Lausanne, Editions Rencontre, 1967 in-12, 565 pp., bradel percaline bleue (A. Burkhardt).
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Lausanne, Editions Rencontre, 1967, fort in-12, 565 pp, notes bibliographique, chronologie sommaire de la CTF, iconographie, table des principaux noms de personnes, reliure percaline bleu nuit de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, jaquette, bon état
Société "secrète" démarquée de la franc-maçonnerie, la C.T.F. fut la dernière organisation de ce type dans le mouvement ouvrier révolutionnaire en France ; s'y rencontrèrent notamment Aristide Briand, Paul Lafargue, Fernand Pelloutier, Marcel Sembat. — "II ne faut ni exagérer ni sous-estimer le rôle des sociétés secrètes, mais il convient de ne pas les oublier. C'est ce qui est arrivé à la Chevalerie du Travail francaise (C.T.F.) constituée à l'imitation et sur le modèle des Knights of Labor (K. of L.) américains et belges. C'est la dernière en date des organisations du type clandestin qui aient existé dans le mouvement socialiste ouvrier-révolutionnaire de notre pays. Par son recrutement sélectionné, par son appareil rituel qui en faisait une sorte de franc-maçonnerie prolétarienne et révolutionnaire, ce fut même plus qu'une organisation : un Ordre, marquant très bien sur le plan des groupements l'un de ces aspects religieux du Socialisme dont l'étude reste à faire. Marquant aussi un retour aux structures et pratiques secrètes des groupements démocratiques de la monarchie de juillet et du Second Empire afin de pouvoir se livrer en marge des organisations publiques à l'action révolutionnaire, non pas seulement en paroles, mais en fait. La C.T.F. s'insère chronologiquement dans les dernières années du XIXe siècle et le début du XXe. Elle a vécu à peine une dizaine d'années (du 23 novembre 1893 a l'année 1911) et n'a été en fait vraiment active que six ans. C'est peu, bien qu'en raison de l'intense et riche floraison du socialisme français de l'époque, ces années puissent compter double ou triple. Dans ce court laps de temps, du fait de son existence en dehors et au-dessus des groupements d'idéologie similaire, la C.T.F. a préfiguré l'Unité syndicale et l'Unité socialiste. Mieux et plus, elle est parvenue a faire de ses éléments intellectuels et manuels, soit inorganisés, soit affiliés a un syndicat, une coopérative, une loge maçonnique, un groupe libertaire, libre penseur ou socialiste, de toutes obédiences, une expérience originale et unique de symbiose des forces prolétariennes d'avant-garde qui n'a pas été renouvelée." (Introduction)
RENCONTRE. 1967. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 564 pages - quelques dechirures sur la jaquette au niveau des tranches.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945
Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945