Paris, Librairie de Prévôt, 1841 in-12, 188 pp., demi-veau bleue, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Mouillure.
Reference : 229202
Suivant immédiatement le célèbre opuscule Qu'est-ce que la propriété ? (1840 - c'est le "premier mémoire"), l'ouvrage précise la pensée fort mouvante de Proudhon sur le sujet. L'on sait que le théoricien a oscillé entre des conceptions en soi radicalement différentes de la nature et de la place de la propriété dans la société. Mais ici, l'on se trouve encore dans la première période, résumée malheureusement de façon un peu simple par l'adage "La propriété, c'est le vol" : sont récusées tant la possession collective qu'individuelle des moyens de production, et critiqués leurs usages oisifs. La pensée de l'auteur sera ensuite complétée par L'Avertissement aux propriétaires, et les Explications présentées au ministére public sur le droit de propriété (1841-1842), qui peuvent être considérés respectivement comme les troisième et quatrième mémoires. La doctrine exposée ne préjuge pas des évolutions ultérieures de Proudhon, puisqu'il finira par considérer la propriété comme le meilleur rempart de la liberté face à la toute-puissance étatique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Garnier Frères 1848, in-12 broché, 155 p. (bon exemplaire bien frais et non coupé) Peu fréquente deuxième édition (l'originale est de 1840) de ce prolongement de son titre le plus fameux :si l'esclavage, c'est l'assassinat, alors la propriété, c'est le vol...
GARNIER FRERES. 1848. In-12. Broché. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 155 pages - Dos quais-manquant.. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
Classification Dewey : 320-Science politique
Paris, Garnier frères, 1848 2 parties en un vol. in-12, XVI-252 pp., un f. n. ch. de table, 155 pp. demi-basane blonde, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Coiffes usées.
Edition populaire, très contextuelle (on est en pleine révolution sociale de 1848) de ce manifeste qui fut originellement tiré à petit nombre en 1840 pour les membres de l'Académie de Besançon. Le "second mémoire" est composé par la Lettre à M. Blanqui sur la propriété, parue en 1841, et est considéré comme un tout autre ouvrage, même s'il porte sur un sujet identique.Il est de bon ton de réhabiliter Proudhon de nos jours, mais la critique certes assez radicale que Marx en donna garde sa pertinence : par rapport ici à la notion de propriété, il est assez difficile de cerner sa position, tiraillée entre les deux formules célèbres "La propriété, c'est le vol" (pp. 1 et 2 de notre livre), et "La propriété, c'est la liberté", qui, quoiqu'on veuille, sont assez antinomiques, sauf à ne pas parler de la même réalité, ce que l'auteur a tenté de gloser ultérieurement. Il reste que, dans cette première élaboration de sa doctrine, celle que l'on retiendra et qu'on lui opposera en 1848-1849, Proudhon refuse la propriété tant individuelle que collective.En français dans le texte, 260.Relié à la suite, du même auteur : De la Célébration du dimanche, considérée sous les rapports de l'hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité (sujet proposé par l'Académie de Besançon). Troisième édition. Paris, Garnier frères, 1848, VIII-72 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT