Paris, Jean-Roch Lottin de S. Germain, 1789 2 parties en un vol. in-4, [4] ff. n. ch. (avis, titre, dédicace), xxiv pp., 284 pp., avec des cartons p. 59, 69, 105, 137, 181 (3 feuilles), un f. de titre intermédiaire, [264] pp. mal chiffrées 260, demi-veau fauve, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, tranches mouchetées (reliure du XIXe ). Coiffes et mors restaurés.
Reference : 234186
Catalogue curieux et fort rare, tiré à très peu d'exemplaires sur grand papier.L'auteur cite ses sources dans son Avertissement : il a puisé ses informations dans divers catalogues de bibliothèques pour les débuts de l'imprimerie, et dans le Livre de la Confrérie pour les années 1582 à 1618. À partir de 1618, date de l'établissement de la Chambre syndicale des libraires, les registres de ladite chambre lui ont fourni des renseignements circonstanciés. Brunet engage le lecteur du catalogue à considérer avec prudence toute la période antérieure à 1618.Imprimeur-libraire du duc de Berry, du Dauphin et de la ville de Paris (entre 1768 et 1789), Augustin-Martin Lottin (1726-1793) a enseigné l'art de la typographie au futur roi Louis XVI. Fort de son expérience, il s'est attaché à répertorier l'ensemble du monde du livre à Paris. Ainsi a-t-il adjoint à son catalogue un Tableau des XXXVI imprimeurs de Paris, avec la chronologie de leurs prédécesseurs, c'est-à-dire, depuis l'édit d'août 1686 qui les fixe à ce nombre, jusqu'à la présente année 1788, ainsi qu'une Notice chronologique des libraires, libraires-imprimeurs & des artistes qui se sont occupés de la gravure & de la fonte des caractères typographiques depuis l'établissement de l'imprimerie jusqu'à présent.Par ailleurs, il déclare avoir prêté une attention toute particulière aux veuves de libraires et/ou d'imprimeurs. "Les veuves, écrit-il, sont une portion précieuse de toute compagnie." (p. IV). Lottin considère que la date de réception du mari dans la profession n'est pas pertinente pour déterminer le début de l'activité d'une veuve : "La vraie date de toute veuve de négociant est celle de la mort de son mari, lorsqu'elle se décide à en continuer le commerce."(p. V). Il ajoute que les noms de baptême et de famille des veuves devraient précéder ceux de leurs maris dans les notices qui leur sont consacrées.Brunet, I, 1640. Quérard, V, 363. Graesse, II, 69. Cioranescu, XVIII, 40 883. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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