Paris, 1649 83 pièces en un vol. in-4, veau fauve marbré, dos à nerfs, encadrement de double filet sur les plats (reliure du XVIIIe). Dos entièrement renforcé de toile souple XIXe, coupes frottées, coins abîmés. Premières pièces un peu défraîchies.
Reference : 235112
Important recueil regroupant des mazarinades et des actes pris par le Parlement, du 6 janvier 1649 au début de juin de la même année. À noter, les pièces attribuables à Haÿ du Chastellet (15), Scarron (numéro 40), Carpentier de Marigny (41), et Cyrano de Bergerac (44).La pièce 65 concerne en revanche un sujet tout différent : le procès de Charles Ier d'Angleterre (mais Moreau l'annexe quand même à sa bibliographie).I. Arrest de la Cour de Parlement, donné toutes les chambres assemblées, le sixième iour de Ianvier mil six cens quarante-neuf. Pour le seureté & police de la ville de Paris (4 pp.). La disposition coïncide avec la nouvelle de la fuite de la Cour à Saint-Germain, effectuée dans la nuit, mais connue seulement au petit matin par les Parisiens. - II. Arrest de la Cour de Parlement, toutes les chambres assemblées, du huictième Ianvier 1649 : titre, 2 pp. Réaction du Parlement au transfert de son siège à Montargis, décidé le 7 janvier. - III. Lettre de la Cour de Parlement de Paris envoyée aux baillifs, séneschaux, maires, eschevins & autres officiers de ce Royaume. Du dix-huictième Ianvier mil six cens quarante-neuf (4 pp.). - IV. Lettre de la Cour de Parlement de Paris, envoyée aux Parlemens du Royaume. Du 18 Ianvier mil six cens quarante-neuf (5 pp.). - V. Très-humble remonstance du Parlement au Roy, et à la Reyne Régente (16 pp.). Du 21 janvier 1649. - VI. Plaintes de la France à la Reyne, touchant la guerre suscitée par Iules Mazarin (7 pp.). Moreau 2787. Pièce en vers. - VII. Les Raisons ou Les Motifs véritables de deffense du Parlement & des habitans de Paris. Contre les perturbateurs du repos public, & les ennemis du Roy & de l'Estat (26 pp.). Moreau 2967. - VIII. Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin son fils, de Rome du 25 octobre 1648. Tournée d'Italien en François par le sieur de Lionne. Avec la response du cardinal Mazarin à son père (16 pp.). Moreau 2204. - IX. L'Anathème et excommunication d'un ministre d'Estat étranger. Tiré de l'Escriture saincte (12 pp.). Moreau, 81. - X. Discours d'Estat et de religion, sur les affaires du temps présent (8 pp.). Moreau, 1106. - XI. La Nazarde à Iule Mazarin (8 pp.). Moreau, 2527. - XII. Remonstrance faite par Madame la princesse douairière de Condé au Prince de Condé son fils en faveur de la ville de Paris (7 pp.). Moreau 3330. - XIII. La Signalée victoire remportée par les iustes, sur les malins esprits (6 pp.). Moreau 3672. - XIV. Le Pot aux roses descouvert (8 pp.). Moreau 2827. - XV.[HAŸ DU CHASTELLET (Daniel) :] Advis à la Reyne, sur la conférence de Ruel (4 pp.). Des 4-11 mars 1649. Moreau, 472. - XVI. Le Théologien d'Estat : à la Reyne. Pour faire desboucher Paris (12 pp.). Moreau 3769. - XVII. Décision de la question du temps. À la Reyne Régente (14 pp., un f. n. ch. de permission daté du 27 février). Moreau 871. - XVIII. La Conférence du cardinal Mazarin, avec le gazetier (39 pp.). Moreau 742. - XIX. La Requeste des trois Estats présentée à Messieurs du Parlement (titre, 6 pp.). Moreau, 3494 (avec la fausse date de 1648). - XX. Raisons d'Estat contre le ministère estranger (7 pp.). Moreau, Additions, 192. - XXI. [LAFFEMAS (Laurent de) :] Lettre à Monsieur le Cardinal, burlesque (19 pp.). Moreau, 1813. - XXII. L'Entretien familier du Roy, avec Monsieur le Duc d'Anjou son frère, à Sainct Germain en Laye : fidèlement recueilly par un des officiers de Sa Majesté (8 pp.). Moreau 1241. - XXIII. Le Couronnement de la paix, ou Les Voeus du peuple pour le retour du Roy et sur celuy de Monseigneur le Duc d'Orléans en la ville de Paris (7 pp.). Cette pièce se termine par un sonnet au Roi, signé de Pierre Du Pelletier. Moreau 810. - XXIV. Lettre du chevalier Georges de Paris à Monseigneur le Prince de Condé (18 pp.). Moreau 2099. - XXVI. Lettre d'un gentil-homme François, portée à Monseigneur le Prince de Condé, par un trompette de la véritable armée du Roy. Pour le dissuader de la guerre qu'il fait à sa patrie (11 pp.). Du 18 février 1649. Moreau, 1876. - XXVII. Les Plaintes de la France, à Monseigneur le Prince (7 pp.). Moreau, 2788. - XXVIII. [BAUDEAU DE CLANLEU (Jean) :] Lettre d'avis à Messieurs du Parlement de Paris, escrite par un provincial (34 pp.). Moreau, 1837. - XXIX. Le Voyage de la France à S. Germain, avec ses plaintes à la Reine, contre le Cardinal Mazarin. Et ses prières pour la paix, & le retour de leurs Majestez à Paris. Par L.B.E.S.D.G.M.O.D.R. (16 pp.). Moreau, 4061. Pièce en vers. - XXX. Harangues faites à Monseigneur le Duc de Longueville, dans la ville de Rouen, par Messieurs les députez du clergé, et de la noblesse de Normandie (8 pp.). Moreau, 1616. - XXXI. Lettre de Messieurs du Parlement de Normandie, au Roy. Touchant le refus de recevoir Monsieur le comte d'Harcourt (6 pp.). Du 21 janvier 1649. Moreau, 1968. - XXXII. [SAINCT-CLÉMENT (René de) :] Thèses d'Estat, tirées de la politique chrestienne. Présentées à Monseigneur le Prince de Conty (12 pp.). Moreau 3774. - XXXIII. La Iustification du Parlement et de la ville Paris dans la prise des armes ; contre l'oppression & tyrannie du Cardinal Mazarin (19 pp.). Moreau, 1796. - XXXIV. Déclaration sur le suiet, et la forme de l'entrée de Son Altesse impériale l'Archiduc Léopold en France, et de sa retraitte, après l'accommodement, fait entre la Régence & le Parlement de Paris, avec les princes & seigneurs associez (Cambrai, 1649, 8 pp.). Du 10 avril 1649. Moreau, 958. Léopold-Guillaume de Habsbourg (1614-1662) était alors gouverneur général des Pays-Bas ; il profita des troubles de 1649 pour s'avancer en territoire français. - XXXV. Énigmes sur le Te Deum qu'on a chanté pour la paix (7 pp.). Moreau, 1220. - XXXVI. La Harangue des provinciaux faite à la Reine pour le prochain retour du Roy en sa bonne ville de Paris (15 pp.). Moreau, 1557. - XXXVII. Les Iustes ressentiments du Tiers Estat, pour le retour du Roy en sa ville de Paris, & pour le restablissement du commerce de tous ses Estats. Dédiez à la Reyne Régente (11 pp.). Moreau, 1789. - XXXVIII. JAMIN (Nicolas) : Le Paranimphe du Roy (11 pp.). Pièce en vers. Moreau, 2683. - XXXIX. Second discours d'Estat et de religion, à Messieurs du Parlement (12 pp.). Moreau, 1106. - XL. [SCARRON (Paul) :] Triolets de Sainct Germain (8 pp.). Pièce en vers. Moreau 3855. - XLI. [MARIGNY (Jacques Carpentier de) :] Les Triolets du temps, selon les visions d'un petit fils du grand Nostradamus. Faits pour la consolation des Bons François, et dédiés au Parlement (11 pp., texte sur deux colonnes). Pièce en vers attribuée aussi à Jean Duval. Moreau, 3859. - XLII. Remonstrances à la Reyne Régente, sur le gouvernement de l'Estat (8 pp.). Moreau, 3334. - XLIII. Contrat de mariage du Parlement avec la ville de Paris (8 pp.). Moreau, 783. - XLIV. [CYRANO DE BERGERAC (Savinien de) :] Lettre de consolation envoyée à Madame de Chastillon, sur la mort de Monsieur de Chastillon (8 pp.). Moreau, 1921. Sur la mort de Gaspard IV de Coligny, duc de Châtillon, à la bataille de Charenton (8 février 1649), aux côtés des troupes royales. Sa veuve était la fille de ce Montmorency-Bouteville, décapité en 1627 pour fait de duel. - XLV. Lettre d'un véritable François, à Monseigneur le Duc d'Orléans (8 pp.). Moreau 1898. - XLVI. [DU TEIL (Jean) :] Manifeste au Roy, contenant quel doit estre le conseil d'un prince. À la gloire du Parlement. Par L.S.D.T. (8 pp.). Moreau, 2351. - XLVII. La Décadance des mauvais ministres d'Estat, et les fruicts qu'ils ont reçeus pour leurs salaires. Dédiée aux amateurs de la paix (8 pp.). Moreau 865. - XLVIII. Lettre d'un fidèle François à la Reyne sur l'occurrence du temps (11 pp.). Moreau, 1865. - XLIX. Lettre de Monsieur le Maréchal de Ranzau, gouverneur de Dunquerque, à Monseigneur le Duc d'Orléans (8 pp.). Du 26 février 1649. Moreau, 2024. - L. Sommaire de la doctrine curieuse du cardinal Mazarin, par luy déclarée en une lettre qu'il escrit à un sien confident, pour se purger de l'arrest du Parlement, & des faicts dont il est accusé. Ensemble la response à icelle, par laquelle il est dissuadé de se représenter au Parlement (18 pp.). Moreau, 3683. - LI. [SAINT-JOSEPH (Pierre de) :] Manifeste ou raisonnement sur les affaires de Catalogne, contre les intrigues du Cardinal Mazarin. Traduit d'Espagnol en François (26 pp., avec le portrait-frontispice ajouté de François de Vendôme-Beaufort gravé par B. Moncornet). Moreau 2398. - LII. L'Entretien secret de messieurs de la Cour de S. Germain, avec messieurs de la Cour de Parlement de Paris (23 pp.). Moreau 1244. - LIII. BARROIS (H. de) : Le Flambeau d'Olympe, dédié à Monseigneur le Duc de Beaufort. Avec la voix & les voeux du peuple François, sur le sujet de ses victoires (8 pp.). Moreau 1398. Pièces en vers. - LIV. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé dans la ville d'Aix en Provence, depuis l'enlèvement du Roy Louys XIV fait à Paris le sixiesme Ianvier 1649. Et en l'affaire du Parlement où le comte d'Alais, madame sa femme, & mademoiselle sa fille, le duc de Richelieu, monsieur de Scève, intendant, & plus de cent cinquante gentils-hommes ont esté arrestez prisonniers. Apportée par le Sr. T., envoyé par messieurs du Parlement de Provence (8 pp.). Moreau 3202. - LV. Les Trahisons descouvertes, ou Le Peuple vendu (7 pp.). Moreau 3794. Pièce en vers. - LVI. L'Oüy-dire de la Cour (7 pp.). Moreau, 2636. - LVII. L'Entretien familier du Roy, et de la Reyne Régente sa mère, sur les affaires du temps (12 pp.). Moreau, 1242. - LVIII. Les Vrais moyens de maintenir la paix, ou Les Sentimens d'un bon François, aux habitans de la ville de Paris (7 pp.). Moreau, 4079. - LIX. Harangues faites à la Reyne Régente. Par Monseigneur le premier Président du Parlement (7 pp.). Moreau, 1614. - LX. Les Articles de la paix, conclus & arrestez à Ruel, le onzième mars 1649 (7 pp.). Moreau 414. - LXI. Déclaration du Roy, pour faire cesser les mouvemens, & restablir le repos & la tranquillité en son Royaume. Vérifiée en Parlement le premier avril mil six cens quarante-neuf (14 pp., un f. n. ch. de privilège avec grande marque de libraire au verso). - LXII. [DAVENNE (François) :] Soupirs François sur la paix italienne (8 pp.). Moreau, 3710. Pièce en vers, également attribuée à Jean Duval. - LXIII. Relation de la paix de la ville de Bordeaux, & de la province de Guyenne, faite par l'entremise de Monseigneur l'archevesque de Bordeaux, le 4 Iuin 1649 (12 pp.). Moreau, 3137. - LXIV. Catalogue des partisans, ensemble leur généalogie et extraction, vie, moeurs et fortune (20 pp.). Liste nominative ; j'balance pas, j'renseigne. Moreau, 646. - LXV. Le Procez, l'adiournement personnel, l'interrogatoire, et l'arrest de mort du Roy d'Angleterre. Avec ce qu'il dit & fit deux jours avant sa mort : et la harangue qu'il prononça sur l'échaffaut. Selon le rapport de plusieurs gentils-hommes anglois qui y assistèrent, & meirent le tout sur des tablettes. Fidèlement traduit de l'Anglois, par le sieur de Marcys, interprète & maistre pour la langue françoise du Roy d'Angleterre régnant à présent, & de son altesse royale Mgr le Duc d'York son frère (14 pp.). Moreau, 2888. - LXVI-LXXIV. [RENAUDOT (Théophraste) :] Suitte et neuviesme [huitiesme / septiesme / sixiesme / cinquiesme / quatrième / troisième / seconde / [première]] arrivée du Courier François (8 pp., 8 pp., 8 pp., 8 pp., 8 pp., 8 pp., 8 pp., 8 pp., 8 pp.). Neuf premières livraisons de ce périodique qui en compta treize. L'initiateur de cette feuille n'est autre que le célèbre Théophraste Renaudot qui fut obligé de suivre la Cour à Saint-Germain au moment de la fuite du Roi, pour continuer la publication de sa Gazette auprès du pouvoir, mais qui, en bon patron de presse qu'il était déjà, ne voulait pas abandonner la scène parisienne, prometteuse en nouvelles et en "scoops" (qu'on nous pardonne cet anachronisme volontaire). Aussi laissa t-il à ses enfants, demeurés dans la capitale, l'instruction de sortir un périodique rival, attaché au succès du Parlement, et fécond en événements et en rumeurs toutes parisiennes. C'est ainsi que naquit le Courrier François, qui parut jusqu'à la conclusion de la paix avec le Parlement. Sgard, Journaux, 300. Moreau, 830. - LXXV. La Harangue du courier extraordinaire envoyée par N.S.P. le Pape à la Reine Régente (7 pp.). Moreau 1558. - LXXVI. Le Courier estranger, contenant la lettre de créance que l'Archiduc Léopolde a envoyée à Messieurs de la Cour de Parlement de Paris. Ensemble ce qui s'est passé en ladite Cour sur le mesme sujet : & la harangue faite par messieurs les gens du Roy à S. Germain en Laye (8 pp.). Moreau, 826. - LXXVII. Le Courier extraordinaire, apportant les nouvelles de la réception de messieurs les gens du Roy à S. Germain en Laye, & de celle du courier d'Espagne au Palais ; avec toutes les harangues qui ont esté faites (8 pp.). Moreau 827. - LXXVIII. Diverses pièces de ce qui s'est passé à S. Germain en Laye, le vingt-troisième ianvier 1649 & suivans (8 pp., 8 pp.). Moreau, 1160. - LXXIX.-LXXX. [COHON (Anthyme-Denis) :] Copie du billet [du IIe billet] imprimé à S. Germain en Laye, qui a esté semé dans Paris par le chevalier de La Valette. Tendant à faire souslever les Parisiens contre le Parlement (8 pp., 8 pp.). Placard affiché à Saint-Germain-en-Laye, par ordre de Mazarin, le 3 février 1649, pour servir de réponse aux remontrances du Parlement. Moreau, 795. - LXXXI. Le Bandeau levé de dessus les yeux des Parisiens : pour bien juger des mouvemens présans ; & de la partie, qu'eux & tous les bons François y doivent tenir (12 pp.). Moreau, 574. - LXXXII. L'Anti-requeste civille (8 pp.). Moreau, 95. - LXXXIII. Responce, et réfutation du discours intitulé, Lettre d'avis à Messieurs du Parlement de Paris, par un provincial (31 pp.). Moreau 3443. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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1925 Société des Bibliophiles Liégeois Hardcover
Recueil d'Épitaphes de Henri van den Berch. Héraut d'armes Liège-Looz de 1640 à 1686. Edité et annoté par Monsieur Léon Naveau de Marteau et le chevalier Arnold Poullet cartonnage, 32,5 x 25 cm, 2 ,volumes : 421 + 506 pp etat superieure e Recueil d'Épitaphes de Henri van den Berch, qui était héraut d'armes de Liège-Looz entre 1640 et 1686, est un document qui compile des épitaphes, ou inscriptions funéraires, de son époque. Ce type de recueil avait pour but de rassembler et de préserver la mémoire des personnes décédées, souvent en lien avec des familles nobles ou importantes de la région de Liège et de Looz. Il s'agit d'un témoignage précieux pour l'histoire locale et généalogique, en fournissant des détails sur les défunts, leur titre, ainsi que leur position dans la société. Bien que l'ouvrage en lui-même ne soit pas aussi courant ou largement diffusé que d'autres recueils historiques, il témoigne de la pratique des hérauts d'armes à l'époque, qui jouaient un rôle clé dans la préservation des lignées familiales et des mémoires collectives par le biais de leurs compilations d'épitaphes.
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Recueil de l office genealogique et heraldique de Belgique L, recueil Jubilaire Office genealogique et heraldique de Belgique Couverture brochee, 240 x 190 mm, 264 pp , pages non couper bon etat
1973 editions Libro-sciences sprl Hardcover
Recueil Heraldique des bourguemestres de la noble cite de Liege + continuation du recueil heraldique des seigneurs bourgemestres de la noble cite de Liege (fac similé) 2 volumes complete cartonnage, 33 x 23 cm, 582 + 342 pp, bon etat, les couvertures montrent clairement des signes d'utilisation
[Service Educatif des Archives Départementales de Lot-et-Garonne, Diffusé par le Centre Départemental de Documentation Pédagogique de Lot-et-Garonne] - Service Educatif des Archives Départementales de Lot-et-Garonne ; Collectif ; POLIVKA, Pierre ; MATEU, A. ; NEMBRINI, J. L. ; CAILLAOUZE, S. ; CLEMENS, Jacques ; BAUMONT, S.
Reference : 55176
(1979)
7 vol. in-4 br. (les deux premiers en feuillets sous chemise), Service Educatif des Archives Départementales de Lot-et-Garonne, Diffusé par le Centre Départemental de Documentation Pédagogique de Lot-et-Garonne, Agen, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1986, 1987Rappel du titre complet : [ Lot de 7 recueils de Documents relatifs au Lot-et-Garonne ] Une société Rurale au XIXe siècle. Le Lot-et-Garonne de l'Empire à la République. Recueil de Documents n°1 [ Avec : ] "Le Grand Siècle". Un siècle de crises en Agenais. Recueil de Documents n°2 [ Avec : ] La Formation des Maîtres au XIXème siècle. Les Ecoles Normales de Lot-et-Garonne de F. Guizot à J. Ferry. Recueil de Documents n°3 [ Avec : ] Quatre ans derrière les lignes Allemandes pendant la Grande Guerre. Les troglodytes de Graide 1914-1918. Souvenirs et Journal de Victr Guilhem-Ducléon. Lieutenant au 20ème RI Marmande. Recueil de Documents n°4 [ Avec : ] Les Lois Scolaires de Jules Ferry en Lot-et-Garonne. Recueil de Documents [ Avec : ] Armand Fallières (1841-1931) de Mézin ç l'Elysée. Recueil de Documents n°6 [ Avec : ] Le Compagnonnage en Lot-et-Garonne.Recueil de Documents n°7
Bel ensemble en parfait état réunissant 7 recueil de documents évoquant l'histoire du Lot-et-Garonne. Peu commun, ainsi rassemblé et en parfait état. Prix du lot, non séparable.
MADEMOISELLE DE MONTPENSIER, DITE « LA GRANDE MADEMOISELLE » / MME DE LA FAYETTE / MME DE SEVIGNE / LA ROCHEFOUCAULD, ETC…
Reference : LCS-17847
Unique exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle. Paris, Charles de Sercy et Claude Barbin, 1659. 2 volumes in-8 de : I/ (16) ff. dont 1 frontispice, 452 pp. mal chiffrées 454 (la pagination saute de 16 à 25, de 40 à 31, de 258 à 257, de 355 à 362) ; pp. 455-916 mal chiffrée 912 (la pagination saute de 758 à 755), 3 pp. pour la Clef des noms des portraits qui sont abregez dans la galerie de peintures. Veau brun granité, filet à froid encadrant les plats, dos à quatre nerfs ornés à la grotesque, filet doré sur les coupes, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 166 x 102 mm.
Edition originale mythique du siècle des Précieuses, la seconde très augmentée, et l’un des livres les plus rares de la littérature française du XVIIe siècle, ayant fait l’objet de nombreuses rééditions et études commentées aux XXe et XXIe siècles. (Réédition B.n.F - Hachette le 1er juin 2012, réédition Hermann le 16 mai 2013, etc…). Rahir, Bibliothèque de l’amateur, p. 607 ; Tchemerzine, IV, p 938 ; Lachèvre, Bibliographie des recueils collectifs, II, pp. 106-112 : 103 portraits dont 82 nouveaux. Edition b, à pagination unique décrite par Denise Mayer in Bulletin du Bibliophile, 1970, pp. 140-142. La même année fut publié à Caen un volume proche de format in-4 sous le titre « Divers Portraits ». Il ne contenait que 59 portraits. Ce recueil présente 103 portraits dont 82 nouveaux avec les deux les plus célèbres : - celui de Madame de Sévigné écrit par Madame de La Fayette ici en édition originale. Ce portrait constitue le premier texte imprimé de Madame de La Fayette. - celui de La Rochefoucauld par lui-même, premier texte imprimé de l’auteur des « Maximes ». Le recueil présente par ailleurs 16 portraits écrits par la Grande Mademoiselle (1627‑1693). Ces deux volumes sont ornés d’un superbe frontispice, véritable galerie de portraits, portant les armoiries de la Duchesse de Montpensier. Il fallut attendre l’étude approfondie de Denise Mayer consacrée à ce livre si important au siècle des Précieuses, le premier de la littérature française décrivant exclusivement des portraits et caractères, précédant de quelques années les La Bruyère, La Rochefoucauld et autres, pour déceler dans cette édition en 912 pages une véritable originale différente des Divers Portraits publiés à Caen la même année. Ce Recueil est d’une très grande rareté. Brunet ne cite qu’un exemplaire, celui de La Vente Libri en 1857 (II, 770). Tchemerzine (IV, 938) en mentionne deux dont l’exemplaire Rahir aux armes de La Grande Mademoiselle porté au prix colossal de 18 000 Fr Or sur le catalogue Fontaine de 1879. Un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 10 F Or , 1 800 fois moins. Le présent exemplaire en reliure de l’époque est le seul passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle en cette condition. Jacques Guérin mettait Les Divers Portraits à l’honneur de sa célèbre vente de 1984 et plaçait le titre de ce volume orné des armoiries de la Grande Mademoiselle « en frontispice de son catalogue ». Ce célèbre texte a fait l’objet de très nombreuses études récentes reproduites très partiellement ci-après : « Le Recueil des Portraits marque une date dans l'histoire littéraire entre la Clélie et les Caractères, entre Montaigne et la Princesse de Clèves : il suffit, pour s'en convaincre, de lire des portraits comme ceux, en prose, de Condé par Mademoiselle de Montpensier ou de l'abbesse de Caen par elle-même. Le Recueil des Portraits publié en 1659 par les soins de Mademoiselle de Montpensier est, selon le mot de Rebelliau, un « trésor des portraits », paru à l'heure où la mode du portrait, vieille de deux ou trois ans, est déjà sur son déclin.» (J. D. Lafond – xviiè Congrès de l’Association, Tours, le 29 juillet 1965). En 1659, Charles de Sercy écrivait : « Cet ouvrage qui est un ‘Recueil des Portraits de Leurs Majestez, de Vostre Altesse royale, & de tout ce qu'il y a de plus illustre dans nostre Cour, paroistra sans doute d'autant plus éclatant & plus merveilleux, qu'il n'a pour Artisans & pour Peintres que de grandes Princesses, ou Duchesses, & toutes les plus galantes Dames du Royaume, qui ont pris plaisir ou à se peindre elles-mesmes, ou à représenter leurs Amies d'une manière tout à fait tendre, délicate, & spirituelle’. » En février 2013, le professeur Leah Chang (Georges Washington Library) louait la nouvelle analyse des « Divers Portraits » réalisée par Sara Harvey. « La force du livre de [Sara] Harvey se trouve dans la relation qu'elle décrit entre le contexte historique durant lesquels les Divers portraits ont été produits, l'esthétisme du portrait littéraire et les caractéristiques physiques du livre lui-même. ( ... ) [Sara] Harvey nous prouve avec succès que la richesse apparente des Divers portraits n'était pas seulement un effet de style du portrait littéraire mais plutôt un instrument nécessaire dans les efforts de Mademoiselle de Montpensier pour clamer et promouvoir son statut de personnage central dans un cercle d'élites à l’influence culturelle et politique. » (Leah Chang, H-France Review volume 14-2014.) Le 16 mai 2013 sortait en librairie l’étude et édition critique des « Divers portraits » de Sara Harvey présentée ainsi par l’éditeur : « Cet ouvrage à une double vocation : il présente en première partie une lecture des Divers portraits de Mademoiselle de Montpensier et fournit, dans un second temps, la première édition critique complète de ce recueil de portraits littéraires publié à un tirage limité en 1659. L'étude proposée repose sur l'ambiguïté fondatrice des Divers portraits : œuvre de circonstance témoin d'une mode du portrait littéraire qui dura moins de trois ans (1656-1659) et livre d'apparat à prétention historique et mémorielle dédié à la gloire d'Anne-Marie-Louise de Montpensier. De la genèse des Divers portraits jusqu'à l'histoire de sa réception (xviiè-xxè siècle), les enjeux du recueil sont évalués sous l'angle de ce double statut de production mondaine et d'archive aristocratique. Afin de retracer les lignes de forces qui accusent de la singularité des Divers portraits, l'enquête fait dialoguer l'histoire littéraire et l'histoire du livre. Aussi accorde‑t‑elle une place centrale à l'histoire de la représentation de Mademoiselle de Montpensier dont la place est déterminante dans la constitution du recueil. L'édition critique des Divers portraits complète la lecture de cette galerie de portraits à plus d'un titre. Les nombreuses notes historiques, littéraires et linguistiques ancrent l'ouvrage dans son contexte social et culturel, alors que les notices annexées à chaque portrait, fournissent non seulement un éclairage biographique sur la communauté représentée dans le volume, mais apportent également des précisions sur l'architecture et la cohérence symbolique de l'œuvre collective. » En l’année 2005, Lucie Desjardins (Université de Montréal) écrit : « Dans les cercles précieux qui se réunissent autour de Mademoiselle de Montpensier et à la faveur de l'influence exercée par les romans de Madeleine de Scudéry, le portrait mondain devient un véritable divertissement de société dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Mais alors que le portrait romanesque s'élabore souvent sous la forme d'éloges hyperboliques adressés aux contemporains sous le couvert de personnages à clés, le portrait mondain, du moins si l'on en juge par le recueil de 1659, décrit généralement des êtres réels sans employer de pseudonyme et recourt à une technique assez fixe. Les auteurs proposent la représentation d'un modèle ou d'eux-mêmes en commençant généralement par une énumération des traits physiques à laquelle ils ajoutent une description de traits moraux. On retrouve, dans ce recueil, une majorité de modèles féminins, mais aussi plusieurs femmes portraitistes qui s'appliquent à décrire tantôt leurs propres qualités, tantôt celles des autres. En même temps, le portrait littéraire entretient des liens étroits avec l'art pictural, auquel il emprunte son vocabulaire (portraire, dessiner, peindre) et sa théorie qui, comme l’a montré Édouard Pommier est hantée, depuis la Renaissance, par le problème de la ressemblance. Par la mise en scène du moi, les portraits qui figurent dans les Divers portraits se trouvent à la fois à remplir les conditions de la mode en respectant ses règles, ses formules banales et convenues qui sont le fondement même de ce divertissement de société, mais aussi, paradoxalement, à introduire une distance critique entre le jeu et la réalité sociale. En effet, le portrait mondain se veut plus qu'un simple divertissement ; il invite à interroger non seulement sa représentation ou celle de l'autre, mais aussi l'importance et la valeur qui sous-tendent la représentation individuelle dans une société qui refuse de reconnaître la singularité de l'être. En ce sens, il témoigne peut-être d'abord et avant tout de la volonté et de la conscience qu'avaient les portraitistes de présenter une image de soi digne d'être offerte à la postérité et d'assurer une permanence de soi sur la scène d'un théâtre du monde où le fugitif l'emporte sur le durable. Enfin, ces différentes stratégies ne sont pas sans rappeler la posture d'un Montaigne décrivant le projet de se peindre dans l'avis au lecteur des Essais : C'est ici un livre de bonne foi, lecteur [...]. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis […]. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu'on m'y voit en ma façon simple, naturelle, ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve autant que la révérence publique me l'a permis. » (Lucie Desjardins, 2005, Université de Montréal) Rappelons enfin que la critique récente la plus exhaustive parait en Février 2013, œuvre de Leah Chang (George Washington University) : « In this first critical edition of Mademoiselle de Montpensier's Divers portraits (1659), Sara Harvey makes available to scholars a lesser-known work by Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier. Known as "La Grande Mademoiselle", Mademoiselle de Montpensier is most famous for her proximity to the throne during the reign of her cousin, Louis xiv, for her role in the Fronde, and for her Mémoires (first published in the eighteenth century). The Divers portraits are particularly distinctive as a collaborative work, for the 1659 volume contained literary portraits and self-portraits authored by both the duchess and those in her circle during the years 1653‑1657. In an extensive introductory study that precedes the critical edition, Harvey immediately lays out the interpretive question that underpins an analysis of both the material volume and the historical circle that generated it. Why, she asks, was the book published as an ornate, limited edition livre d'apparat (akin to a highly decorative vanity publication) when the vogue for this kind of literary portrait would last only about three years in mid-century? And what is the scholarly interest for such a book today? As Harvey outlines, the critical approaches to the Divers Portraits have generally taken two forms. On the one hand, literary historians have been interested in the Divers portraits principally as representative of the genre and form of the literary portrait it elaborates, its production among a circle of mondain participants, and its reception among a narrowly defined and elite audience. On the other hand, historians of the book have approached the Divers portraits as a "patrimonial object" whose historical value is largely found in its memorializing objectives. Harvey situates her presentation of the Divers portraits between these two critical perspectives. How, she asks, does the collection walk the line as witness both to an aristocratic, memorial endeavor and to the fleeting mondain tasse for the literary portrait? At the heart of the Divers portraits, Harvey argues, is Mademoiselle de Montpensier herself. When she was born in 1627, the birth of the future Louis xiv was still nine years away. As the only child of Louis xiii’s younger brother, Gaston d’Orléans, and Marie de Bourbon, Mademoiselle de Montpensier was, as a young child, the scion of the Bourbon dynasty. Her prominent identity as the “first child of France” earned her international visibility, an exceptional education, and an enviable position as both object and patron of countless writers and artists. It was in this culturally dynamic milieu during her early years, Harvey shows, that Mademoiselle first became the object of numerous visual and literary portraits, which worked to celebrate the young duchess as the flower of French nobility within a genealogical narrative of royal dynasty, inheritance, and female heroic power. After the Fronde (1648-1653), the duchess’s interest in the literary portrait took on a different dimension. During her period of exile, beginning in 1653, the composition of portraits served to entertain the duchess, but also to explore and construct the centrality of her own royal identity. By assembling the Divers portraits and printing the volume in limited edition with careful attention to its aesthetic design, Mademoiselle de Montpensier marked the creation and publication of the literary portrait as an exclusive affair in which she was the central and directive figure. In its material production, then, the volume of the Divers portraits became both the medium and the material incarnation of the duchess’s self-promotion. Harvey divides her book into two distinct sections : an extensive, three-part introduction, followed by a critical edition of the 1659 text. The introduction is particularly notable and exhaustive in its detail. The three parts trace the production of the Divers portraits from its first publication to its reception post-facto through the nineteenth century. Part One covers the origins of the literary portrait, the intersections of the development of the genre as it was intertwined with Mademoiselle’s personal history, the moral and political uses of the portrait, and the ways in which the duchess used the portrait to develop a personal mythology. Part Two analyzes aspects of the material production of the book, including paratextual material, frontispieces, the uses of titles and ornaments, the arrangements of the portraits within the collection, and dedications. The third and final part examines the reception of the Divers portraits from the seventeenth century onward. Harvey closely compares the Divers portraits to the Recüeil de portraits et éloges, another portrait collection also published in 1659, with which the Divers portraits is often confused (the publication in the same year of both collections testifies to the popularity, if ephemeral, of the genre). This comparison highlights the précieux backdrop that informed the composition and publication of literary portraits, and shows how the two collections followed two distinct modes: while Mademoiselle’s Divers portraits was indeed inspired by the literary pastimes of the aristocracy, it also sought politically to glorify and memorialize that elite, while the Recueil belonged more properly to the mode of “gallant literature.” After a discussion of seventeenth-century commentaries on the portrait, Harvey concludes the introduction by tracing the nineteenth-century reception of the Divers portraits, emphasizing in particular the ways in which its material form—as livre d’apparat—ensured its continued attention by historians of the book and paved the way for its historical reception as a memorializing endeavor, as distinct from the category of littérature mondaine in which the literary portrait could otherwise be inscribed... » (Leah Chang – George Washington University). Remarquable exemplaire de ce livre célèbre a grandes marges (hauteur 166 mm), le seul conservé dans sa reliure strictement d’époque passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle. Il est complet de la clef imprimée à l’époque, « que nous n’avons vue nulle part » dit Rochebilière (Cat. I, 1882, n°713). Des bibliothèques Louis de Monmerqué (1780-1860), avec note autographe, et Jacques Dennery, avec ex-libris.