‎[IMBERT (Guillaume)].‎
‎Chronique scandaleuse de l'an 1800, pour l'an 1801 ;. Recueil d'anecdotes, jugemens, méchancetés et vérités, sur les hommes du jour, les artistes, auteurs, acteurs, entrepreneurs ; ceux qui sont connus, et ceux qui veulent se faire connaître ; ceux qui ont de l'esprit et ceux qui croyent en avoir.‎

‎Paris, Dans un coin où l'on voit tout, et se trouve chez les marchands de nouveautés, an IX - 1801, in-16, vj pp., [228] pp. mal chiffrées 238 (il y a saut de chiffrage de 150 à 161 à la sign. O), un f. n. ch. d'errata, manque le frontispice, demi-veau fauve marbré, dos lisse orné de filets, hachurés, guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre parme (reliure moderne). Dos uniformément insolé et passé, coins des ff. brunis, un bandeau de texte de la page de titre effacé.‎

Reference : 238044

‎Très rare complément, qui, en raison de la mort à venir de l'auteur, mit d'ailleurs fin à la suite de la Chronique scandaleuse, ou Mémoires pour servir à l'histoire de la génération présente, donnée de 1783 à 1791 pour former une série de cinq volumes.Son auteur, le folliculaire Limougeot Guillaume Imbert de Boudeaux (1744-1803) fut d'abord bénédictin mauriste. Il quitta l'ordre à la suite d'un procès, et devint un polémiste assez dangereux pour être enfermé trois fois à la Bastille. Il s'exila alors à Neuwied où résidait le nouvelliste Mettra, où il lança avec lui la Correspondance secrète, politique et littéraire. Il ne reviendra en France qu'en 1790, et devint logiquement un Jacobin des plus ardents.Gay I, 582. Quérard ne signale pas cette suite.Ex-libris manuscrit L. de La Bédollière. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎