S.l.n.d., (Paris, Jamet Mettayer ?, [1579 - 1580], , (34) ff. (sign. A4 a2 B-H4 le dernier blanc) maroquin brun, dos fleurdelisé à nerfs, plats recouverts d'un semé de fleurs de lys dorées dans un double encadrement de deux filets dorés, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées (E. Thomas).
Reference : 233866
Recueil officiel des quatre-vingt-quinze articles qui régissent l’ordre le plus prestigieux de la monarchie, dont les deux premiers tirages furent imprimés sans lieu ni date à la suite de sa promulgation le 31 décembre 1578, parfois attribués à Frédéric Morel (30 feuillets) et Jamet Mettayer (34 feuillets, notre exemplaire).« L’ordre et milice du benoist Saint-Esprit est fondé par le roi Henri III le 31 décembre 1578, à une époque où le pouvoir royal est contesté dans le cadre des guerres de religion opposant protestants et catholiques depuis le début du XVIe siècle. Ces dernières constituent de véritables conflits civils, particulièrement violents et récurrents en France à partir des années 1560. (…) L’accession au trône de l’ambitieux duc d’Anjou, sous le nom d’Henri III, entretemps élu roi de Pologne un jour de Pentecôte, se produit en 1574 dans ce contexte pour le moins difficile. Rapidement, le jeune roi éprouve le besoin de rassembler les catholiques autour de sa personne, et va, pour ce faire, créer un certain nombre de sociétés, au premier rang desquelles l’ordre de chevalerie du Saint-Esprit. (…) Henri III s’implique dans la rédaction des 95 articles qui régissent le fonctionnement de l’ordre, placé sous le vocable du Saint-Esprit. Son élection au trône de Pologne en 1572 comme le décès de son frère Charles IX en 1574 (ce qui lui a permis d’accéder au trône de France) ayant eu lieu un jour de Pentecôte, il voit dans le fait qu’il ait été désigné deux fois roi un tel jour un appel divin à mettre fin aux guerres qui ravagent alors la France. Après son décès, l’ordre continue son existence d’une manière relativement conforme aux décisions de son fondateur jusqu’à la Révolution. Ses membres, qui ne peuvent être plus de cent, sont choisis par le roi parmi les aristocrates possédant au moins quatre degrés de noblesse et qui ont été préalablement reçus dans l’ordre de Saint-Michel. Catholiques et Français (quelques étrangers seront admis toutefois à partir du XVIIe siècle), ils sont fait chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit au cours d’une cérémonie dont le faste se perpétue au cours des siècles suivants (Fig. 3), et doivent satisfaire aux devoirs qui leur sont imposés de ce fait (œuvres de charité, prières répétitives, participations régulières à la messe ou port systématique de la croix de l’ordre conférée par le roi). » (Anne Labourdette, Arts & Sociétés, n°124 Les textiles de l’ordre du Saint-Esprit).Titre orné des armes d'Henri III (armes de France et de Pologne accolées) répétées à la fin de la table (verso feuillet a2), bandeaux, fleurons et culs-de-lampe le tout gravé sur bois.Bel exemplaire grand de marges réglé à l’encre brune parfaitement établi par Thomas en maroquin havane semé de fleurs de lys.Provenance : Joseph Renard (Catalogue 1881, n°1531) et Xavier de Roche du Teilloy, avec ex-libris. Notice bibliographique à l’encre rose sur une garde. Une note au crayon assure également que la mention ancienne, quasi effacée, figurant sur le titre du volume serait « la signature du Roy ». Quelques pâles rousseurs.Brunet, III, 1126 ; Saffroy, I, 4932 ; Rothschild, III, 2489.Recueil officiel des quatre-vingt-quinze articles qui régissent l’ordre le plus prestigieux de la monarchie, dont les deux premiers tirages furent imprimés sans lieu ni date à la suite de sa promulgation le 31 décembre 1578, parfois attribués à Frédéric Morel (30 feuillets) et Jamet Mettayer (34 feuillets, notre exemplaire).« L’ordre et milice du benoist Saint-Esprit est fondé par le roi Henri III le 31 décembre 1578, à une époque où le pouvoir royal est contesté dans le cadre des guerres de religion opposant protestants et catholiques depuis le début du XVIe siècle. Ces dernières constituent de véritables conflits civils, particulièrement violents et récurrents en France à partir des années 1560. (…) L’accession au trône de l’ambitieux duc d’Anjou, sous le nom d’Henri III, entretemps élu roi de Pologne un jour de Pentecôte, se produit en 1574 dans ce contexte pour le moins difficile. Rapidement, le jeune roi éprouve le besoin de rassembler les catholiques autour de sa personne, et va, pour ce faire, créer un certain nombre de sociétés, au premier rang desquelles l’ordre de chevalerie du Saint-Esprit. (…) Henri III s’implique dans la rédaction des 95 articles qui régissent le fonctionnement de l’ordre, placé sous le vocable du Saint-Esprit. Son élection au trône de Pologne en 1572 comme le décès de son frère Charles IX en 1574 (ce qui lui a permis d’accéder au trône de France) ayant eu lieu un jour de Pentecôte, il voit dans le fait qu’il ait été désigné deux fois roi un tel jour un appel divin à mettre fin aux guerres qui ravagent alors la France. Après son décès, l’ordre continue son existence d’une manière relativement conforme aux décisions de son fondateur jusqu’à la Révolution. Ses membres, qui ne peuvent être plus de cent, sont choisis par le roi parmi les aristocrates possédant au moins quatre degrés de noblesse et qui ont été préalablement reçus dans l’ordre de Saint-Michel. Catholiques et Français (quelques étrangers seront admis toutefois à partir du XVIIe siècle), ils sont fait chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit au cours d’une cérémonie dont le faste se perpétue au cours des siècles suivants (Fig. 3), et doivent satisfaire aux devoirs qui leur sont imposés de ce fait (œuvres de charité, prières répétitives, participations régulières à la messe ou port systématique de la croix de l’ordre conférée par le roi). » (Anne Labourdette, Arts & Sociétés, n°124 Les textiles de l’ordre du Saint-Esprit).Titre orné des armes d'Henri III (armes de France et de Pologne accolées) répétées à la fin de la table (verso feuillet a2), bandeaux, fleurons et culs-de-lampe le tout gravé sur bois.Bel exemplaire grand de marges réglé à l’encre brune parfaitement établi par Thomas en maroquin havane semé de fleurs de lys.Provenance : Joseph Renard (Catalogue 1881, n°1531) et Xavier de Roche du Teilloy, avec ex-libris. Notice bibliographique à l’encre rose sur une garde. Une note au crayon assure également que la mention ancienne, quasi effacée, figurant sur le titre du volume serait « la signature du Roy ». Quelques pâles rousseurs.Brunet, III, 1126 ; Saffroy, I, 4932 ; Rothschild, III, 2489. - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
33 01 43 26 71 17
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
S.l.n.d. (Paris, Jamet Mettayer ?, (1579-1580). In-4 (24,1 x 16,5 cm) de (34) ff. (sign. A4 a2 B-H4 le dernier blanc), maroquin brun, dos fleurdelisé à nerfs, plats recouverts d'un semé de fleurs de lys dorées dans un double encadrement de deux filets dorés, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées (E. Thomas).
Recueil officiel des quatre-vingt-quinze articles qui régissent l’ordre le plus prestigieux de la monarchie, dont les deux premiers tirages furent imprimés sans lieu ni date à la suite de sa promulgation le 31 décembre 1578, parfois attribués à Frédéric Morel (30 feuillets) et Jamet Mettayer (34 feuillets, notre exemplaire).« L’ordre et milice du benoist Saint-Esprit est fondé par le roi Henri III le 31 décembre 1578, à une époque où le pouvoir royal est contesté dans le cadre des guerres de religion opposant protestants et catholiques depuis le début du XVIe siècle. Ces dernières constituent de véritables conflits civils, particulièrement violents et récurrents en France à partir des années 1560. (…) L’accession au trône de l’ambitieux duc d’Anjou, sous le nom d’Henri III, entretemps élu roi de Pologne un jour de Pentecôte, se produit en 1574 dans ce contexte pour le moins difficile. Rapidement, le jeune roi éprouve le besoin de rassembler les catholiques autour de sa personne, et va, pour ce faire, créer un certain nombre de sociétés, au premier rang desquelles l’ordre de chevalerie du Saint-Esprit. (…) Henri III s’implique dans la rédaction des 95 articles qui régissent le fonctionnement de l’ordre, placé sous le vocable du Saint-Esprit. Son élection au trône de Pologne en 1572 comme le décès de son frère Charles IX en 1574 (ce qui lui a permis d’accéder au trône de France) ayant eu lieu un jour de Pentecôte, il voit dans le fait qu’il ait été désigné deux fois roi un tel jour un appel divin à mettre fin aux guerres qui ravagent alors la France. Après son décès, l’ordre continue son existence d’une manière relativement conforme aux décisions de son fondateur jusqu’à la Révolution. Ses membres, qui ne peuvent être plus de cent, sont choisis par le roi parmi les aristocrates possédant au moins quatre degrés de noblesse et qui ont été préalablement reçus dans l’ordre de Saint-Michel. Catholiques et Français (quelques étrangers seront admis toutefois à partir du XVIIe siècle), ils sont fait chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit au cours d’une cérémonie dont le faste se perpétue au cours des siècles suivants (Fig. 3), et doivent satisfaire aux devoirs qui leur sont imposés de ce fait (œuvres de charité, prières répétitives, participations régulières à la messe ou port systématique de la croix de l’ordre conférée par le roi). » (Anne Labourdette, Arts & Sociétés, n°124 Les textiles de l’ordre du Saint-Esprit). Titre orné des armes d'Henri III (armes de France et de Pologne accolées) répétées à la fin de la table (verso feuillet a2), bandeaux, fleurons et culs-de-lampe le tout gravé sur bois.Bel exemplaire grand de marges réglé à l’encre brune parfaitement établi par Thomas en maroquin havane semé de fleurs de lys. Provenance : Joseph Renard (Catalogue 1881, n°1531) et Xavier de Roche du Teilloy, avec ex-libris. Notice bibliographique à l’encre rose sur une garde. Une note au crayon assure également que la mention ancienne, quasi effacée, figurant sur le titre du volume serait « la signature du Roy ». Quelques pâles rousseurs.Brunet, III, 1126 ; Saffroy, I, 4932 ; Rothschild, III, 2489.