‎FAVRE (Joseph).‎
‎Dictionnaire universel de cuisine.. Encyclopédie illustrée d'hygiène alimentaire. Modification de l'homme par l'alimentation. Plus de 3500 recettes. Près de 5000 articles. Près de 800 figures dans le texte. Le dictionnaire comprend l'étymologie, la synonymie en trois langues, l'histoire, l'analyse chimique de tous les aliments naturels et composés, les propriétés hygiéniques appropriées aux âges et aux sexes, d'après le besoin réclamé par l'individu ; le régime, les prophylactiques, les eaux minérales, la climatologie, les aliments respiratoires, les cuisines végétarienne, assyrienne, grecque, romaine, française, anglaise, allemande ; la recette des mets, entremets, confiserie, pâtisserie, glacerie, distillerie et conserves alimentaires ; la biographie de tous les cuisiniers illustres et la terminologie culinaire. Première édition. - Deuxième tirage‎

‎Paris, Librairie-imprimerie des Halles et de la Bourse de commerce, s.d. (1894) 4 vol. in-4, demi-chagrin cerise, dos à nerfs fleuronnés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Étiquette et trace d'étiquette au dos, petits frottements.‎

Reference : 231437

‎Le premier tirage avait commencé de paraître en 1883 par fascicules, et l'ensemble fut achevé en 1889-91, ne formant alors que deux volumes.La préface est de Charles Monselet, et le début du volume IV est occupé par un long et intéressant exposé sur "L'approvisionnement, les cuisines et le service de table de LL. MM. l'Empereur Alexandre III dans le voyage à travers les Russies en 1888".Le cuisinier valaisan Joseph Fabvre (1844-1903), très originale figure aux opinions libertaires, ami de Gustave Courbet, Élisée Reclus, Bakounine, etc., fut l'un des premiers journalistes gastronomiques, lançant en 1877 le premier journal culinaire écrit par un cuisinier. Il a pour titre La Science culinaire, et fut publié pendant 7 ans à l'adresse de Genève. C'était aussi un progressiste attaché, dans son métier même, à développer la santé de l’enfant et de la famille. Aussi, dans ce gigantesque répertoire, n'oublie t-il pas les régimes, le végétarianisme, les propriétés curatives des plantes et demeure t-il persuadé qu’une nourriture saine est meilleure qu’une ordonnance médicale. Toutes ces vues étaient nouvelles, et méritent d'être soulignées.I. A-B : [3] ff. n. ch., XV pp., un f. n. ch., 444 pp., texte sur deux colonnes, avec les illustrations dans le texte. - II. C-F : VIII pp., pp. 453-940, [4] ff. n. ch. de réclames. - III. G-N : [4] ff. n. ch., pp. 949-1426, [5] ff. n. ch. (table des mesures et réclames). - IV. O-Z : [3] ff. n. ch., XL pp., pp. 1429-1940, [4] ff. n. ch. de réclames.Bitting, 154-155 (notre tirage). Vicaire 356-57 (ne cite que le premier volume, car l'ouvrage était en cours de publication au moment de la sortie de la bibliographie).Cachet de la bibliothèque de la Bourse du travail de Paris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎