Paris, Librairie centrale [Imprimerie de Pihan Delaforest], 1835 in-8, 32 pp., cartonnage de papier noisette granité, dos lisse, pièce de titre cerise (reliure de la fin du XIXe s.). Traces de décoloration en haut des plats.
Reference : 225527
Unique édition, peu commune, de cette féroce satire qui reprend la figure emblématique du Robert Macaire, symbole du le bandit, de l'affairiste sans scrupule, typique de la Monarchie de Juillet, sans moeurs et sans éducation, apparu pour la première fois dans L'Auberge des Adrets (1823) de Benjamin Antier, et popularisé après sa reprise en 1832 par Frédérick Lemaître. Ici, ce sont Robert Macaire et son ami Bertrand qui se font critiques d'art en commentant les oeuvres exposées au Louvre : "Viens voir les tableaux, dit Macaire à Bertrand, j'improviserai des vers, je te dirai ma pensée en chants poétiques, en langage des dieux". Le résultat est d'un comique parfait (encore que naturellement contextualisé), les deux compères multipliant bourdes et grossièretés devant chaque tableau examiné. La conclusion générale donne le ton de l'élévation sublime de la critique macarienne : "C'Muséum peut-être sans égal, / Des arts on dit que la France est reine, / Hier je l'ai lu dans un journal. / Mais c'est égal quand je m'promène / D'vant ces tableaux ; ils m'font d'la peine ; / Parol', je ne puis voir sans soucis / Gaspiller, gâcher tant d'toil' grise, / Quand je sais qu'on trouve à Paris / Tant d'pauv'gens qui n'ont pas de chemise."Au CCF, exemplaires seulement à la BnF et à Rouen. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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