‎[FORTIN (François)].‎
‎Les Ruses innocentes. dans lesquelles se voit comment on prend les oyseaux passagers, & les non passagers : & de plusieurs sortes de bêtes à quatre pieds. Avec les plus beaux secrets de la pêche dans les rivières & dans les estangs. Et un traité très-utile pour la chasse. Et la manière de faire tous les rets & les filets qu'on peut s'imaginer. Le tout divisé en cinq livres, avec les figures. Ouvrage très-curieux, utile & recréatif pour toutes sortes de personnes qui font leur séjour à la campagne. Par F. F. F. R. D. G. [= Frère François Fortin, religieux de Grandmont], dit le Solitaire inventif‎

‎Paris, Charles de Sercy, 1688 in-4, [8] ff. n. ch. (titre, dédicace à François Daix, avertissement, préface, privilège, table des chapitres), 445 pp., 12 pp., avec 66 planches gravées sur bois à pleine page n'interrompant pas le chiffrage (dont 9 en dépliant), basane fauve, dos à nerfs, pièce de titre, gardes coquille refaites (reliure du XIXe s.). Mouillure en bas des premiers ff. et en marge des ff. 185-377, déchirure au f. 89-90, sans perte de lettre.‎

Reference : 225567

‎Il s'agit de la deuxième édition de cet ouvrage célèbre (la première est de 1660), reprenant exactement la même iconographie, de style très archaïque tant pour la technique (la gravure sur bois n'était alors plus guère utilisée en-dehors des ouvrages de métiers ou populaires), que pour la représentation des pièges, armes et autres instruments.François Fortin (1592-1661) était religieux de l'Ordre (érémitique) de Grandmont. Il avait été employé par ses supérieurs comme taxidermiste et cette obédience explique sans doute son intérêt pour la chasse.Thiébaud, 408-409. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎