différents acteurs. Finalement publié en 1813 sous le patronage de Napoléon Ier, sa création avait été entreprise dès 1715. Bien que la page de titre ne le mentionne pas, le présent ouvrage sappuie essentiellement sur le travail de Basile de Glemona Brollo (1648-1704) qui écrivit le premier dictionnaire chinois/latin. Son ouvrage, composé à Nan King entre 1694 et 1699 décrivait quelques 7 000 idéogrammes et en traduisait environ 9 000. Circulant sous sa forme manuscrite, il fut longtemps un outil indispensable pour les premiers sinologues européens, mais malgré quelques tentatives, aucune publication naboutit au 17ème siècle, les éditeurs étant découragés par le coût dune telle entreprise. Au 18ème siècle, à la demande de Louis XIV, Arcade Hoange, Chinois, assisté par Etienne Fourmont, entreprit de réaliser une grammaire et un dictionnaire chinois. Fourmont présenta en 1719 la première étape de leur travail : la table des 214 clefs, au régent qui lautorisa à faire graver tous les caractères nécessaires. A sa mort en 1745, les quelques 110 000 caractères quil a fait graver reviennent à la Bibliothèque du Roi. En 1802, ils sont transmis à la Bibliothèque impériale mais le projet ne prend pas encore de forme définitive. En 1808, cette publication est remise à lordre du jour. On pense la confier à Antonio Montucci de Sienne, mais pour que lofficialisation de cette uvre, commanditée par Louis XIV soir française, on sadresse à Guignes qui reçoit par décret lordre de rédiger et de suivre la publication du Dictionnaire français-latin-chinois. Chrétien-Louis-Joseph de Guignes, fils dun autre sinologue de premier rang, vécut, travailla et voyagea en Chine pendant 17 ans. Il fut le traducteur dIsaac Titsingh, lambassadeur hollandais à la cour de lEmpereur Quianlong de 1794 à 1795. Les membres de la mission de Titsingh étaient les seuls occidentaux acceptés en Chine à la fin de la dynastie Quianlong. Il est également lauteur dun guide de voyage intitulé « Voyages à Peking, Manille et l'île de France, faits dans l'intervalle des années 1784 à 1801 ». Pour la rédaction du présent ouvrage, il était convenu quil utiliserait les caractères gravés par Fourmont. Pour laider dans son travail, on lui confie un exemplaire manuscrit du Vocabulaire Chinois-Latin de Basilio de Gemona, ce texte, le Han-Tsé-sin-Yih (Interprétation occidentale des caractères chinois) étant considéré comme le meilleur lexique composé par des Missionnaires en Chine. De Guignes se contente de donner les traductions françaises, et supervise lédition du texte de Gemona avec les caractères de Fourmont quil fait paraître sous le titre de Dictionnaire chinois, français et latin, en passant sous silence le nom du véritable auteur. En 1814, Abel-Remusat et Klaproth reconnaissent le travail de Gemona et permettent alors quon rende justice à son travail. Malgré la controverse, De Guignes edt élu membre de lInstitut de France, de lAcadémie des Sciences (Géographie et Navigation) et de lAcadémie des Inscriptions et des Belles Lettres. Provenance : Benjamin Stillwell (inscription manuscrite en page de garde). Bel exemplaire à grandes marges de cet ouvrage de référence, chef duvre de typographie du 19ème siècle. 1 vol. in-folio (490 x 310 mm.) of : [3] ff. (faux-titre, title, Traduction en langue européenne des caractères chinois) ; LVI (introduction, Tableau de l'orthographe et de la prononciation, Préface, Méthode pour trouver les caractères au moyen de la table des deux cent quatorze clefs, Table des deux cent quatorze clefs) ; 1112 pp. ; [1] f. (errata). Handwritten bookplate on back cover Benj Stillwell. (some staining to margins). Antique half vellum with corners, smooth spine, red morocco title-piece, marbled paper-covered boards, untrimmed copy with very wide margins. (Worn binding, precarious seams). First edition of this major work, the first dictionary of its kind published in France, by sinologist Chrétien-Louis-Joseph de Guignes (1758-1845). The book marks a major advance in Western knowledge of China. The work, a masterpiece of typography, was impressive, and was published by a number of different people. Finally published in 1813 under the patronage of Napoleon I, its creation had been undertaken as early as 1715. Although not mentioned on the title page, the present work is essentially based on the work of Basile de Glemona Brollo (1648-1704), who wrote the first Chinese/Latin dictionary. His work, composed in Nan King between 1694 and 1699, described some 7,000 ideograms and translated some 9,000. Circulating in handwritten form, it was for a long time an indispensable tool for early European sinologists, but despite several attempts, no publication came of it in the 17th century, publishers being discouraged by the cost of such an undertaking. In the 18th century, at the request of Louis XIV, the Chinese Arcade Hoange, assisted by Etienne Fourmont, set about compiling a Chinese grammar and dictionary. In 1719, Fourmont presented the first stage of their work - the table of 214 keys - to the regent, who authorized him to have all the necessary characters engraved. On his death in 1745, the 110,000 or so characters he had had engraved returned to the Bibliothèque du Roi. In 1802, they were transferred to the Imperial Library, but the project had not yet taken on a definitive form. In 1808, this publication was put back on the agenda. The idea was to entrust it to Antonio Montucci of Siena, but to ensure that the work, commissioned by Louis XIV, would become official in France, Guignes was asked to write and supervise the publication of the French-Latin-Chinese Dictionary. Chrétien-Louis-Joseph de Guignes, son of another leading sinologist, lived, worked and traveled in China for 17 years. He was the translator for Isaac Titsingh, the Dutch ambassador to the court of Emperor Quianlong from 1794 to 1795. The members of Titsingh's mission were the only Westerners accepted in China at the end of the Quianlong dynasty. He is also the author of a travel guide entitled Voyages à Peking, Manille et l'île de France, faits dans l'intervalle des années 1784 à 1801. For this book, it was agreed that he would use Fourmont's engraved typefaces. To help him in his work, he was given a handwritten copy of Basilio de Gemona's Chinese-Latin Vocabulary, the Han-Tsé-sin-Yih (Western Interpretation of Chinese Characters) being considered the best lexicon composed by Missionaries in China. De Guignes confined himself to providing the French translations, and supervised the edition of Gemona's text with Fourmont's characters, which he published under the title Dictionnaire chinois, français et latin (Chinese, French and Latin Dictionary), without mentioning the real author's name. In 1814, Abel-Remusat and Klaproth recognized Gemona's work and allowed it to be published. Despite the controversy, De Guignes was elected a member of the Institut de France, the Académie des Sciences (Géographie et Navigation) and the Académie des Inscriptions et des Belles Lettres. Provenance: Benjamin Stillwell (handwritten inscription on title page). A fine, wide-margined copy of this reference work, a masterpiece of 19th-century typography.
Phone number : 06 81 35 73 35
Paris, Publiée par Vve Armand Guérinet, Editeur, sans date (ca 1920). 1 volume in-folio, sous chemise demi-toile à rubans de l'éditeur, [1] feuillet de table des planches, complet des 32 planches en phototypie en noir et blanc et en couleurs (10 planches rehaussées à l'aquarelle), très bon état d'ensemble.
Ensemble de planches d'art décoratif chinois, indo-chinois et japonais: plateaux, statuettes, bois sculptés, paravents, poupées, vases, céramiques, cabinets, tableaux, théières, tasses, etc.
Paris-Bruxelles, Editions "Labor", 1933. 1 volume in-4, 194 pp., reliure demi-toile, une page déchirée sur toute la largeur et restaurée proprement, couvertures conservées, illustré de 41 planches hors texte sur le théâtre chinois, imprimé sur beau papier, bon exemplaire
Table des Matières: Aspect d'un théâtre chinois ancien - Origines du théâtre chinois - L'acteur chinois Mei Lan-Fang - Rapports du théâtre chinois avec le théâtre classique - Influences des romans sur le théâtre - Drames de l'amour, de la jalousie - De l'honneur militaire. Théâtres ambulants ou théâtres sous les nattes - Influences occidentales.