‎CHANCEL (Napoléon).‎
‎Félonie politique et usuraire. Mémoire à mes concitoyens contre M. St-Romme, ex-représentant de l'Isère, avec une dédicace et un appendice sur un de ses collèges par Napoléon Chancel, transporté politique à Lambessa..‎

‎Aubenas, Imprimerie Cheynet, s.d. (1858) in-8, 30 pp., broché sous couverture d'attente de papier bleu. Seconde couverture salie.‎

Reference : 225905

‎Unique édition, peu commune.Agitateur politique professionnel et brièvement préfet de la Drôme à la faveur des événements de février 1848, le Valentinois Auguste-Napoléon-Cyprien Chancel (1808-1883) était parvenu à se brouiller avec tous les députés républicains de son département, spécialement avec l'avocat François-Henri Saint-Romme (1796-1862), auquel l'opposait aussi un conflit d'ordre privé : en effet, ce dernier avait accepté de se charger de la défense de son pays dans un procès pour outrage et de déposer une caution de 2000 francs, qu'il dut acquitter lorsque son client se fut soustrait à la justice.Comme Saint-Romme avait fait mettre un séquestre sur la succession des parents de Chancel afin de récupérer les 2 000 francs dus depuis 1834, le vibrion, interné à Lambèse depuis juillet 1855, obtint du gouvernement impérial le droit de revenir dans le Dauphiné pour y défendre ses intérêts. Son avocat fut d'ailleurs un légitimiste, Casimir de Ventavon. Après plusieurs années de procédures et d'attaques pamphlétaires contre son créancier, Chancel perdit finalement tous ses procès.Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Grenoble et Valence). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎