‎MACHEREAU (Philippe-Joseph)‎
‎Deux dessins originaux.‎

‎Lettre autographe datée enrichie de deux dessins originaux et relatant les affres de la critique artistique : "ça m'a mené à la névrose et à la découverte de quelques vérités vieilles comme le monde entre autre à savoir que seule la chose simple est belle et que tout ce qui est procédé est méprisable.""‎

‎s.l. (Paris) Mars 1898, 13x20cm, 4 pages sur un doiuble feuillet.‎

‎Lettre autographe datée du peintre, graveur et illustrateur Charles Huard accompagnée de deux dessins originaux représentant des gens du peuple dans leur quotidien. Pliure inhérente à la mise sous pli de la missive. Charles Huard est très pris par ses nombreuses activités : "Je me surmène un brin pour pouvoir filer après Pâques. Quoiqu'à tout prendre j'aie passé un hiver délicieux entre mon travail mes bouquins les musées et les conversations d'art, Paris commence à me peser..." et aspire à un peu plus de quiétude : "...je vois le moment de flier à Grandville. Justement pour vivre plus seul et travailler tranquillement avec le petit effort de tous les jours, tout à fait impossible à Paris." En toute franche et rude amitié, il se permet de critiquer les dernières productions de son correspondant : "Je crois entre nous que tu t'intéresses trop à la recherche des mots à la recherche systématique qui te conduira certainement à un procédé détestable à une vilaine mode d'art qui nsera bientôt vieille... Ce que je te reproche c'est t'être servi du même procédé - de la même formule dans ta nouvelle... - là où les caractères étaient bien affirmés tu t'es offensé à assembler des mots qui sonnent sonnent sonnent - et pas une ironie pas un détail de moeurs particulier quand-là je crois le souci d'art était de se préoccuper plus de la couleur des chaussettes du bonhomme que de son état d'âme..." Mais Charles Huard, afin de ménager la susceptibilité et l'affection de son ami, tempère son terrible jugement, ne se positionnant qu'à l'aune de ses connaissances picturales : "Prends de tout cela ce que tu voudras et remarque surtout que seul le côté art m'intéresse. Il te sera aisé de trouver des gens connaissant à fond la technique littéraire mais que l'oeuvre d'art préoccupent fort peu, ils sont quelquefois malfaisants." En tant qu'ainé, il tente de rasseréner son ami en relativisant les critiques nécessaires et inhérentes à toute forme d'expression artistique : "J'ai passé par des états d'âme très souvent semblables aux tiens : ça m'a mené à la névrose et à la découverte de quelques vérités vieilles comme le monde entre autre à savoir que seule la chose simple est belle et que tout ce qui est procédé est méprisable. Je suis tranquille ça te viendra aussi." Charles Huard se montre aussi chaleureux et fraternel : "J'aurais bien bien des choses à te dire encore. Je saurais bien te les dire mais quand il faut les écrire va te faire fiche. Ah si tu pouvais finir l'année à Grandville., maintenant que nous nous connaissons bien comme nous aurions ds conversations amusantes." Belle lettre autographe enrichie de deux dessins originaux de Charles Huard et disant les sentiments de l'artiste exposé aux jugements de ses contemporains. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Deux dessins originaux signés de Alain Saint-Ogan‎

‎ 2 dessins originaux (env. 17 x 12 et 15 x 12 cm), crayon et encre noire sur papier, légendes au crayon sous les dessins.‎

‎2 dessins originaux (un petit garçon au micro, monté sur une chaise tenue par une petite fille, et un clown tenant par la main deux enfants) par l'auteur de Zig et Puce ! Réalisés pour les Jeudis de la Jeunesse, émission d'Alain Saint-Ogan et Arlette Peters pour la radio-télévision française. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous. ‎

‎Deux dessins originaux au feutre noir représentant le visage de son grand ami le poète André Salmon, l'un de profil, l'autre de face, les deux affectés d'une moue triste‎

‎s.l. s.d. (circa 1960), 16x13cm, une feuille.‎

‎Deux dessins originaux au feutre noirreprésentant le visage son grand ami l'écrivain et poète André Salmon selon deux angles : l'un de profil et l'autre de face, les deux esquissant une moue triste. Le dessin, réalisé sur papier calque, est signé au feutre noir : "Carlo Rim". Une petite déchirure et légères pliures en marges de la fragile feuille de papier calque. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Deux dessins originaux aux feutres noirs représentant Lugné-Poe dont l'un est rehaussé au feutre rouge‎

‎s.l. s.d. (circa 1935), 17,5x21cm, une feuille.‎

‎Deux dessins originaux aux feutres noirs, le second rehaussé au feutre rouge de Carlo Rim représentant l'acteur et homme de théâtre Lugné-Poe de profil et portant un noeud-papillon. Les dessins sont légendés aux feutres noir et rouge Lugne-Poe, le dessin est signé Carlo Rim au feutre noir. Deux précisions manuscrites de Carlo Rim au verso du dessin "bon" et " le crâne plus plat". Carlo Rim fut un écrivain provençal "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎J’étais partout, deux dessins originaux sur double-page de Canson noir de Daniel Dezeuze. Édition originale. Exemplaire 12/15. Rare. ‎

‎Francine Marc, J’étais partout, deux dessins originaux sur double-page de Canson noir de Daniel Dezeuze, Rivières —Sète — Lagrasse, novembre 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 8 double f., 19x13,5cm + emboîtage éditeur. XV exemplaires. Exemplaire 12/XV signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Papier d’Arches. Édition originale. Il s'agit du 812e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiées en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de Pierre André Benoit, dans la continuité de la philosophie éditoriale de l'artiste alésien, le 16e de Daniel Dezeuze et le 2e avec Francine Marc. L’écrivaine Francine Marc a réalisé six livres d’artiste pour Rivières, dont deux avec Daniel Dezeuze, puis un avec chacun des artistes suivant : Jonathan Monk, Mathieu Pernot, Isabell Heimerdinger et Anna Malagrida. « Sur l’imparfait, l’inerte, le dissous, danse la vague sur la vague » Né en 1942 à Alès, dans le Gard, Daniel Dezeuze passe sa jeunesse à Montpellier où il étudie à l’école des Beaux-Arts. Entre 1961 et 1967, il voyage au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis où il découvre les œuvres des peintres abstraits de l’après-guerre ainsi que les cultures indienne et nomade. De retour en France, il s’installe à Paris et démarre alors sa véritable carrière artistique avec la série des Châssis, qui témoigne d’une recherche commune aux démarches plastiques de l’époque, à savoir la déconstruction des supports et des matériaux traditionnels de la peinture. À partir de 1968, il est l’un des fondateurs du groupe Supports/Surfaces et il crée l’année suivante avec Vincent Bioulès, Louis Cane et Marc Devade la revue Peinture, Cahiers théoriques, revue de référence pour les membres du groupe et le débat critique de ce temps. Tous travaillent à la « déconstruction » du tableau, appréhendé en tant qu’objet. Ils mettent en avant le matérialisme des œuvres, l’importance du processus de création et remettent en cause l’idéalisme pictural. Les oeuvres de Dezeuze, comme en témoigne son intervention dans le livre de PAB, L’espace à l’avant, que nous présentons ici, sont composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, filets à papillons, valises, trombones ici, évacuant la figure. De toute rareté. ‎