S.l., 11 octobre 1822 in-4, écrit au recto, en feuille.
Reference : 226675
Émouvante lettre personnelle écrite par le naturaliste à son ami l'homme de lettres et naturaliste Jean-Florimond Boudon de Saint-Amans (1748-1831), né à Agen comme lui, à la suite de la mort de sa "fille" :"La perte si inattendue de notre ange nous a condamnés à une douleur éternelle : plaignez nous, mon cher Saint-Amans, plaignez l'ami de votre jeunesse, plaignez son fils ; nous sommes bien malheureux. Nous avons d'abord voulu ne plus revoir la maison de campagne où la foudre a frappé mon enfant. Mais nous n'avons pu ensuite nous résoudre à nous éloigner pour toujours de l'endroit où repose ma fille adorée".Il y a à ce propos une petite difficulté : les biographes affirment que Lacépède n'eut pas d'enfants de son mariage en 1795 avec Anne-Huberte-Charlotte Jubé de La Pérelle (1760-1801), et qu'il avait à cause de cela obtenu d'adopter le fils du premier lit de sa femme, Auguste-Jean-Charles Gauthier (1780-1872), qui releva ensuite le titre de comte de Lacépède (en 1826, après la mort de son beau-père). La jeune femme dont il s'agit est donc la première épouse de ce dernier, Victoire-Alphonsine Sandrie de Jouy, née le 10 novembre 1780, et effectivement décédée le 18 septembre 1822 à Épinay-sur-Seine, et donc la bru de Lacépède.Il est à noter que Saint-Amans participa, avec Lacépède (1756-1825), son grand ami et protecteur), Lacuée de Cessac (1752-1841) et Lamouroux père, à la fondation de l'académie d'Agen. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
06 46 54 64 48
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
Genève, Albert Skira, 1970, in-8 br., 150 p., coll. "Les Sentiers de la création, 5", illustrations photos, couverture à rabats, nom manuscrit en page de garde, bon état.
Approche sémiologique de la culture japonaise. Voir le sommaire sur photos jointes.
Marguerittes (30), Equinoxe, 1992, in-8 br. (22 x 22), 107 p., coll. "Métamorphoses", abondante iconographie, bon état.
Max Baumann, à la suite de longues et fructueuses recherches, présente les différents sites qui cernent le bassin d'Arcachon, de Lège au camp américain, en passant par Claouey, Les Jacquets, Piquey, Piraillan, Le Canon, L'Herbe, La Villa Algérienne, sans oublier l'île aux Oiseaux. À partir d'une iconographie savante - et pour la plupart inédite - l'auteur ressuscite, par l'image, les différents aspects de la vie quotidienne des habitants de la presqu'île. De nombreux collectionneurs passionnés - des Ferretcapiens enthousiastes - ont aidé Max Baumann membre du conseil d'administration de la Société historique du Pays de Buch, à réunir les archives de la mémoire collective de cette partie de la presqu'île.
Tirésias, 1994, in-8 br. (16 x 23), 205 p., nouvelle édition, préfaces de André Jarrot et Jacky Desquesnes, photos, illustrations de Jean Chaudeurge, cartes, couverture à rabats, mention manuscrite en page de garde, très bon état.
L'ouvrage d'André Mazeline, dernier chef départemental des FFI de l'Orne avant la Libération, représente une photographie exceptionnelle de l'action de la Résistance dans le sud de la Normandie. La première édition est parue en 1947 à la Ferté-Macé. Sans négliger la présentation des différentes composantes de la Résistance organisée, de l'été 1940 au printemps 1944, celui que l'on appelle "Marsouin" dans la clandestinité, dresse un bilan qu'il qualifie modestement de "récapitulatif et sommaire" de l'action des FFI de ce département avant le Débarquement. Il présente ensuite, de manière aussi rigoureuse et détaillée que possible, avec les sources collectées et rassemblées par ses soins auprès des chefs de secteurs, les principaux épisodes de la sanglante bataille livrée par les FFI de l'Orne aux côtés des Alliés, du 6 juin au 20 août 1944. Ce n'est pas en historien, mais en témoin et acteur direct de la lutte souterraine, toujours dangereuse, contre l'occupant allemand, qu'André Mazeline écrit ces pages. Son seul but a été d'honorer la mémoire des hommes et des femmes de la Résistance qui ont tout donné, jusqu'à leur vie, pour rétablir la liberté et la démocratie. "Clandestinité" demeure un outil précieux et rare contre l'oubli, que l'on se doit de transmettre toujours et encore à la jeunesse de France.
La Découverte, 1990, in-8 br. (13,5 x 22), 528 p., coll. "Textes à l'appui/ série histoire contemporaine", avant-propos de Jean Maitron, très bon état.
Ce livre, vendu à plus de 65 000 exemplaires depuis sa réédition en 1967 dans la "Petite collection Maspero", reste un grand classique. Son auteur, acteur et témoin de la Commune de Paris, se mit au travail au lendemain de la défaite et ce travail dura vingt-cinq ans. Il a enquêté avec acharnement auprès de tous les survivants, dans l'exil à Londres, en Suisse, puis consulté tous les documents disponibles à l'époque. Le résultat est cette "somme", qui n'est pas seulement un récit historique événementiel, de l'insurrection à la répression : elle est un tableau de tous les courants de la pensée sociale, de tous les affrontements internes, un bilan des réalisations ou des tentatives, "mesures éparses, tôt dispersées au vent de la lutte et des divergences, mesures significatives pourtant", qui caractérisent, pour Jean Maitron, cette Commune qui fut "un trait d'union plutôt qu'une coupure dans l'histoire du mouvement ouvrier français". "La dernière barricade des journées de Mai, écrit Lissagaray, est rue Ramponneau. Pendant un quart d'heure, un seul fédéré la défend. Trois fois il casse la hampe du drapeau versaillais. Pour prix de son courage, le dernier soldat de la Commune réussit à s'échapper. "La légende veut que ce dernier combattant anonyme ne fut autre que Lissagaray lui-même : tant il est vrai que chez lui la modestie de l'historien va toujours de pair avec la ténacité et l'intransigeance du militant. Voir le sommaire sur photos jointes.
Presses Universitaires de Grenoble, 1995, gr. In-8 br. (16 x 24),507 p., voll. "Résistances", nouvelle édition augmentée établie par Olivier Vallade, préface du général Alain Le Ray, cartes de Nora Esperguin, planches photos, h.-t., couverture à rabats, bon état.
C’est en 1979 que deux historiens grenoblois, Suzanne et Paul Silvestre, avaient évoqué dans un ouvrage remarquable "Les enfants du refus". Ceux-ci, réfractaires à la loi vichyssoise du 16 février 1943 sur le STO (Service du Travail Obligatoire) firent naître et se développer dans notre département la Résistance intérieure dans la France occupée. Des insoumis de la Relève aux bataillons de la Libération, c’est toute la geste maquisarde qui revit en ce livre fervent. Les Presses Universitaires de Grenoble et le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère vous présentent aujourd’hui une réédition de cet ouvrage grâce auquel anciens résistants ou amateurs d’histoire pourront entretenir la mémoire de ceux qui, dans la diversité des réseaux, des mouvements ou des groupes, furent les artisans d’un combat décisif contre l’Allemagne nazie. Cette réédition, établie avec le concours d’Olivier Vallade, correspondant de l’Institut d’histoire du temps présent pour l’Isère, est enrichie d’une iconographie et de cartes inédites ainsi que d’un index exhaustif où tous les acteurs de cette histoire se retrouveront cités. Voir le sommaire sur photos jointes.