Paris, Colin, 1971 grand in-8, 387 pp., bibliographie, cartes, graphique dépliant, broché.
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Armand Colin 16 x 24 Paris 1970 Broché 387 p.Cahiers des annales 30. Publié avec le concours du Centre de Recherches Historiques de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes Sixième Section.Etude de référence qui apporte sa contribution au débat sur l'existence ou non d'une révolution agricole dans la France du XVIIIe siècle, en donnant la préférence à des analyses régionales. En annexes (pp. 91 à 370) : Dîmes et rendements : Les Taques d'Onnaing et de Quarouble. / L'enquête Lorraine en 1761. / Les comptes d'une métairie : La Chopinnière en Bonchamps près Laval. / De la Viguerie de Grasse et autres lieux de la France du Midi. / La disjointure du XVIIIe siècle français : économie et démographie. Nb tableaux et cartes in texte, 5 graphiques dépliants hors texte. Couverture légèr. salie, coins un peu cornés, mais bon et solide exemplaire.(C77) Livre
Armand Colin, 1971, in-8°, 387 pp, 36 tableaux et cartes, 5 graphiques hors texte, sources et biblio, broché, bon état (Coll. Cahiers des Annales), envoi a.s.
"Y a-t-il eu réellement une révolution agricole en France au XVIIIe siècle ? L'évaluation des rendements céréaliers est choisie par M. comme critère de la dite « révolution ». L'emploi de la moyenne nationale ne lui paraissant guère approprié, il entreprend une enquête rétrospective à partir de la statistique de 1840, laquelle fait apparaître une nette concordance des rendements à l'hectare et à la semence, pour le froment comme pour le seigle, avec les chiffres de Young, Lavoisier, Quesnay, voire d'Olivier de Serres. Des coups de sonde régionaux confirment cette stabilité durant tout le XVIIIe siècle, voire depuis le Moyen Âge, jusqu'au milieu du XIXe. Selon M., il n'y a donc pas eu de décollage, mais un glissement continu, des progrès parcellaires, imposés par la nécessité. En Angleterre, par contre, à la fin du XVIIIe siècle, le rendement à l'hectare était supérieur de 40 à 50 % au rendement français, et le rendement à la semence plus élevé de 2 points. Comment expliquer le passage de la population de 19 à 25 millions, soit un accroissement annuel de 4 p. 1 000 ? Là aussi, fortes disparités entre les régions. En aucun cas, la population n'a dépassé les subsistances, ce qui permet de comprendre l'« entassement » rural prolongé jusqu'en 1848. M. ramène donc la prétendue révolution à une simple récupération. En conclusion : ni révolution démographique, ni révolution agricole, mais des Frances inégales, et un siècle disjoint, disjoint de l'avenir, et conjoint au passé. Peut-être la population sous François Ier était-elle égale à celle de 1789 ? D'importants documents – cartes, graphiques, données statistiques – , appuient cette thèse, qui conteste la présentation trop optimiste du XVIIIe siècle." (J. Hecht, Population, 1972)
Armand Colin. 1971. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Intérieur frais. 387 pages - quelques planches dépliantes de graphiques.. . . . Classification Dewey : 330-Economie
Classification Dewey : 330-Economie