S.l., 1753 in-12, titre, 8 pp., 164 pp., 380 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe supérieure rognée, coins abîmés.
Reference : 236061
Édition in-12 qui forme l'une des sorties à la date de l'originale des célèbres "Grandes remontrances" du 9 avril 1753, qui furent une conséquence de l'Unigenitus, et relancèrent l'opposition parlementaire à la politique royale : le motif immédiat en était la condamnation systématique, par le Parlement de Paris, des ecclésiastiques qui refusaient les derniers sacrements aux fidèles suspectés de jansénisme, et à ceux incapables de présenter un "billet de confession" signé d'un confesseur approuvé par l'archevêque de Paris. Comme le Conseil d'État cassait presque systématiquement les arrêts du Parlement sur cette matière, ce dernier prépara ces "Grandes remontrances", que Louis XV refusa de recevoir. Le Parlement suspendit alors son activité le 5 mai. Le roi ordonna son exil à Pontoise, mais l'interruption des fonctions judiciaires occasionna une telle gêne que le Parlement fut rappelé. En attendant, l'affaire provoqua une guerre de libelles, où les défenseurs de chacune des parties donnaient, de la constitution coutumière du Royaume, des versions fort différentes. C'est là tout l'intérêt de cette querelle : comprendre la façon dont les contemporains voyaient leurs institutions, et préparaient inconsciemment la voie à d'autres conceptions politiques. Déjà, ces "Grandes remontrances" de 1753 théorisent sur l'existence d'un contrat implicite passé entre le souverain et ses peuples, engagement solennel réciproque qui aurait formé la base de la constitution traditionnelle du royaume, et dont le Parlement, véritable "Cour de France" et "Conseil du Roi", serait le gardien. L'on sait maintenant à quel point le développement de ces thèses a préparé la ruine de l'autorité royale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l., 1753 in-12, titre avec vignette De schismate extinguendo, 8-380-45-[2]-24-20 pp., veau fauve marbré, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Dos insolé, mais bon exemplaire.
Il existe de ces célébres remontrances deux éditions : au format in-4, considérée comme l'originale ; au format in-12 (la nôtre). Ces "Grandes remontrances" du 9 avril 1753 furent une conséquence de l'Unigenitus, et relancèrent l'opposition parlementaire à la politique royale : le motif immédiat en était la condamnation systématique, par le Parlement de Paris, des ecclésiastiques qui refusaient les derniers sacrements aux fidèles suspectés de jansénisme, et à ceux incapables de présenter un "billet de confession" signé d'un confesseur approuvé par l'archevêque de Paris. Comme le Conseil d'Etat cassait presque systématiquement les arrêts du Parlement sur cette matière, le Parlement prépara ces "Grandes remontrances", que Louis XV refusa de recevoir. Le Parlement suspendit alors son activité le 5 mai. Le roi ordonna son exil, mais l'interruption des fonctions judiciaires occasionna une telle gêne que le Parlement fut rappelé. En attendant, l'affaire provoqua une guerre de libelles, où les défenseurs de chacune des parties donnaient, de la constitution coutumière du Royaume, des versions fort différentes. C'est là tout l'intérêt de cette querelle : comprendre la façon dont les contemporains voyaient leurs institutions, et préparaient inconsciemment la voie à d'autres conceptions politiques. Déjà, ces "Grandes remontrances" de 1753 théorisent sur l'existence d'un contrat implicite passé entre le souverain et ses peuples, engagement solennel réciproque qui aurait formé la base de la constitution traditionnelle du royaume, et dont le Parlement, véritable "Cour de France" et "Conseil du Roi", serait le gardien. L'on sait maintenant à quel point le développement de ces thèses a préparé la ruine de l'autorité royale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1753 1753. 1 volume in-12, plein veau marbré, 1 filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse orné, pièce de titre rouge.(3) ff., 6 pp., 468 pp. ; 40 pp. ; 53 pp., (1) p.
Edition des Remontrances du Parlement au roi pour l’année 1753 et de textes relatifs à la constitution Unigenitus et à la querelle des refus de sacrements, illustrée de 2 médaillons allégoriques. Ce recueil fut publié par l'avocat Louis-Adrien Le Paige, "éminence grise du jansénisme parlementaire". Le premier texte, après les Remontrances, consacré aux Traditions des faits qui manifestent le système d’indépendance que les évêques ont opposé… à la justice souveraine du roi, fut essentiellement rédigé par Cl. G. Lambert, repris par Robert de Saint-Vincent et corrigé par Le Paige, Cl. Mey et Ch. Coudrette.L’ouvrage contient également un Recueil d’ordonnances des rois des trois races, concernant les évocations, interdictions… contraires aux Lois …du Parlement ; une Collection des arrests et arrêtés du Parlement, & des discours de M. le premier Président, depuis le 16 décembre 1752, jusqu’à l’exil des enquêtes et enfin La déclaration du Roi, pour la translation de la Grand’Chambre à Pontoise. Ex-libris manuscrit Nollen.
1753 Sans lieu ni éditeur, 1753, volume in-12 relié pleine basane naturelle de l'époque, 8, 164, 310, 45, 24 et 20 pages, dos à 5 nerfs orné de caisson à fleurons dorés, pièce de titre bordeaux "REMONT", coiffe en queue arrasée, quelques légères épidermures sans gravité, vignette sur la page de titre sous-titrée "de schismate extinguendo", très bon état
Détail de l'ouvrage: Articles arrétés par le Parlement le 25 janvier 1753: 8 pages, Très humbles et très respectueuses remontrances que présentées au Roi: 164 pages, Tradition des faits: 310 pages, Monumens précieux de la sagesse des Rois: 45 pages, Disposition des capitulaires: 24 pages, Collection des arrêts et Déclaration du Roi: 20 pages
1753, in12, rel.420pp
Bon ex. de cet ouvrage important.
Reference : 39877
, [ss lieu], [ss nom] 1753, in-8, plein veau brun raciné, tit. doré sur. pc. bordeaux, dos à 5 nerfs ornés de fleurons, frises et doubles filets dorés encadrant les caissons, roulettes surlignant les nerfs, un filets sur les coupes, tr. mouchetées, (mors fendus et coiffes accidentées avec des mq., coins émoussés avec de épidermures aux coupes), intérieur frais, 8-468-24p.
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