Paris Club Du Livre D'Histoire 1956 Grand In-8 Sous emboitage marbré , demi-veau bordeaux à trois nerfs , imprimé sur bouffant de luxe en petit tirage numéroté . Madame Royale est la fille de Louis XVI et de Marie Antoinette , elle s'appelle Marie-Thérèse-Charlotte , son destin est tragique . Illustré d'une suite photographique en fin de volume . Ouvrage soigné . - 354 p. , 650 gr.
Reference : 013404
Couverture rigide Très bon Très bon 1ère Édition
Au vert paradis du livre
Claire ( Anne Marie ) Dréau
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France
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Flammarion, 1954, in-12, 234 pp, 4 portraits et 2 fac-similés sur 4 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L’énigme de la « comtesse des Ténèbres » est liée à la princesse Marie-Thérèse de France, fille aînée du roi de France Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette d’Autriche. La princesse royale Marie-Thérèse, prisonnière au Temple, fut remise le 26 décembre 1795 au gouvernement autrichien en échange de prisonniers français. Dès lors, retrouvant sa famille proche survivante à la cour en exil de Louis XVIII, elle se lie par les liens du mariage à son cousin Louis-Antoine d’Artois, duc d’Angoulême. Duchesse d’Angoulême (1814-1824), dauphine de France (1824-1830), éphémère reine de France et de Navarre (1830), « comtesse de Marnes » (après 1830), Marie-Thérèse vécut en exil au château de Frohsdorf, en Autriche jusqu’à sa mort, se consacrant à l’éducation de son neveu le comte de Chambord (futur « Henri V »). L’identité de Marie-Thérèse et de la duchesse d’Angoulême reste cependant discutée par quelques-uns, arguant que les deux facettes de la princesse seraient en réalité deux femmes différentes. Dès le XIXe siècle, dans des familles souveraines d'Allemagne, apparaît la rumeur selon laquelle une substitution aurait permis à Marie-Thérèse de se retirer du monde, tandis qu’une autre personne aurait pris sa place auprès de Louis XVIII et au sein de la famille royale. L'auteur est convaincu de la substitution. — "Un nouveau « mystère » nous est révélé par M. Frédéric de Saxe-Altenbourg, à propos, cette fois de Madame Royale. Avant sa remise aux Autrichiens, on lui aurait substitué à Huningue, avec la complicité du ministre Benezech et à l'instigation des Bourbons, une amie d'enfance, Ernestine Lambriquet, qui s'identifierait donc avec celle que nous avons toujours cru être la duchesse d'Angoulême. Après un séjour en Suisse, la princesse aurait passé le reste de son existence, calfeutrée dans le duché de Saxe-Hildburghausen, sous la garde d'un riche Hollandais. Le rôle des Bourbons s'expliquerait par le fait que Madame Royale, séduite ou violée au Temple, aurait été enceinte. On ne contestera pas qu'il ait existé une « dame mystérieuse » dans le duché saxon et que divers personnages de l'aristocratie européenne lui aient attribué une royale origine : c'est tout ce qu'on peut retenir pour l'instant d'un invraisemblable roman." (Jacques Godechot, Revue Historique, 1955) — "Voici un petit livre de deux cents pages qui risque fort d'en provoquer plus de deux mille ! Pour son auteur, le prince de Saxe-Altenbourg, celle qu'on connaît dans l'histoire sous le nom de duchesse d'Angoulême ne serait pas la vraie fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et par conséquent ne serait pas la sœur du Dauphin. Ainsi, le fameux testament dont on attend toujours l'ouverture ne nous apprendrait rien sur l'énigme du Temple... Jusqu'à présent on s'en tenait au fait que la fille de Louis XVI, Marie-Thérèse-Charlotte, appelée Madame Royale, avait été échangée sous la Convention contre d'importants prisonniers français retenus en Autriche, puis envoyée à la Cour de Vienne chez l'empereur François, où elle avait fini par épouser, en 1794, son cousin le duc d'Angoulême. Le prince de Saxe-Altenbourg prétend que la vraie Madame Royale fut séquestrée dans une petite cité allemande et que la duchesse d'Angoulême de l'histoire officielle avait été préfabriquée ! Sans doute, l'auteur n'en apporte pas des preuves matérielles irréfutables, parce que des documents essentiels ont été détruits (systématiquement ?), mais il groupe des témoignages, confronte des écritures et des portraits qui sont pour le moins très troublants. Il y a là une matière historique toute neuve qui risque fort de faire couler autant d'encre que l'affaire Naundorff." (Bernard Simiot, Hommes et mondes, 1954)
Perrin, s.d. (v. 1973), in-8°, 334 pp, 16 pl. de gravures hors texte, sources, reliure skivertex vert empire de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, rhodoïd, bon état
Née en 1778 sous les ors de Versailles, Marie-Thérèse Charlotte meurt en 1851 dans la solitude de l'exil, à Frohsdorf. Cette petite-fille d'empereur, fille, soeur, femme et belle-fille de rois, présente la particularité historique sans équivalent d'avoir connu trois règnes, deux républiques et deux empires. Elle est à la fois le trait d'union entre la France d'Ancien Régime et la démocratie qui s'esquisse; le témoin privilégié d'une France en ruine, celle de la Cour, des familles décimées par la Terreur; la chroniqueuse du malheur de l'exil et des espoirs déçus de royauté lorsqu'en 1830, son mari, le fils de Charles X, devient roi l'espace de quelques heures après l'abdication de son père. Madame Royale, c'est une destinée effroyable et grandiose, digne d'inspirer la plume des plus grands écrivains romantiques qui, à la suite de Chateaubriand, en firent l'ange funèbre de ces temps aventureux. Mais, par son inlassable activité politique, par sa volonté de rétablir les Bourbons contre le vent et les marées de l'histoire, elle représente aussi l'un des acteurs majeurs du long drame qui bouleverse l'Europe pendant soixante ans. — "M. Castelot a pu consulter près de trois cents lettres inédites de la fille de Louis XVI. Cette documentation lui a été précieuse pour pénétrer plus avant dans la vie et la psychologie profonde de la malheureuse princesse. Il apparaît assez clairement, par exemple, que Madame Royale n'a pas toujours été cette femme revêche, maussade, rancunière, qui a si mal servi, sous la Restauration, la cause de la monarchie. Ce ne sont pas tant, semble-t-il, les souvenirs atroces de la Révolution qui l'ont définitivement marquée, que sa demi-captivité à la Hofburg et son union absurde avec le duc d'Angoulême. L'auteur n'a pas éclairé sans doute tous les « secrets » de Madame Royale, à commencer par le « mystère du Temple », mais il nous a donné sur sa douloureuse existence un livre émouvant. On reste confondu en vérité devant une telle accumulation de malheurs. Entre la sévérité à son égard et la compassion, c'est encore la compassion qui, jugement de l'histoire, devra l'emporter. Dans les premières pages du livre, M. Castelot insiste un peu lourdement sur les débuts malheureux de l'union du dauphin et de Marie-Antoinette. Il eût pu s'exprimer de façon plus discrète sans dommage pour la vérité." (Joseph Lecler, Etudes)
Jean-Baptiste-Antoine Hanet Clery Fierro, dit CLERY - Edgeworth de Firmont - Marie-Thérèse de France (1778-1851), dite Madame Royale
Reference : 48422
(1825)
1825 PARIS, Baudouin frères - 1825 - in-8 - Reliure plein veau glacé "Romantique" - Dos orné à 4 nerfs - Petite usure à la coiffe supérieure - Plats ornés de frises dorés, de frises à froid - Roulette dorée sur les coupes - Signet - Tranches marbrées - 2 frontispices, protégés par serpente - 344 pages - Très belle reliure - bon exemplaire - Envoi rapide et soigné - Réf. 48422
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Rombaldi, Cercle du Bibliophile, 1968, pt in-8°, 252 pp, 17 gravures et une photo de l'auteur, avec un entretien inédit avec l'auteur en avant-propos, tiré sur papier spécial Moulin de Pradelle, reliure percaline blanche illustrée de l'éditeur (le décor de la reliure représente Madame Royale et de dauphin Louis XVII, par Mme Vigée-Lebrun), rhodoïd (lég. abîmé), bon état
Née en 1778 sous les ors de Versailles, Marie-Thérèse Charlotte meurt en 1851 dans la solitude de l'exil, à Frohsdorf. Cette petite-fille d'empereur, fille, soeur, femme et belle-fille de rois, présente la particularité historique sans équivalent d'avoir connu trois règnes, deux républiques et deux empires. Elle est à la fois le trait d'union entre la France d'Ancien Régime et la démocratie qui s'esquisse; le témoin privilégié d'une France en ruine, celle de la Cour, des familles décimées par la Terreur; la chroniqueuse du malheur de l'exil et des espoirs déçus de royauté lorsqu'en 1830, son mari, le fils de Charles X, devient roi l'espace de quelques heures après l'abdication de son père. Madame Royale, c'est une destinée effroyable et grandiose, digne d'inspirer la plume des plus grands écrivains romantiques qui, à la suite de Chateaubriand, en firent l'ange funèbre de ces temps aventureux. Mais, par son inlassable activité politique, par sa volonté de rétablir les Bourbons contre le vent et les marées de l'histoire, elle représente aussi l'un des acteurs majeurs du long drame qui bouleverse l'Europe pendant soixante ans.