Paris, Me Champetier de Ribes, s.d. (vers 1911) in-4, [6] ff. n. ch., comprenant la reproduction de deux tableaux de Detaille, sous serpentes volantes, en feuilles.
Reference : 224165
Imprimé contenant la proposition de vente d'une propriété sise à Ville-d'Avray, mais qui insiste en fait sur la présence dans l'escalier principal de deux esquisses de tableaux célèbres d'Édouard Detaille (1848-1912) :1° L'Enterrement du général Damrémont, en version longue Service funèbre du général Damrémont, célébré le 18 octobre 1837, devant la brèche de Constantine, le lendemain de l'assaut, exposé au salon de 1910 et dont la version définitive est conservée au Château de Vincennes, dans le Pavillon du Roi.2° Haut les têtes (représentation du colonel Lepic à Eylau le 8 février 1807), peinte en 1893, acquise en mai 1894 par le Duc d'Aumale et actuellement propriété du Musée de Chantilly, depuis 1897. La scène est célèbre, mettant en scène Louis Lepic, un des héros de la Révolution française et de l'épopée napoléonienne. Engagé dans les dragons en 1781 à seulement quinze ans et demi, il s'illustra tout d'abord à partir de 1793 dans le camp révolutionnaire par sa mansuétude durant la guerre de Vendée, sauvant des civils et recueillant une enfant de trois ans lors d'un combat contre l'Armée catholique et royale. Son deuxième haut fait, représenté dans le tableau, eut lieu durant la bataille d'Eylau : voyant des grenadiers à cheval baisser la tête face au déluge de balles ennemies, il s'élève le plus possible sur son cheval et, narguant le danger, s'écrie : "Haut les têtes ! La mitraille n'est pas de la merde !"L'ensemble (domaine et oeuvres) appartenait à la célèbre demi-mondaine Émilie-Louise Delabigne, dite Valtesse de La Bigne (1848-1910). Très enrichie par son activité, elle avait acquis une somptueuse maison à Ville-d'Avray dans laquelle elle recevait le Tout-Paris et où étaient accrochés des tableaux commandés au peintre Édouard Detaille figurant les membres fictifs de la "famille de la Bigne" qu'elle s'était entièrement inventée. La demeure elle-même, toujours subsistante, était une maison construite en 1901 après démolition de la maison d'Augustine Brohan, édifiée en 1853 sur une parcelle du parc du château de Thierry. La chapelle néo-gothique, vestige de la première construction, subsista jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. L'intérieur de la maison avait été décoré par les artistes Majorelle (École de Nancy) et Galand. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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