Rennes Ouest France 1982 Grand In 8 Cartes , photographies d'archives en noir et blanc et couleurs . Bretagne . - 32 p. , 250 gr.
Reference : 019185
ISBN : 285882245X
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Flammarion, 1988, in-8°, 363 pp, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Comment est née la Chouannerie ? Pourquoi la Bretagne a-t-elle vu s'insurger une partie d'elle-même contre la Révolution ? L'événement a longtemps divisé les historiens. Deux thèses, dès les origines, se sont longuement affrontées. Pour les républicains, dont Michelet, le soulèvement était dû à un "complot aristocratique" appuyé sur les prêtres et manipulant le fanatisme et l'ignorance des paysans. Pour les légitimistes, le peuple de Bretagne s'était soulevé spontanément pour défendre son Église et son Roi. Deux thèses qui ne faisaient que prolonger les conflits qu'elles étaient censées expliquer. Récemment, en 1960, Charles Tilly et Paul Bois ont proposé un autre type d'explication, en mettant en avant l'antagonisme des villes, bourgeoises, éclairées, et des campagnes, traditionnalistes. La multiplication des études régionales, et une patiente recherche permettent aujourd'hui à Roger Dupuy de montrer toute la complexité du problème et l'inadéquation des réponses précédentes. Phénomène tardif (il ne commence vraiment qu'en 1794), la Chouannerie doit être comprise en essayant d'analyser le rapport du monde paysan au politique, à la fin du XVIIIe siècle, et ses conséquences pour l'époque suivante. Au-delà du Chouan à la peau de bique et aux longs cheveux, tapi derrière sa haie, égrenant un chapelet, avant de "canarder" les bleus, stéréotype qui a sa part de vérité, il y a une réalité plus complexe. — "Comme le titre l'indique, il s'agit bien de la présentation du processus qui conduisit les paysans bretons de l'acceptation de la Révolution à la chouannerie, et non d'une étude sur la chouannerie elle-même qui n'apparaît qu'en un ultime chapitre : la genèse vaut explication. Comme le dit R. Dupuy, le recours à l'événement permet de comprendre la naissance d'un mouvement qui fit – et fait encore – couler beaucoup d'encre au XIXe et au XXe siècle, après avoir fait beaucoup couler de sang. Par ce livre, qui reprend et résume sa thèse d'État, R. Dupuy illustre la notion de résistance à la Révolution, qu'il a contribué à populariser, avec F. Lebrun, montrant comment des populations sont passées, sous le coup des faits, d'une position favorable à la Révolution, à une résistance de plus en plus ouverte, jusqu'à l'opposition armée." (J.-C. Martin, Annales ESC, 1989) — "On connaît les positions antagonistes sur la chouannerie, cette guérilla diffuse qui a régné à partir de 1794 au nord de la Loire, du Morbihan au Mans. La version « bleue » dénonce le complot des aristocrates et du clergé abusant de l'ignorance et du fanatisme des paysans. A l'opposé prévaut la thèse du soulèvement spontané pour défendre les vraies valeurs de la religion et de la monarchie. En 1960, les ouvrages de Paul Bois et de Charles Tilly, à partir de démarches différentes, renouvelèrent la problématique et aboutirent à une conclusion commune : l'antagonisme des villes et des campagnes était la cause essentielle de la révolte, l'agression foncière des bourgeois urbains reléguant à l'arrière-plan le rôle des prêtres et des nobles. Le grand mérite du présent ouvrage est de démontrer l'insuffisance de toute explication unilatérale qui gommerait tel événement ou telle période pour mieux conforter son point de vue. Au début de 1789, ce qui est déterminant, c'est l'alliance des ruraux et des urbains contre des nobles rivés au statu quo ; à la fin de l'année, les élites paysannes, car elles existent, continuent de faire confiance à la Constituante, même si l'activisme des villes commence à inquiéter. En 1790, la violence se déchaîne contre les châteaux ; mais dès la Constitution civile, le bas-clergé, jusque là sourd aux appels des évêques, commence à regimber. En 1791, l'affaire du serment dramatise le débat, les prêtres passent dans le camp de la résistance, soutenus par les femmes. En 1792, les rébellions se multiplient pour s'opposer aux levées des recrues tandis que les nobles non émigrés se concertent. La mise à feu a donc été progressive, atteignant successivement toutes les composantes de la société bretonne. Les paysans qui luttaient en 89 contre les abus du « féodalisme » ont parfaitement pu, 4 ans plus tard, se muer en contre-révolutionnaires, qu'ils soient des pauvres qui voient disparaître le système charitable d'antan, ou des riches mécontents des exigences fiscales de la Nation. Les recteurs, prolongement naturel et pléthorique de l'élite paysanne, exercent un magistère incontesté et ne sont pas de simples figurants, pas plus que les nobles. Bref, une société rurale isolée dans une région sous-urbanisée, majoritairement pauvre, très religieuse et bien encadrée par un clergé d'origine rurale, une noblesse active et parfois très riche, voilà les ingrédients pour un modèle de contre-révolution où se mêlent anti-révolution paysanne et contre-révolution nobiliaire." (C. Michaud, Dix-Huitième Siècle, 1989)
Jules Tallandier. 1981. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Coiffe en tête abîmée, Quelques rousseurs. 148 pages, nombreuses photos, cartes et illustrations en noir et blanc dans le texte - coins et dos frottés, papier jauni.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: La 1re Chouannerie (1792-avril 1795) - La 2e chouannerie (mai 1795-juin 1796) - La 3e chouannerie (oct 1799- févirer 1800). Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Important ensemble de documents fort intéressants sur la chouannerie de 1815, dite, « La petite Chouannerie », la plupart adressés au comte de Coislin (1769-1837). [Pierre Louis du Combout de Coislin, 4ème marquis de Coislin, général et homme politique français qui prit la tête des Chouans de Loire-Inférieure, en commandant une armée de plusieurs milliers d’hommes]. Cette armée composée de plusieurs divisions était sous les ordres du général français et chef Chouan, Louis d’Andigné (1765-1857). Pendant la Révolution française, il commandait les Chouans de la Mayenne et prit part pendant les Cent-jours, à « la petite chouannerie », en, participant notamment à la bataille de Cossé, le 27 mai 1815. Cette bataille, victoire des chouans, figure dans ses mémoires, pleinement commentée]. Parmi ces documents, on trouve de nombreux états nominatifs établissant des listes de soldats, d’officiers et sous-officiers avec leurs grades, composant cette armée royale de la division Coislin. Il est aussi question de l’organisation des compagnies et bataillons pour l’infanterie, l’artillerie, la cavalerie et pour les canonniers qui la compose. Les lieux concernés d’intervention et les lieux d’enrôlement sont précisés. On recense plusieurs documents signés, parfois autographe signés, par le comte de Chevigné*, colonel commandant en second cette division, le chevalier Alexandre Jean-Baptiste Berthou de la Violaye, Jean-Marie de Carheil, chef de bataillon, de Quehillac, Charles-Jacques-Toussaint Hersart, capitaine d’un corps de volontaires royaux, Auguste de Chevigné fils, Jean-Marie de Courson, natif de Saint-Domingue, capitaine commandant à Guérande, Henri Louis Stanislas Xavier Jehannot de Penquer, Martin, capitaine commandant la compagnie, « qui de bonne volontés se sont offert et servir le Roi », etc…. On constate que certains de ces volontaires royaux demandent à être employés « d’une manière quelconque », d’autres à être « plassé » (sic) dans les douanes Royales, ou dans la gendarmerie, à pieds et à cheval. Des listes sont annotées afin de pouvoir déterminer les possesseurs des fusils français. * [Louis Marie, comte de Chevigné est né en 1758, mort en 1838, colonel de la division royaliste de la Loire-Inférieure en 1815, et suivra Louis XVIII à Gand pendant les Cent-jours, faisant partie de l’escorte royale lors du retour du roi en France].
Laval, Goupil, 1949. 660 g In-8 broché, [1] ff., 360 pp., [1] ff., illustrations in et hors-texte.. Edition originale. Petite salissure sur le faux-titre. . (Catégories : Révolution française, )
Nantes, Librairie Nantaise, 1976 / 1980, 2 vol. in-8 br. (16 x 23), 583 p. / 616 p., ex-libris, bon état.
Ouvrage de référence, véritable bréviaire des guerres de la Vendée et de la chouannerie, une guerre civile qui opposa dramatiquement pendant plusieurs années les Provinces de l'Ouest aux armées de la Convention, du Directoire et du Consulat). Premier volume (1976, nouvelle édition tirée à 300 exemplaires, réimpression en fac-similé de l'édition parue entre 1904 et 1935) : "Bibliographie de la Contre-Révolution dans les Provinces de l'Ouest ou des Guerres de la Vendée et de la Chouannerie (1793- 1815- 1832) par Edmond Lemière. Continuée par son fils Yves et publiée grâce aux soins de M. Pierre Le Gail". Second volume (1980) : "Bibliographie de la Contre-Révolution dans les Provinces de l'Ouest ou des Guerres de la Vendée et de la Chouannerie (1793- 1815- 1832) par Yves Vachon. Pour servir de complément et de supplément jusqu'à nos jours à l'ouvrage de Lemière. Avec tables alphabétiques pour les deux ouvrages des noms d'auteurs, de personnes, de lieux, et des principaux thèmes"