S.l., s.d. (vers 1900) in-16 oblong (12 x 20 cm), [20] ff. n. ch., 27 ff. vierges, toile grège moderne, dos lisse muet (reliure de l'époque).
Reference : 228984
Petit carnet renfermant 20 dessins à l'encre de Chine, signés E. Mazéas, et représentant diverses scènes caricaturales, légendées ou non. Elles tournent généralement autour du mariage, des prostituées, des femmes.La date peut se déduire de celle figurant sur un calendrier à la caricature du f. [11]. Il n'a rien été trouvé sur ce Mazéas. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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La perle de la collection des caricatures de 1870-71 PILOTELL.
Reference : 10407
(1879)
Londres, Imp. Delatre, Howland st. 23, 1879. 1 vol. in-folio de 1 titre, 19 planches et 1 table gravés, maroquin rouge, dos lisse orné, large roulette dorée d'encadrement sur les plats, titre frappé au centre (reliure anglaise de l'époque).
Exemplaire personnel de Pilotell. Cet album n'a été tiré qu'à cinquante exemplaires. Georges Pilotell, dessinateur-lithographe (1845-1918), issu d'une famille bourgeoise de Poitiers, est venu à Paris poursuivre ses études ; il gagna sa vie en donnant des caricatures aux journaux et essuya quelques condamnations sous l'Empire. Le graphisme était pour lui une manière concrète d'exprimer les pensées nées de l'actualité et il demandait pour l'artiste une totale liberté : lorsqu'on lui défendit sous le Siège de Paris de publier un dessin qui représentait Villemessant directeur du Figaro, sous les traits d'un proxénète et d'un espion, il protesta dans la Patrie en danger. Fondateur du Gamin de Paris en 1867, puis de la Caricature en 1870, Pilotell collabora à l'Eclipse, à la Parodie, au Hanneton puis au Bouffon. Sous la Commune, il s'auto-proclama délégué pour les Beaux-Arts au Musée du Luxembourg. Commissaire de Police, Pilotell procéda à des arrestations, celle de Chaudey notamment. En mai 1871, il put s'enfuir, se réfugia à Genève d'où il fut expulsé en juillet 1873, et par Milan gagna Bruxelles, La Haye, Rotterdam, Augsbourg, enfin se fixa en Londres où il gagna sa vie en dessinant dans les journaux de mode.« Comme tout exilé politique, Pilotell menait une existence précaire et par l'édition d'eaux-fortes tentait d'améliorer un sort peu enviable. Ce qui est sûr, c'est que son album fut tiré à cinquante exemplaires, dont une dizaine à peine, éparpillés de par le monde, se sont conservés dans les bibliothèques privées. Un des exemplaires faisait partie de la collection du chancelier Bismarck » (Ch. Feld, préface à la réédition, Paris, 1969).D'après Quentin-Bauchart (Berleux, la Caricature politique en France pendant la guerre, le siège de Paris et la Commune) « c'est la perle de la collection des caricatures de 1870-71 ; collection de toute rareté ».Très bel exemplaire annoté par l'auteur sur les feuilles de garde, relié luxueusement dès sa parution sur son lieu de publication par Pilotell lui-même qui choisit une fois à Londres d'ajouter un e à la fin de son nom (Pilotelle). Berleux, 149 et 217 ; Maitron VIII, p. 188 ; Le Quillec, 1986.
( Dessin d'Humour - Caricatures ) - David Levine - Jean Duché.
Reference : 12311
(1969)
Editions Stock 1969. In-8 cartonnage éditeur bleu, de 156 pages au format 25,5 x 19,5 cm. Plats et intérieur frais. Complet de la superbe jaquette illustrée avec de nombreuses et très belles caricatures de David Levine. Dos de cette dernière, insolé. Recueil de caricatures en noir de présentées par Jean Duché. Superbe état général. Edition originale. Précieux exemplaire avec rare et cordiale dédicace autographe, datée et signée, de David Levine. Ces dernières sont très rares.
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S.l.n.d. , [Paris, Imprimerie Bernard}, 1878-1881. 148 caricatures ()la plupart sur double-page) en 1 vol. in-4, demi-basane rouge, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Collection de 148 caricatures coloriées issues des publications satiriques rédigées et illustrées par Lavrate, Le Monde amusant et Le Monde comique.Le Monde plaisant fut fondé le 13 juillet 1878 puis changea de titre après quelques numéros. En 1885, le Monde comique parut irrégulièrement et cessa sa publication le 12 septembre (n° 383).Avec cette publication d'un genre nouveau, illustrée de caricatures à pleine page ou sur double-page, en couleur et rehauts à l'aquarelle, Lavrate obtint un réel succès. Très proche de la vie quotidienne des Français, il croquait ses compatriotes sans concession : scènes de moeurs populaires, vie rurale, fantaisies militaires, le tout d’un caractère assez vulgaire, parfois scatologique. Quelques rares charges politiques, mais de nombreuses caricatures anti-cléricales.« Aux lecteurs. Les charges, les pochades à l’aquarelle n’ont pu entrer, à cause de leur prix assez élevé, que dans les collections de quelques amateurs plus ou moins favorisés de la fortune (...) Nous sommes arrivés à pouvoir donner toutes les semaines, pour 25 cent., non seulement une aquarelle-charge qui s’est toujours vendue 3 fr., mais à y ajouté un journal que nous rendrons aussi amusant que possible ».Lavrate mourut à Paris en 1888 ; dessinateur lithographe, il fut l'inventeur des réclames et questions illustrées. Emile Bayard déclare à son propos en 1900 : « Voici de la charge bien grossière, d'un goût peu délicat mais qui cependant fait rire par son intention de gaieté débordante, par sa fantaisie sans limites, grâce au caractère très accessible du commun de ces croquis lourds, enluminés à la diable, soulignés à point par une légende très appropriée. Ses planches en couleurs tapissent encore les murs à la campagne ».Bel exemplaire ; charnière fendue, petits frottements à la reliure, menues déchirures marginales à quelques planches.Jones, 87 ; Grand-Carteret, 588, 642, 653.
( Emile Zola - Caricatures - Affaire Alfred Dreyfus ) - Henri Lebourgeois .
Reference : 30832
(1883)
Paris E. Bernard et Cie, Imprimeurs-Editeurs 1898. In-4 relié de 33 pages au format 25,5 x 18,5 cm. Elégante reliure d'époque demi toile rouge à coins avec plats en papier marbré. Dos rond avec pièce de titre, fleuron doré, date et filets dorés au bas. Plats avec infimes frottis et tassements aux coins. Intérieur parfait. Contient les 2 séries de 16 planches en couleurs, de caricatures, se moquant Emile Zola, réalisées par H. Lebourgeois ainsi que la page de titre avec au verso les titres des 32 illustrations. Ces dernières sont toutes montées sur onglet. L'ouvrage, anti-dreyfusard, sera publié au plus fort de l'affaire Dreyfus, fin 1898. Chaque caricature reprend le titre d'un livre de Zola : l'Assommoir ( Zola vomissant contre un mur ) - Nana ( Zola écoutant derrière la porte ) - Pot-Bouille ( Zola séduisant la cuisinière ) - la Terre ( Zola remontant son pantalon ) - l'Argent ( Zola se courbant devant un financier à bicorne de polytechnicien ) - La Curée ( Zola à quatre pattes dévorant la motte de beurre avec un chien et un porc ) - Lourdes ( Zola assis et indécis entre la selle de la science et celle de la foi ), La Débâcle ( Zola, en italien, quitte Paris en courant vers Bordeaux ) - Germinal ( Zola contemple une femme qui montre son postérieur à un soldat ) - Le Rêve ( Zola en académicien ) - La Confession de Claude ( Zola en bateleur de foire tape sur un tambour sur lequel sont inscrit les mots " J'accuse " ), etc...Sur la dernière caricature, Edouard Drumont et Henri Rochefort, conduise Zola ligoté sous une camisole de force, chez les fous à l'Hôpital Sainte-Anne. Il s'agit de la seule illustration portant une légendé : " Conclusion ... Et ce sera justifié ". Rarissime édition originale, complète, en superbe état général.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
, , 1850-1853. 1. Feu de Saint Priest. Sa vie s'est passée dans l'occupation des gens de lettres. 2-3. Cher Filippi / Mia caro Filippi (21 x 13 cm). 4. Duporc emprisonné dans un castel fortifié se sauve à l'aide d'une échelle de cordes que lui fournit Coélina et le monstre du Lot. 5. Saint Priest étant mort d'une indigestion de pains à cacheter, Duporc pleure sur son cadavre (21 x 13 cm). 6. Pagès Duporc jurant pour la 30e fois sur le Coran qu'il ne reverra plus Coelina ! (21 x 13 cm).7. Émile Pagès dit Bergeron, il s'amusait après 1830 à arquebuser le tyran. 8. La marquis de la Pailleterie (Alexandre Dumas). 9. Dupin le dramaturge après un succès douteux. 10. O chétifs écrivains vous êtes tous des cuistres moi seul François Laurent protège les ministres. 11. Le marquis de Flèche en l'air. 12. Xavier aima beaucoup, c'est ce qui l'a tué (Xavier de Montépin). 13. De Lamartinière baron de Fénouillet. 14. Le baron de Truffe-Molle. 15. Ah tu ne vas pa t'envoler petit oiseau. 16. Nicolle après son voyage en Grèce. 17. Louis Lurine. 18. École des Flamboyants (Ballue peintre). 19. Reviens dans la Prairie Messager du Printemps. 20. Orphelin Boyer. Sans soeur. 20 aquarelles originales sous serpente (30 x 20 cm sauf mention contraire) contrecollées sur carton fort montés sur onglet, en 1 vol. in-folio, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Un album inédit de caricatures.Cet album réunit vingt portraits-charge dessinés et peints par Léon Paillet, une figure singulière de la fin de la Monarchie de Juillet et de la IIe République. Connu principalement comme auteur dramatique et publiciste – ou plus précisément comme « canardier », selon l’expression de l’époque –, Paillet s’est également distingué par ses talents de caricaturiste. Félix Rybeyre, dans Les Grands journaux de France (1862), souligne cet aspect de son œuvre en le comparant aux maîtres de la caricature tels que Nadar, Cham et Carjat : « M. Léon Paillet […] s’amusait à croquer la charge des représentants dans une galerie grotesque digne du crayon de ces spirituels caricaturistes de notre époque. »Les gouaches inédites de cet album confirment l’acuité de son trait et son mordant, rappelant les grands noms évoqués par Rybeyre. Bien que reconnu de son vivant pour ses caricatures, aucune autre trace de ses œuvres picturales n’a été retrouvée, ce qui confère à cet album une valeur patrimoniale exceptionnelle.Un témoin de son temps.Léon Paillet croqua nombre de ses contemporains, parmi lesquels Alexandre Dumas – qui le mentionne brièvement dans ses Mémoires –, le comte de Saint-Priest, Louis Lurine et le député Pagès de l’Ariège. Il côtoyait ces figures publiques à l’Assemblée nationale, où il avait ses habitudes en tant que chroniqueur.Dans ses Souvenirs de la tribune des journalistes (1848-1852), Philibert Audebrand décrit la célèbre « Mare aux Canards », un coin de la Salle des Pas-Perdus fréquenté par les journalistes :« Cette Mare aux Canards avait aussi ses dignitaires […]. Parmi eux, ce pauvre et joyeux Léon Paillet […]. » Baptisé « Canardin » par Edmond Texier, Paillet était une figure centrale de ce groupe de chroniqueurs, dont l’humour et l’inventivité marquèrent l’époque.Un dramaturge prolifique.Parallèlement à ses activités journalistiques et artistiques, Paillet fut l’auteur de nombreux vaudevilles et pièces de théâtre, dont : Le Cabaret de la Veuve (en collaboration avec Jules de Prémaray) ; Deux âmes de feu ! ! ! ; Edmond Kean ou La Vocation d’un artiste ; L’Île de Crète ou les Lois de Minos ; Le Joaillier de Münich.Il rédigea également des oeuvres plus légères et satiriques, comme Banquet donné au Rocher de Cancale et l’argotique Voleurs et volés, publié à titre posthume en 1855.Un destin tragique et un héritage discret.Léon Paillet succomba au choléra en 1854, laissant derrière lui une oeuvre éclectique. Son nom figure au Panthéon Nadar sous le numéro 167, témoignage posthume de son influence. Cet album de caricatures, rare vestige de son talent graphique, offre un aperçu unique de son esprit incisif et de son regard critique sur la société et les personnalités de son époque.