‎DOUETTE-RICHARDOT (Nicolas).‎
‎De la Pratique de l'agriculture ;. ou Recueil d'essais et d'expériences dont le succès est constaté par des pièces authentiques ; contenant le développement (demandé par la Société d'agriculture du département de la Seine) des moyens employés, avec économie, dans le dessèchement des marais, dans la distribution des eaux, le défrichement des montagnes et des terrains incultes, les pépinières, semis et plantations, et diverses améliorations. Avec des observations sur l'acacia, sur la greffe, sur la coupe des bois, et sur la plantation des bords des routes. Publié par Nicolas Douette-Richardot, cultivateur à Langres, département de la Haute-Marne ; et rédigé, d'après ses mémoires, par Richardot l'aîné, juge de paix du canton de Verzy, département de la Marne‎

‎Paris, A.-J. Marchant, 1806 in-8, [2] ff. n. ch., xliij pp., 594 pp., demi-basane fauve mouchetée, dos lisse orné de filets, pointillés, guirlandes et étoiles dorés, pièce de titre cerise, coins en vélin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). Rousseurs.‎

Reference : 233732

‎Unique édition, très rare (ni Quérard ni Monglond n'ont vu réellement d'exemplaire).L'affirmation de Monglond selon laquelle Douette-Richardot n'est qu'un pseudonyme de Pierre-Antoine de Laloy (1749-1846) se trouve contredite par les recherches les plus récentes. L'homme a bel et bien existé, et les renseignements fournis au feuillet de titre sont exacts : né le 21 janvier 1767 à Fouvent-le-Château (aujourd’hui Fouvent-le-Haut, Haute-Saône) dans une famille bourgeoise, Nicolas Douette-Richardot voyagea beaucoup dans sa jeunesse pour apprendre l’agriculture, avant de se fixer définitivement en Haute-Marne ; il se maria en 1793 à Saint-Martin-lès-Langres où le couple logea, puis à Brevoines où il mourut le 28 février 1843. A partir de 1801, il s’installa comme marchand de bois. Se trouvant un jour à Valpelle pour ses affaires, il décida brusquement de changer de métier en décidant le dessèchement du marais local jusqu’alors jugé irréductible, puis mit en pratique son expérience acquise au cours de ses voyages, sur de nombreux terrains incultes ou peu valorisés laissés à sa disposition par des propriétaires bienveillants, et travaillera même dans la Marne et la Meuse. Mais il opère surtout en Haute-Marne et plus particulièrement d’abord dans l’arrondissement de Langres. On connaît aujourd’hui l’ensemble de son œuvre haut-marnaise, considérable, grâce au soin qu’il a pris de publier les rapports qu’il envoie conjointement au ministre de l’intérieur et à la Société libre d’agriculture du département de la Seine dès 1802, ainsi que par les rapports effectués par les membres de la Société d’agriculture du département de la Haute-Marne.Quérard II, 586 (donne par erreur 1808 comme date d'édition). Monglond VII, 963.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎