Lyon et Paris, 1826 - 1849 15 pièces en un vol. in-8, demi-basane verte, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre noire, tranches mouchetées (reliure du XIXe ).
Reference : 226315
Exceptionnel recueil, d'une grande cohérence, sur les institutions d'"enfermement" dans le Lyonnais sous la Monarchie de Juillet, qu'elles soient à finalité thérapeutique ou répressive ; la plupart de ces pièces sont très rares :I. TERME (Jean-François) : Enfants trouvés. Discours de réception à l'Académie de Lyon. Lyon, Imprimerie de L. Boitel, 1836, 20 pp. Le médecin lyonnais Jean-François Terme (1791-1847) avait pris la direction du conseil d'administration des Hospices civils de Lyon le 15 février 1832.II. PERRIN (Théodore) : Rapport à la Société de médecine de Lyon, sur l'ouvrage de MM. Terme et Monfalcon, intitulé Hvistoire statistique et morale des enfants trouvés, lu dans la séance du 9 avril 1838. Paris, Crochard, Lyon, Giberton et Brun [Imprimerie de Louis Perrin], 1838, 43 pp. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, à l'Académie de médecine et à Lyon. Théodore Perrin (1795-1880) était le médecin de l’institut des sourds-muets de Lyon, ainsi que de l'hospice des incurables d'Ainay, fondé par sa sœur Adelaïde. C'est également le frère de l'imprimeur Louis Perrin.III. Les Enfants trouvés. Articles publiés dans la Gazette de Lyon. Lyon, Jean-Baptiste Pélagaud, 1846, [2] ff. n. ch., 63 pp. Aucune notice au CCF.IV. Société de patronage pour les enfants pauvres de la ville de Lyon et de ses faubourgs. Statuts. Lyon, Imprimerie de L. Boitel, s.d., 8 pp. Aucun exemplaire au CCF.V. GRANDPERRET (Claude-Louis-Théodore) : L'Instruction primaire dans le département du Rhône. Lyon, Imprimerie de Gabriel Rossary, 1837, 96 pp. Curieusement aucun exemplaire au CCF, d'autant que Claude-Louis Grandperret (1791-1854) fut inspecteur de l'instruction primaire de l'Académie de Lyon à partir de 1835. VI. BOLO (Jean-Dominique) : Rapport sur l'état actuel de l'instruction primaire dans le canton de Limonest, suivi de quelques considérations générales d'amélioration, lu au comité primaire de ce canton, dans sa séance du 18 septembre 1832, présidée par M. le préfet du Rhône. Lyon, Imprimerie de A. Brunet, 1832, 24 pp. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, Lyon et Saint-Chamond.VII. TERME : Considérations sur les secours publics aux indigens malades dans la ville de Lyon. Lyon, Louis Perrin, 1826, 26 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Lyon).VIII. Hospices civils de Lyon. Lyon, Imprimerie de Marle aîné, s.d. [1845], 8 pp.IX. BOTTEX (Alexandre) : Programme et plan pour la construction de l'Asile public des aliénés du Rhône. Lyon, Guilbert et Dorier [Imprimerie de Louis Perrin], 1847, 31 pp., avec un plan dépliant hors texte. Au CCF, exemplaires à la BnF et à Lyon. Alexandre Bottex (1796-1849) devint médecin chef du quartier des aliénés de l'Antiquaille en 1842. Cette même année, il fut également nommé inspecteur des aliénés du département du Rhône. X. EXBRAYAT (Jean-Baptiste-Jules) ; POTTON (Ferdinand-François-Ariste) : Plan et projet d'un hospice d'aliénés pour le département du Rhône, présentés en 1847à M. Le Préfet et aux membres du Conseil général de ce département, aux administrateurs des hôpitaux et hospices civils de la ville de Lyon. Lyon, Imprimerie de Barret, 1847, 32 pp., avec un grand plan dépliant en couleurs. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Grenoble). La loi sur les aliénés de 1838 faisait obligation aux départements de posséder chacun un hospice pour les malades mentaux. Jules Exbrayat (1806-1857) avait été l'architecte de l'Hôpital de l'Antiquaille.XI. POTTON : De l'Hospice de l'Antiquaille, des vices de son organisation présente ; des changements, des réformes qu'il réclame pour répondre à l'esprit de la loi, au voeu des fondateurs et aux besoins de la population lyonnaise. Lyon, Louis Perrin, 1845, 77 pp. Au CCF, exemplaires à la BnF, à la BIUM et à Lyon. François-Ferdinand-Ariste Potton (1810-1869) exerça à l'hôpital de l'Antiquaille à Lyon de 1839 à 1856.XII. [POTTON :] Lettre sur les travaux du jury médical du département du Rhône. Lyon, Ch. Savy jeune [Imprimerie Rodanet], 1849, 16 pp. Lettre adressée au directeur de la Gazette médicale de Lyon, en date du 28 mars 1848. Un seul exemplaire au CCF (Lyon).XIII. MUNARET (Jean-Marie-Placide) : Dispensaire spécial pour le traitement des vénériens indigents de la ville de Lyon ; son but et ses moyens. Lyon, Imprimerie de L. Boitel, 1841, 32 pp. Placide Munaret (1805-1877) avait fondé, en 1840, un dispensaire à Lyon, consacré au traitement gratuit des maladies vénériennes dans la classe indigente et dans la classe ouvrière. XIV. BONNARDET (Louis) : Rapport sur le règlement des prisons de Lyon, présenté à Monsieur le ministre de l'intérieur, au nom de la Commission des prisons [Avec :] Règlement des prisons de Lyon. Lyon, Imprimerie de L. Boitel, 1838, 50 pp., 126 pp., avec un tableau dépliant hors texte. Louis Bonnardet (1793-1872) était maire de Saint-Priest (Isère), et président de la Commission des prisons.XV. [BARBE DE MARBOIS (François) :] Observations sur les votes de quarante-un conseils généraux de département, concernant la déportation des forçats libérés ; présentés à Monsieur le Dauphin, par un membre de la Société royale pour l'amélioration des prisons. Paris, Imprimerie royale, 1828, 76 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Collectif ; DUCHESSE DE MAZARIN, Louise-Jeanne de DURFORT DE DURAS
Reference : 66238
(1779)
1 vol. in-8 cartonnage vert d'époque recueillant 35 pièces manuscrites de différents formats, relatives aux dépenses faites dans le Duché de Mazarin Année 1779 à 1780
Plusieurs pièces sont signées de Louise-Jeanne de Durfort de Duras, Duchesse de Mazarin (1735-1781), l'un des plus grandes collectionneuses de son temps. Les autres pièces sont signées par son "Intendant et Fondé de la Procuration générale" de Madame la Duchesse de Mazarin, et certaines également signées par Dayot, Procureur et Receveur Général du Duché. Ce recueil de pièces relatives aux dépenses du Duché de Mazarin (ancien duché de Rethel devenu Duché de Mazarin de 1683 à la Révolution), est indiqué sous le numéro 360 du Catalogue de vente des manuscrits et livres de la Succession de l'historien et marchand Amans-Alexis Monteil (1769-1850). On peut également relever sur le premier feuillet manuscrit la mention manuscrite "ex collectione Mesr. A Claudin", où l'on reconnaît la signature du grand expert et érudit Anatole Claudin (1833-1906), qui a barré sur la pièce de titre au premier plat la mention "Mt. apprt. à Mr. Monteil" et a apposé sa signature sur la droite. Bon état (la couverture a été plastifiée dans la seconde partie du XXe siècle, bon état par ailleurs) pour ce recueil de belle provenance.
Rare édition originale de ce recueil de pièces par l’érudit normand Moisant de Brieux, considéré comme l’un des plus grands poètes de son temps. Caen, Jean Cavelier, 1671. In-12 de (1) f.bl., (6) ff., 179 pp., (1), (1) f.bl. Relié en plein maroquin rouge, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs finement orné, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Lortic Fils. 140 x 80 mm.
Rare édition originale de ce recueil de pièces par l’érudit normand moisant de Brieux, considéré comme l’un des plus grands poètes de son temps. Catalogue Ruble, 559 ; Bulletin Morgand et Fatout, 6983 ; Brunet, III, 1791 ; Frère, Manuel du bibliographe normand, 155. « Edition originale, rare, de ce recueil de prose et de vers, renfermant entre autres un curieux morceau intitulé : ‘Cy est ly traitie de Chevalerie à tous allans et venans, translaté du latin en langue vulgaire’ (en l’année 1377) ». (Ruble) « Les poésies de Moisant de Brieux se composent de stances, d’odes, de sonnets, d’énigmes, d’épigrammes et de madrigaux. Les pièces en prose, qui occupent les pp. 103-172, ont plus d’intérêt que les pièces en vers. Elles sont presque toutes consacrées à l’étude de notre vieille langue, que le poète normand cultivait avec prédilection. On y trouve notamment le texte d’un ‘Traité de Chevalerie, à tous allans et venans’, qui, dit le texte, fut mis en français en l’an 1377. Le volume se termine par un ‘Tombeau de mademoiselle de La Luzerne et de monsieur de Ruqueville, son frère’. Mlle de La Luzerne était la correspondante ordinaire de Moisant de Brieux, celle à qui étaient adressées ses recherches philologiques ». (Catalogue Rothschild, n°1907). « Elevé dans la religion réformée, Jacques Moisant de Brieux (né en 1614 à Caen, mort en 1674 dans la même ville) fit ses études dans l’université de Sedan, dont tous les maitres professaient le protestantisme. Après avoir été quelque temps conseiller au Parlement de Metz, de Brieux revint à Caen, où florissait alors une foule de savants ; à leur exemple, il se livra avec ardeur à la culture des lettres. Il rassemblait chez lui tous les savants de Caen : Huet, Bochart, Tannegui Lefèvre, Heinsius, Chapelain, La Roque, Ségrais, etc. Ces réunions qui avaient lieu le lundi de chaque semaine et dans lesquelles on discutait des points d’histoire et de littérature, donnèrent naissance à l’Académie de Caen. M. de Brieux correspondait avec une partie des savants de l’Europe ». (Frère, Manuel du bibliographe normand, 154). Anobli par Louis XIV en 1644, Moisant reçoit ses lettres en 1665 confirmant sa noblesse « pour l'estime et la réputation qu'il s'est acquises parmi les Savants et les Gens de Lettres ». Plus que personne, il ranima le goût des lettres par la fondation de l’Académie des Belles-lettres de Caen (1652) qui s’est perpétuée sous ce titre. Moisant de Brieux passe pour un des meilleurs poètes latins de son temps ; Bayle, qui jugeait Moisant de Brieux « le plus grand poète qui fut en France et fort versé dans les Belles Lettres », parle de ses vers avec les plus grands éloges… « Tous les ouvrages de Moisant de Brieux sont rares et recherchés » ajoute Frère dans son Manuel du bibliographe normand. Bel exemplaire de cette rare œuvre littéraire finement relié en maroquin rouge par Lortic Fils. D’après nos recherches, seules 3 Institutions publiques françaises possèderaient cette originale : les Bibliothèques de Caen et de Rouen, et la B.n.F.
Sans lieu, , 1735. In-4 manuscrit (17 x 22 cm) de (1)-399-(6) pp. à 16 lignes par page, table, veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches dorées sur marbrure, triple filet doré d'encadremnt et fleurons aux angles sur les plats, signet de soie vert (reliure de l'époque).
Précieux recueil calligraphié de pièces satiriques daté 1735 qui couvre une période courte mais riche en événements dont le mouvement convulsionnaire autour de la tombe du diacre François de Pâris (1727-1732) ou la célèbre affaire de la demoiselle Cadière et du Père Girard (1731) accusé de subornation, traduits en épigrammes et chansons anonymes :Observations sur la Déclaration du Roy du 24 may 1730 au sujet de la bulle Unigenitus, Mémoire qui a causé la disgrâce de Messieurs les ducs d'Epernon et de Gesvres, Parodie de la lettre écrite le 22 juillet 1730 par le Père Girard à la demoiselle Cadière - Chanson sur l'air que je regrette mon amant, Chanson sur le Père Girard et Mademoiselle Cadiere sur l'air La Faridondon, Fable du Corbeau et de la colombe, Sonnet de Mademoiselle Cadière, Imprécations contre le Parquet du Parlement d'Aix, Épitaphe de Monsieur Paris par un jésuite, Épigramme au sujet de la fermeture du Cimetière de Saint Médard, Chanson sur Monsieur Herault Lieutenant Général de Police, Chanson sur la mort du Père Girard, Chanson sur l'exil de Monsieur l'abbé Pucelle, Lucifer dédommagé sur les miracles de Monsieur l'abbé Pâris, Chanson sur le voyage de Voltaire à Philisbourg par Monsieur de Montcrif etc.« Le poème satirique au XVIIIe siècle (…) se décline de mille manières. Ces textes se réclament des genres littéraires les plus divers, étant souvent des parodies de formes connues (…) on les chantera sur des airs à la mode, que ce soit "Joconde", "l’air des Pendus", "l’Alleluia". Le texte satirique surgit de nulle part, l’auteur anonyme se gardant bien de se faire connaître pour d’évidentes raisons. (…) il s’est trouvé des collectionneurs plus systématiques pour recueillir soigneusement toute cette littérature clandestine, parfois en se contentant d’accumuler les supports qui leur sont tombés entre les mains, dans un grand désordre d’écritures et de formats de papier. Cette pratique de collecte, à l’usage, se révèle plus rare qu’on ne pourrait le penser. Plus souvent les amateurs fortunés ont chargé un copiste de transcrire ces textes dispersés en leur donnant l’uniformité d’une écriture unique et la régularité de la disposition chronologique. Preuve que l’on tient à ces recueils, ils sont assez souvent par la suite enchâssés dans de superbes reliures. Ainsi naissent les « chansonniers » aux titres divers (Recueil de chansons choisies en vaudevilles pour servir à l’histoire anecdote ; Recueil de pièces sur les affaires du temps ; Recueil de poésies historiques et satiriques, chansons, parodies et autres pièces sur les affaires du temps et différents sujets, etc.) mais ayant même finalité. Il se trouvera même pour finir des « libraires » pas trop regardants sur le respect dû aux règlements de la police des livres pour donner forme imprimée à ces petits textes en des anthologies aux formes variées. Mais cet ultime avatar demeure marginal et on peut dire qu’une caractéristique fondamentale de cette production multiforme est d’être restée manuscrite » (Henri Duranton).Pâles mouilures marginales sur quelques feuillets, épidermures sur le plat supérieur et large mouillure sur le plat inférieur, coins émoussés.Henri Duranton, Textes versifiés satiriques du XVIIIe siècle, Université Jean Monnet Saint Étienne, 2012.
A Londres [Rouen], aux dépens de la Compagnie, 1741. 2 ouvrages reliés en 1 vol. in-12 (163 x 97 mm) de 1 f. bl., 3 ff. n.fol. et 212 pp. ; 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 60 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré havane, plats jansénistes, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons et fleurons stylisés dorés, filets dentelés dorés, palette dorée en queue, jeu de petits filets obliques dorés sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
Edition en partie originale. Jolies pages de titre à la sphère. Réunion en un volume des Recueil et Nouveau recueil de pièces fugitives. ''La première édition du Recueil paru en 1740 et fut immédiatement condamnée par arrêt du conseil. Depuis cette publication, le nombre de poésies de Voltaire s'est considérablement augmenté. A chaque réimpression, soit séparée, ou faisant partie des premières éditions des oeuvres de l'auteur, Voltaire a nécessairement ajouté ce qui, dans les unes comme dans les autres, ne se trouvait pas dans la précédente. D'un autre côté, des éditeurs sont venus qui avaient recueilli des pièces qui n'étaient point encore connues et les ont fait imprimer''. (in Quérard). Quérard X, Bibliographie voltairienne, 89. Angles émoussés. Léger manque superficiel pouvant affecter coupes et coiffes. Coiffe supérieure arasée. Pièce de titre absente. Quelques rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition. Rare.
Paris, s.d. (1796-1802) 33 pièces en 4 vol. in-8, veau blond moucheté, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison cerise et vertes, encadrement de triple filet doré sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure un peu postérieure).
Très intéressant recueil factice qui réunit, sous des pages de titre à l'encre de Chine (au début des volumes I et IV), un grand nombre de pièces rares, imprimées séparément et concernant l'activité de l'Institut de France, tant littéraire que scientifique, ou artistique. Elles sont réparties d'une façon peu intelligible entre les différents volumes, qui ne suivent pas nécessairement l'ordre chronologique. On notera spécialement la présence des quatre premiers rapports sur l'activité de l'Institut, pour les années IV-VII (pièces 12-15).I. Années V-IX.1. DELISLE DE SALES (Jean-Baptiste-Claude) : Mémoire [Second mémoire / Troisième et dernier mémoire] sur la destitution des cinq membres de l'Institut, Carnot, Barthélémy, Pastoret, Sicard et Fontanes, demandée par le gouvernement, à la suite des événements révolutionnaires du 18 Fructidor (25 ventôse an VIII [16 mars 1800], 25 Germinal an VIII [15 avril 1800], 20 Floréal an VIII [10 mai 1800], viij pp., 30 pp., avec interversion des pp. v-viij, placées après le texte ; pp. 35-94 ; pp. 95-158, 4 pp.). Martin & Walter, 9971. Cioranescu, XVIII, 22 840. Édition originale. - 2. Rapport fait à la Société d'agriculture du département de la Seine, sur la nécessité de conserver l'établissement rural de l'ancienne ménagerie de Versailles ; par une commission spéciale composée des citoyens Chaptal, Moreau de St-Méry, Grégoire, Duquesnoy et Chassiron (s.d., 15 pp.). - 3. Observations de la Société d'agriculture du département de la Seine, sur un article inséré dans le n° 276 du Moniteur (Imprimerie de Ballard, an VIII, 15 pp.). - 4. Rapport de l'Institut national sur un Mémoire envoyé par la Société d'agriculture du département de la Seine, relativement à la nécessité de conserver l'établissement rural de la Ménagerie de Versailles (Imprimerie de Ballard, an VIII, titre, 19 pp.). - 5. CAMUS (Armand-Gaston) : Conseil des Cinq-Cents. Projet de résolution, présenté au nom d'une commission spéciale, sur la manière de disposer des livres étant dans les dépôts littéraires. Séance su 27 Floréal, an V [16 mai 1797] (Imprimerie nationale, Floréal an V, 3 pp.). MW 6024. - 6. CAMUS : Discours prononcé à la séance générale de l'Institut national, le 5 Fructidor an VII [22 août 1799], en présentant la nouvelle édition d'Anacharsis, et quelques autres ouvrages (s.d., 4 pp.). MW 6046. - 7. CHANORIER (Jean) : Mémoire sur un drap bleu teint en laine, et fabriqué avec les toisons du troupeau de race pure d'Espagne établi à Croissy-sur-Seine (Imprimerie de la République, Thermidor an VII [août 1799], 6 pp.). - 8. PONCE (Nicolas) : Discours qui a remporté le prix d'histoire proposé par l'Institut national de France, décerné dans sa séance publique du 15 Vendémiaire an IX [7 octobre 1800], sur cette question : Par quelles causes l'esprit de liberté s'est-il développé en France, depuis François Ier jusqu'en 1789 ? (Baudouin, Frimaire an IX [décembre 1800], [2] ff. n. ch., 63 pp.). Quérard VII, 260. - 9. PONCE : Mémoire sur cette question, proposée par l'Institut national : Quelles ont été les causes de la perfection de la sculpture antique, et quels seroient les moyens d'y atteindre ? (Baudouin, Frimaire an IX [décembre 1800], titre, 70 pp. - 10. Correspondance de l'astronome Edme-Sébastien Jeaurat (...) avec le Bureau des longitudes, établi par décret du 7 Messidor de l'an III [25 juin 1795] (Imprimerie de la veuve Panckoucke, s.d. [1800], 8 pp., un f. n. ch.). - 11. [AVISSE (Jean-Baptiste) :] Requête présentée par un aveugle à des hommes éclairés. À l'Institut national des sciences et arts (Imprimerie des aveugles-travailleurs, s.d., 4 pp.). Un seul exemplaire au CCF (Assemblée nationale). Très rare. Avisse (1771-1802) fut professeur de grammaire et de logique à l'Institut des aveugles de Valentin Haüy et directeur de l'Institut des aveugles travailleurs.II. Année V.12. Compte rendu et présenté au Corps législatif, le 1er jour complémentaire de l'an IV [17 septembre 1796], par l'Institut national des sciences et arts, (...) contenant l'apperçu du progrès des sciences, et l'analyse des travaux des diverses classes de l'Institut pendant la première année de son établissement. Imprimé par ordre des deux Conseils (Imprimerie nationale, an V, 200 pp.). - 13. Compte rendu et présenté au Corps législatif, le 5e jour complémentaire de l'an V [21 septembre 1797], par l'Institut national des sciences et arts, (...) contenant l'apperçu du progrès des sciences, et l'analyse des travaux des diverses classes de l'Institut pendant la seconde année de son établissement. Imprimé par ordre des deux Conseils (Imprimerie nationale, an VI, titre, 174 pp.III. Années VI-VII.14. Compte rendu et présenté au Corps législatif, le 2e jour complémentaire de l'an VI [17 septembre 1796], par l'Institut national des sciences et arts, (...) contenant l'apperçu du progrès des sciences, et l'analyse des travaux des diverses classes de l'Institut pendant la troisième année de son établissement. Imprimé par ordre des deux Conseils (Baudouin, an VII, [2] ff. n. ch., 202 pp. - 15. Compte rendu et présenté au Corps législatif, le 4e jour complémentaire de l'an VII [20 septembre 1799], par l'Institut national des sciences et arts, (...) contenant l'apperçu du progrès des sciences, et l'analyse des travaux des diverses classes de l'Institut pendant la quatrième année de son établissement. Imprimé par ordre des deux Conseils (Baudouin, an VIII, [2] ff. n. ch., 159 pp.IV. An IX et an X.16. DUVAL (Amaury) : Des Sépultures. Ouvrage couronné par l'Institut national (veuve Panckoucke, an IX, viij pp., 88 pp. Quérard II, 743. Amaury-Duval est le nom de plume de Charles-Alexandre-Amaury Pineux-Duval (1760-1838), diplomate, historien et archéologue, qui a beaucoup écrit sur Paris. Un de ses fils sera le peintre Amaury-Duval, avec lequel il ne faut pas le confondre. - 17. MULOT (François-Valentin) : Discours qui a partagé le prix proposé par l'Institut national de France, au nom du gouvernement, et décerné le 15 vendémiaire an IX [7 octobre 1800], sur cette question : Quelles sont les cérémonies à faire pour les funérailles, et le règlement à adopter pour le lieu de la sépulture ? (Imprimerie-librairie, an IX, VIII pp., 90 pp. MW 25 520. - 18. RONESSE (Auguste-Jérémie) : Projet pour les sépultures (Debray, an IX, titre, 44 pp.). - 19. FRAMERY (Nicolas-Étienne) : Discours qui a remporté le prix de musique et déclamation, proposé par la classe de littérature et beaux-arts de l'Institut national de France, et décerné dans sa séance du 15 Nivôse an X [5 janvier 1802], sur cette question : Analyser les rapports qui existent entre la musique et la déclamation ; déterminer les moyens d'appliquer la déclamation à la musique, sans nuire à la mélodie (Pougens, an X, [2] ff. n. ch., 51 pp., 4 pp. de musique notée). - 20. TOULONGEON (François-Emmanuel d'Emskerque de) : De l'Esprit public. Mémoire désigné pour être lu à la dernière séance de l'Institut national (s.d., titre, 22 pp.). - 21. LEROY (David) : Mémoire sur le Moeris (Imprimerie de Stoupe, Messidor an X [juillet 1802], 28 pp., avec une planche hors texte). - 22. PALISSOT (Charles) : Lettre adressée à la classe de littérature et de beaux-arts de l'Institut national, le 18 Frimaire an VI [8 décembre 1797] (Imprimerie de Stoupe, an VI, 8 pp.). - 23. LE BLOND (Auguste-Savinien) : Notice historique sur la vie et les ouvrages de Jean-Étienne Montucla, auteur de l'Histoire des mathématiques (...) ; présentée à ladite Société [d'agriculture de Seinte-et-Oise], en sa séance du 25 Nivôse an VIII [15 janvier 1800] (Pluviôse an VIII [février 1800], titre, 24 pp.). - 24. LEBLOND : Notice historique sur la vie et les ouvrages de Noël-François de Wailly, membre de l'Institut national (Imprimerie de Madame Huzard, s.d. [1802], 16 pp.). - 25. RENOU (Antoine) : Notice des ouvrages et de la vie du citoyen Antoine, architecte, membre de l'Institut national (...) ; lue à la séance du 9 Nivôse de la Société libre des sciences, lettres et arts (s.d., 14 pp.). - 26. LUSSAULT (Claude-Thomas de) : Notice historique sur défunt Jacques-Denis Antoine, architecte des Monnoies, membre de l'Institut national, lue à l'assemblée générale du Lycée des Arts, le 27 Fructidor an IX [14 septembre 1801] (Imprimerie du Journal des bâtimens civils, des monumens et des arts, Vendémiaire an IX - 1801, titre, 17 pp.). - 27. DAZINCOURT (Joseph-Jean-Baptiste Albouy, dit) : Notice historique sur Préville, membre honoraire de l'Institut national, et comédien français (Imprimerie de Giguet, an VIII, 23 pp.). - 28. [MASSON (Charles-François-Philibert) :] Ode sur l'adulation poétique adressée à l'Institut national par l'auteur des Hélvétiens (s.d. [1800], [4] ff. n; ch., avec un envoi autographe "au citoyen Camus", soit Armand-Gaston, ancien Constituant, cf. infra). - 29. MONGEZ (Antoine) : Tribunat. Discours prononcé dans la séance du 15 Frimaire an X [6 décembre 1801] (Imprimerie nationale, Frimaire an X, 3 pp.). - 30. BRIQUET (Fortunée) : Ode sur la mort de Dolomieu, précédée d'une notice sur ce naturaliste, et suivie d'une lettre du secrétaire de la classe de littérature et beaux-arts de l'Institut national de France, à l'auteur (Charles Pougens, an X - 1802, 23 pp. imprimées sur papier bleuté, avec placement des pp. 21-23 après le titre). Marguerite-Ursule-Fortunée Bernier, épouse Briquet (1782-1815), née à Niort, forme une figure des plus originales dans les lettres françaises : après avoir reçu une éducation des plus soignées, elle adhéra jeune aux idées républicaines et épousa à l'âge de 15 ans Hilaire-Alexandre Briquet (1762-1833), ancien prêtre constitutionnel et professeur à l'école centrale de Niort. Dès l’âge de 16 ans, elle publiait déjà des poésies et des calendriers en l’honneur des femmes. À Paris, elle fréquenta le salon de Fanny de Beauharnais et celui d’Anne-Marie du Boccage. Ses œuvres poétiques furent essentiellement publiés dans l’Almanach des Muses et la Bibliothèque française de Charles de Pougens. - 31. BRANCAS DE LAURAGUAIS (Louis-Léon-Félicité de) : Lettres aux CC. Lebreton et Cuvier, d'Institut national, à l'occasion de l'éloge du C. Darcet (Madame Huzard, Henrichs, Desenne, an X, 22 pp.). - 32. PATRIN (Eugène-Louis-Melchior) : Patrin, membre-assopcié de l'Institut, candidat pour la place de membre-résident, vacante dans la section de minéralogie (s.d., 4 pp., avec un envoi autographe au citoyen Camus). Aucun exemplaire au CCF. Rarissime imprimé de candidature, en fait un travail de ville, non mis dans le commerce, mais distribué aux sollicités. - 33. PATTE (Pierre) : Énumération des ouvrages de P. Patte, architecte, adressée aux différens membres de l'Institut national des sciences et des arts (Imprimerie de Langlois, s.d., 15 pp.). Aucun exemplaire au CCF (mais l'INHA possède le manuscrit). Le recueil se termine par un faire-part de décès (celui de l'acteur Dubus-Préville), par un feuillet imprimé de sollicitation (par La Chabeaussière), et enfin par une adresse manuscrite de courrier ("Au citoyen Camus, archiviste de la République") qui confirme que l'ensemble a été réuni par l'ancien Constituant, cheville ouvrière de la Constitution civile du clergé.Bel exemplaire, composé pour son usage personnel par Armand-Gaston Camus (1740-1804), lui-même membre de l'Institut (cf. l'envoi des pièces 28 et 32). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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