Paris, Gattey, s.d. (1790); in-8, 26 pp. Papier taché.es.
Reference : 236341
Protestation solennelle, rédigée par l'évêque d'Uzès Béthisy de Mézières et signée par quelque 249 députés (dont le président de Virieu, qui dut donner sa démission de sa fonction à l'Assemblée) : elle faisait suite au refus de l'Assemblée d'accéder à la motion de dom Gerle, demandant que le catholicisme soit déclaré religion de la nation, et que le seul culte public autorisé soit le culte catholique. Ce fut la première brèche importante entre les députés concernant les questions religieuses, et elle devait être dépassée par la question de la Constitution civile du clergé, mais est déjà significative des fractures à venir.Martin et Walter, Anonymes et collectifs, 5046. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
06 46 54 64 48
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
Paris Gattey s.d. [1790] in-4 en feuilles, cousu, non coupé
24 pp.Du 19 avril 1790. Edition originale de la forte réaction de 307 députés de la Constituante, l’archevêque de Rouen le cardinal de La Rochefoucauld en tête, par laquelle ils protestaient vigoureusement contre le rejet de la motion de dom Gerle du 12 avril précédent visant à faire déclarer la religion catholique "religion de la Nation", avec une exclusivité en faveur de son culte.Il vaut la peine de reproduire la réponse embarrassée de la Constituante : "L'Assemblée nationale, considérant qu'elle n'a et ne peut avoir aucun pouvoir à exercer sur les consciences et sur les opinions religieuses ; que la majesté de la religion et le respect profond qui lui est dû, ne permettent point qu’elle devienne un sujet de délibération ; considérant que l'attachement de l'Assemblée nationale au culte apostolique, catholique et romain, ne saurait être mis en doute, au moment où ce culte seul va être mis par elle à la première place des dépenses publiques, et où, par un mouvement unanime de respect, elle a exprimé ses sentiments de la seule manière qui puisse convenir à la dignité de la religion et au caractère de l'Assemblée nationale, décrète qu'elle ne peut ni ne doit délibérer sur la motion proposée, et qu'elle va reprendre l'ordre du jour concernant les biens ecclésiastiques"