‎[PESTE EN PROVENCE] ROQUELAURE (Antoine-Gaston de)‎
‎De par le Roy.‎

‎Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1720) in-4, 3 pp., en feuille. ‎

Reference : 223138


‎Du 10 octobre 1720 : nouvelle instruction du duc de Roquelaure (1656-1738), commandant en chef dans la province de Languedoc, pour prévenir les progrès de la contagion à partir de la Provence : "Étant informé que la contagion fait journellement des progrès en Provence ; s'étant étenduë, tant en la ville d'Aix, que dans des lieux au-delà de la Durance, d'où elle peut se communiquer dans le Comtat d'Avignon : & étant nécessaire de prendre de nouvelles précautions pour empêcher qu'elle ne se communique aussi en Languedoc ..." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎PLATON / DU BELLAY, Joachim‎

Reference : LCS-13867

‎Le Timée de Platon, traittant de la nature du monde, & de l’homme, & de ce qui concerne universellement tant l’ame, que le corps des deux : translaté de Grec en Fraçois, avec l’exposition des lieux plus obscurs & & difficiles. Par Loys le Roy dit Regius. Plutarque de la creation de l’ame, que Platon descrit en son Timee. (Achevé d’imprimer le 23 mars 1581). Précieux volume comportant 59 pièces poétiques de Joachim du Bellay, ainsi que la seconde édition française du Timée de Platon‎

‎Exemplaire très pur conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque. PLATON. Le Timée de Platon, traittant de la nature du monde, & de l’homme, & de ce qui concerne universellement tant l’ame, que le corps des deux: translaté de Grec en Fraçois, avec l’exposition des lieux plus obscurs & & difficiles. Par Loys le Roy dit Regius. Plutarque de la creation de l’ame, que Platon descrit en son Timee. (Achevé d’imprimer le 23 mars 1581). Paris, Abel l’Angelier, 1581. [Relié avec:] [DU BELLAY, Joachim] / LE ROY, Louis. Le Sympose de Platon, ou de l’amour et de beauté, traduit de Grec en François, avec trois livres de commentaires, extraicts de toute Philosophie & recueillis des meilleurs autheurs tant Grecs que Latins, & autres, par Loys le Roy, dit Regius. Plusieurs passages des meilleurs Poëtes Grecs & Latins, citez aux Commentaires, mis en vers François, par I. du Bellay Angevin. Paris, Abel l’Angelier, 1581. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de: I/ ff. 1 à 8, (4) ff. de table, ff. 9 à 159, (1) f. de privilège; II/ (4) ff., 192 ff. avec de nombreuses erreurs de pagination. Quelques figures techniques dans le texte du Timée. Quelques mouillures ou taches dans le premier texte. Relié en plein vélin souple de l’époque, médaillon central frappé or sur les plats, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, tranches dorées. Reliure de l’époque légèrement fatiguée. 219 x 166 mm.‎


‎I/ Seconde édition de la traduction française et du commentaire du Timée de Platon par Louis Le Roy. Graesse, Trésor de livres rares, V, 324. Louis Le Roy fut au seizième siècle avec Amyot l’un des meilleurs traducteurs en France des philosophes grecs, notamment Platon et Aristote. Il suit souvent le texte de la version latine de Marsile Ficin à cause d’un conformisme intellectuel imposé par l’époque, mais sa connaissance du grec était sérieuse et il s’applique à rendre autant les idées du philosophe que le dispositif gracieux de son dialogue. «Louis Le Roy, dit Regius, professeur de grec au Collège royal, a beaucoup contribué à donner à la prose française de l’élégance et de l’harmonie.» (Bibliothèque de Backer, 349). «Cette œuvre a exercé une influence immense sur les doctrines postérieures, néo-platonicienne et chrétienne; de cette dernière surtout le Timée contient en germe certains principes, comme par exemple, le désintéressement de Dieu dans son œuvre de création. On relève aussi quelques géniales anticipations de découvertes scientifiques plus tardives […]. Après avoir dans ses dialogues dialectiques abordé avec une force toujours croissante la doctrine des idées transcendantes, Platon avait donné dans le Philèbe une première construction systématique de sa nouvelle théorie: il proposait une définition du bien, qui n’impliquait plus le détachement socratique du monde sensible, mais une vie mêlée d’intelligence et de plaisir, et aussi une définition de la réalité comme mélange d’illimité et de limité. Ce point de vue ne fait qu’amorcer la doctrine cosmologique développée dans le Timée. A vrai dire, l’influence pythagoricienne est loin d’être la seule qu’on décèle dans cette œuvre majestueuse et hardie, où paraissent confluer tous les courants scientifiques et métaphysiques de la pensée grecque, mais transformés et vivifiés par le génie et par l’art de Platon.» (Dictionnaire des œuvres, VI, 431).II/ Rare seconde édition de cette interprétation française du Banquet de Platon à laquelle Joachim du Bellay a collaboré. Tchemerzine, III, 83 ; Graesse, Trésor de livres rares, 324 ; Brunet, IV, 702. Le mariage du Dauphin de France et de la reine Marie Stuart est célébré le 24 avril 1558 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette version française du Banquet de Platon par Louis Le Roy fut offerte comme cadeau de mariage au couple royal. L’ouvrage est divisé en 3 livres, adressés respectivement au couple royal, à François de Valois et à Marie Stuart. La seconde partie de l’ouvrage (ff. 177 à 192) contient la seconde edition de la traduction en vers français par Joachim du Bellay de poèmes de Virgile, Horace, Lucrèce, Ovide… « Au verso du titre on trouve un sonnet français et trois distiques latins de J. du Bellay. Les 3 ff. qui suivent contiennent une épître ‘Au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine’, en date de Paris, le 24 avril 1558, et l’’Argument du Sympose de Platon’, par L. Le Roy. Une note de Louis Le Roy, parlant des vers grecs et latins cités dans les Commentaires, dit : ‘D’autant que je ne me sentais assez expert en la poësie françoise pour les traduire dignement, j’ay prié le seigneur du Bellay, tresexcellent poëte en latin et en françois, de les translater, lequel, pour l’amytié qui est de longtemps entre nous, a entrepris ceste charge, dont il s’est tant bien acquitté qu’il ne les a seulement traduictz fidelement, gardant la majesté de leurs sentences, qui est fort difficile en vers, mais aussi a représenté les traictz, figures, couleurs et ornemens poëtiques des deux plus belles langues, avec telle dexterité qu’il semble en avoir egallé les uns et surmonté les autres.’ Les fragments traduits sont au nombre de 57. Un passage de l’Art poétique d’Horace (f. 195) est emprunté à la traduction de Jacques Pelletier. » (Picot). « Le savant philosophe Louis Leroy fit cette belle traduction. Le premier livre est dédié au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine ; le second livre à François de Valois, roi d’Ecosse et dauphin de France ; le troisième, ‘à très illustre et très vertueuse princesse madame Marie d’Esteuart, royne d’Escosse et dauphine de France. La belle et spirituelle Marie Stuart, dès son arrivée en France, s’était fait aimer des poëtes et des sçavants, qui ne lui furent pas ingrats à l’époque de ses malheurs, malgré la force de l’habitude ». (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, n°464). L’interprétation du Banquet de Platon par Le Roy devient une véritable apologie du mariage qu’il décrit comme le support fondamental de la procréation et comme le moyen de poursuivre les lignées de sang de la monarchie. Volume « précieux par son intérêt littéraire » (Double, Cabinet d’un curieux, 10). Dans sa lettre Aux lecteurs, Le Roy explique l’importance de la redécouverte des auteurs classiques par la société pour la gloire de la langue et de l’identité françaises. L’édition originale de ce texte fut imprimée en 1558, et rééditée en 1559 avec un titre de relais. Exceptionnel exemplaire à grandes marges conservé dans son beau vélin souple de l’époque, condition d’exception pour les poètes de La Pléiade. OCLC liste 3 exemplaires de cette édition de 1581 : à la Newberry Library, à la University of California et à la University of Mannheim. En France, seules 4 institutions en possèdent un exemplaire. Bel et pur exemplaire réunissant deux textes majeurs du XVIe siècle, de toute fraicheur, grand de marges car conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.‎

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‎MATTHIEU, Pierre‎

Reference : LCS-18451

‎L’Entrée de Tres-Grand, Tres-chrestien, Tres-Magnanime, Et Victorieux Prince, Henry IIII. Roy de France & de Navarre, En sa bonne ville de Lyon, Le IIII Septembre l’an M.D.XCV. de son regne le VII de son aage le XLII. Contenant l’ordre & la description des magnificences dressees pour ceste occasion. Par l’ordonnance de Messieurs les Consuls & Eschevins de ladicte ville. Edition originale de l’ « Entrée du roi Henry IV à Lyon en 1595 », superbe, précieuse et rarissime.‎

‎Œuvre de Pierre Matthieu, historiographe du «bon roi Henri». A Lyon, De l’Imprimerie de Pierre Michel. Avec privilège. 4 septembre 1595. In-4 de (4) ff. titre compris, 104 pages, 1 portrait à pleine page et 1 grande planche double. Maroquin caramel, triple filet doré, chiffre répété en semé sur les pats, dos orné du chiffre répété, doublure et gardes de moire chocolat (Honegger). 258 x 187 mm.‎


‎Edition originale rarissime de l’un des plus beaux et intéressants livres consacrés au roi henry IV dont un seul autre exemplaire est apparu sur le marché public national et international depuis cinquante ans. Pierre Berès cataloguait 10000 € en 1995, il y a 29 ans, un exemplaire lavé, médiocre, relié en demi-velin à coins moderne. Brun, p. 181; Vinet, n°479; Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°512. «Livre très rare» mentionne Ruggieri, n°327. Un seul exemplaire serait répertorié en Grande Bretagne: British Library et trois aux U.S.A: New York Public Library, Michigan State Univ. et Walters Art Museum. Parmi ces quatre exemplaires plusieurs sont incomplets de la superbe grande planche dépliante imprimée en 1595 présente à l’état neuf dans notre exemplaire. Le 27 février 1594 l’onction sacrée et le couronnement à Chartres faisaient vraiment d’Henri IV le roi de France et le «Très chrestien». Le 22 mars le gouverneur Brissac et le prévôt des marchands ouvraient les portes de Paris aux troupes royales. La ville était ainsi prise sans coup férir et presque sans combat. En quelques mois toutes les villes du royaume allaient suivre l’exemple de la capitale. La paix définitive serait signée à Vervins le 2 mai 1598. Dans ce contexte encore troublé les entrées triomphantes de Henri IV dans les grandes villes de son royaume revêtaient un éclat tout particulier et notamment l’entrée du Monarque dans la ville de Lyon, le 4 septembre 1595. Célébrée au lendemain de la signature de l’«Edit deNantes» et de la paix de Vervins, l’Entrée de Henry IV dans la ville de Lyon fut l’objet de fastes inusités. Le roi arrive en bateau à Veise où se forma le somptueux cortège qui s’élança vers Lyon en traversant de multiples arches décorées de statues, colonnes et pyramides. La plupart sont représentées sur la grande planche dépliante non signée mais vraisemblablement dessinée par un artiste italien. L’auteur, Pierre Matthieu, embrassa avec ardeur le parti de la ligue, et se signala par son attaque pour les Guises. Cependant la ville de Lyon s’étant soumise en 1593 à l’autorité royale, il fut l’un des députés envoyés à paris pour présenter au roi l’hommage de la fidélité des habitants. Dès ce moment, Matthieu devint l’un des partisans les plus zélés d’ Henri IV; et il se chargea de diriger toutes les fêtes qui eurent lieu à Lyon, lorsque ce prince visita cette ville en 1595. Le roi lui témoigna particulièrement sa satisfaction des soins qu’il avait pris, et lui accorda un privilège pour l’impression de ses ouvrages. Matthieu ne tarda pas à se rendre à Paris, où, sur la recommandation du président Jeannin, Henri IV l’appela pour le charger d’écrire son histoire. Le roi, dans ses loisirs, entretenait lui-même Matthieu des particularités de son règne: assuré de l’amour et du respect de la postérité, il invitait surtout son historien à s’exprimer avec une entière franchise, à ne se permettre aucune réticence. «Il faut, disait-il, des ombres dans un tableau pour en rehausser les vives couleurs. Si l’on ne parlait de l’un, on ferait doute de l’autre: la flatterie rendrait la vérité suspecte.» Matthieu remplaça Duhaillan dans les fonctions d’historiographe, dont il avait déjà le titre. Après la mort de Henri, il fut également attaché à Louis XIII, qui lui témoigna les mêmes bontés que son père. Le volume est orné d’un beau portrait du roi Henri IV dessiné le 13 décembre 1593 et gravé au burin pour cette édition en 1595. Le texte, fort intéressant, révèle le faste de la cérémonie. «Dès la pointe de ce jour, l’un des plus doux & plus beaux de l’année, les rues furent tapissées, le pavé couvert de sable. Monsieur Laurans Conservateur des Privilèges des foires de Lyon, qui à son tour était entré pour ce mois en la charge de sergent Major, fit armer & conduire les compagnies des trente & six quartiers de la ville aux faubourgs de Veise au lieu où il les devait mettre en ordre, pour marcher devant le Roy. Monsieur Sève Capitaine de la jeunesse de Lyon fit sonner ses trompettes pour monter à cheval. Tous les corps de tous les ordres de la ville se preparerent pour marcher en leur rang. Sur les huit heures du matin après la Messe, le Roy entra au bateau pour monter sur la rivière jusques à la Clare où était le Theatre des premieres cérémonies. Ce bateau était d’une belle & riche structure, à douze rames, le couvert au dehors peinturé en écailles d’argent, le dedans de damas incarnat & blanc, avec les rideaux de même étoffe: à la poupe sur le gouvernail était un Lyon de bronze doré. Le Roy apres son diner se fit voir en son trône royal eslevé sur un échafaud de septante pied de longeur & trente de largeur, dont le dessus était couvert de taffetas vert, le parterre de tapisserie, les barrières d’autour de tapis, avec deux escaliers afin que ceux qui se presenteraient à sa Majesté puissent monter & descendre sans désordre. A la droite du dais & siège du Roy y avait une grande table d’attente en ovale, environnée de festons de lierre & or clinquant. Le Roy était vêtu de toile d’argent enrichie de perles & broderies monté sur un cheval blanc & harnaché de blanc, environné des Gentils-Hommes de la garde de son corps, avec les hallebardes & hocquetons blancs, faicts d’orfèvrerie. Sa Majesté était suivie par monseigneur le Duc de Guise, monsieur le Maréchal de Brissac, & plusieurs autres grands seigneurs. Comme on marchait en cet ordre, S.M. arriva à la porte du faubourg de Veyse, laquelle était revêtue d’un avant-portail à la rustique, qui soutenait une longue voute de verdure, au fond de laquelle paraissait un Saturne couché sur une gerbe d’or, ombragé d’un Chêne, dont la chevelure était frisée de toutes sortes de fruits, tenant en main une corne d’Amalthee qu’il presentait à un Lyon, au milieu d’un beau & riant paysage. Le Roy passant outre arriva à la porte neuve du Pont-levis où Messieurs les Echevins l’attendaient pour lui présenter les clefs de la ville. On lui présenta aussi le Poile de drap d’or, enrichi de fleurs de Lys, armes, chiffres & devises de sa Majesté, faites en broderie. Comme le Roy approcha de la principale porte de la ville qui est à pierre fize toutes les cloches commencèrent à sonner, & l’artillerie à canonner, avec un tel bruit que quand l’air eut été en tonnerres & éclairs il se fut rasséréné, & Jupiter n’eut sceu faire ouyr son foudre. Devant cette porte fut élevé un grand arc, d’une belle & ingénieuse architecture, haut de cinquante pieds, large de vingt & deux, ses statues & figures de bronze, ses colonnes & pilastres ceints de marbre blanc, revêtu des admirables effets de la gloire & vaillance du Roy. Le premier ordre était Dorique ayant à chaque côté de l’Arcade deux colonnes cannelées, liées d’un laurier de bronze, sur un piédestal, …» Belle illustration comprenant une planche double à l’eau forte, non signée, qui rappelle un peu le style de celles du recueil de Tortorel et Périssin; elle représente les méandres du cortège passant sous les cinq grands arcs de triomphe érigés dans la ville, au bord de la Saône, au milieu d’obélisques, de colonnes et de statues allégoriques; les personnages, à pied ou à cheval, portant armes, drapeaux et emblèmes, suivent le roi, à cheval, sous un dais. Précieux volume, lavé comme les exemplaires Berès et Sourget avec un ex-libris gravé portant les initiales PR et la devise Notre-Dame protège la France et la lignée de nos rois, indéterminé et l’ex-libris Jean-Paul Barbier-Mueller. Deux feuillets liminaires intervertis et marge blanche du dernier cahier N légèrement plus courte.‎

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‎LE SACRE DE LOUIS XV, Roy de France et de Navarre.‎

Reference : LCS-18453

‎LE SACRE DE LOUIS XV, Roy de France et de Navarre, dans l’église de Reims, le 25 octobre 1722. Le Sacre du roi Louis XV relié en maroquin aux armes royales.‎

‎Magnifique volume. S.l. [Paris], 1731. Très grand in-folio, maroquin bleu à grande dorure aux quatre plaques et douze empreintes, armoiries royales au centre, dos à nerfs orné d’étoiles dorées, de fleurs de lys et de chiffres couronnés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 33 ff. gravés de texte, 1 f. plié gravé pour la table, 1 frontispice, 9 planches doubles par Audran, Beauvais, Cochin père, Desplaces, Duchange, Dupuis, Larmessin, Tardieu, Edelinck, Chereau, Drevet, Haussard et Petit et 30 planches de costumes. 630 x 465 mm.‎


‎«Splendide volume, entièrement gravé… revêtu d’une superbe reliure de Padeloup ornée d’une large dentelle aux riches bordures, aux armes et chiffres du Roi Louis XV». Catalogue Rahir, Première Partie n°220. Magnifique volume. Le texte, rédigé par Danchet, est orné de riches encadrements, de cartouches et fleurons gravés par d’Ulin. Voici la description des gravures principales: Un grand cartouche-frontispice non signé. 8 grandes vignettes en-tête représentant: 9 grandes planches doubles: Le Char du Soleil. Le Lever du Roy. La Reine accueillie par la Religion. Le Roy allant à l’Eglise. La Reine en prière. L’Arrivée de la Sainte-Ampoule. La Reine devant Dieu. Le Roy prosterné devant l’Autel. La Reine aperçoit les Vertus. La Cérémonie des Onctions. La Reine distribuant des couronnes. Le Couronnement du Roy. La Reine allant s’asseoir sur le trône. Le Roy mené au Trône. La Reine arrêtant la marche du temps. La Cérémonie des offrandes. La Reine retenant l’Abondance et les Grâces. Le Festin royal. Précieux exemplaire, identique a celui cité par Cohen qui provenait de la plus belle collection privée du siècle, celle d’Edouard Rahir. 1931. Première partie n°220, adjugé 31 200 FF en 1931.‎

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EUR28,000.00 (€28,000.00 )

‎MELANCHTHON, Philip / [CARION].‎

Reference : LCS-17980

‎Des Faictz et gestes du roy François, premier de ce nom ; précédé de : Le livre des chroniques du seigneur Jehan Carion Philosophe, contenant tous haultz actes & gestes en convenable ordre, depuis le commencement du monde, Ensemble les faictz et gestes du feu roy François jusqu’au règne du roy Henry deuxième de ce nom, à présent régnant. Par lequel livre sera congneu les dates des ans estre très justement observé, ensemble les principales mutations qui sont advenues en ce Royaume, en la Religion & République du monde.Tourné de Latin en François par Maistre Jehan le Blond, imprimé en cette année 1548. Edition originale de langue française d’une rareté légendaire conservée dans sa pure et belle reliure lyonnaise à la cire de couleurs de l’époque.‎

‎De la bibliothèque Robert Hoe. Paris, Charles l’Angelier, 1548. Petit in-8 de (36) ff., 368 ff. Joli portrait de François Premier. Relié en veau fauve, sur les plats entrelacs de listels à la cire, noirs, gris et rouges, soulignés de filets dorés, dos lisse orné de larges arabesques peintes et à l'or, filet et fleurons dorés sur les coupes, tranches dorées. Reliure de l'époque. Etui de maroquin noir. 124 x 82 mm.‎


‎Edition originale de langue française d’une rareté légendaire de l’un des textes de Melanchthon les plus célèbres de la Renaissance. Brunet décrit longuement ce texte mais ignore l’originale française de 1548 présentée ici, et inscrit l’originale à Lyon, chez J. de Tournes, en 1549 : « La Chronique connue sous le nom de Carion a eu pendant plus d’un siècle un si grand succès, surtout parmi les protestants, que Dommerich, dans son Epistola de Joannis Carionis chronica, imprimé en 1750, dit en avoir vu vingt-huit éditions ; et il en existe certainement un plus grand nombre. Nous ne pouvons donc guère nous dispenser d’un parler ici avec quelques détails. Carion publia d’abord (à Wittenberg, 1532, in-4) le texte allemand de sa chronique, qu’il avait fait revoir par Philip Melanchthon, et qui arrivait à l’année 1532. L’auteur étant mort en 1538, l’ouvrage fut continué jusqu’en 1547 par Jean Funck, qui, dans la même année, en donna une édition in-8 à Nuremberg. Déjà cette chronique avait été traduite en latin par Herm. Bonn, et imprimée à Halle, en 1537, puis avec la continuation à Paris en 1548, et à Lyon, en 1554, in-8. C’est sur cette version latine que fut faite la version française de Jean Le Blond imprimée à Lyon, J. de Tournes & G. Gazeau, 1549 (aussi 1553), in-16 de 30 ff. préliminaires et 750 pp. : continuée jusqu’au règne de Henri ii, Paris, Est. Groulleau, 1553, in-16 de 30 ff. préliminaires et 351 ff.; - continuée jusqu’au règne de François ii, Paris, Ruelle, 1567, in-16 de 32 ff. préliminaires de 375 ff., plus un catalogue des rois de France, en 2 ff. Cependant Melanchthon, qui avait déjà eu beaucoup de part, et au texte allemand, et à la version latine, refit entièrement l’ouvrage, et le publia en latin, toujours sous le nom de Carion. Nous ne parlerons pas des différentes versions vulgaires qui ont été faites de ce livre en allemand, en bohémien, en italien et en espagnol... » Brunet (I, 1578-1579). « La Chronique de Carion eut dans le XVIe siècle un succès si prodigieux, il en parut un si grand nombre d’éditions et de traductions, qu’il n’est pas hors de propos d’entrer dans quelques détails sur l’histoire de cet ouvrage. Carion avait composé une chronique en allemand, et, avant de la faire imprimer, il voulut que Melanchthon la corrigeât. Melanchthon, au lieu de la corriger, en fit une autre, et la publia en allemand, à Wittemberg, en 1531. C’est ce qu’il nous apprend lui-même, en écrivant à Camerarius : Ego totum opus relexi, et quidem germanice. Peucer, gendre de Melanchthon, et continuateur de la même chronique, dit, dans son édition de 1572, que Melanchthon raya tout le manuscrit de Carion : Totum abolevit una litura, alio conscripto, cui tamen nomen Carionis proefuit. » (V-Ve) Cette édition originale française est l’œuvre de Jean Le Blond, poète normand, né à Évreux au XVIe siècle qui écrivit contre Clément Marot, alors exilé à Ferrare, plusieurs épîtres. Les 194 dernières pages sont occupées par le règne de François Premier sous le titre : Des Faictz et Gestes du roy Francois Premier de ce nom : ensemble ce qui a esté fait digne de mémoire depuis le règne de Henry ii de ce nom à présent roy de France. Sont décrits le sacre de François Ier, son entrée à Paris, à Lyon, les conflits avec les Suisses, la naissance du Dauphin François, la guerre avec les anglais et « Le Trepas du bon chevalier Bayard », la campagne de François Ier en Italie, le traité de Cambray, les visites du roy en Bretagne, Languedoc, la maladie de Charles d’Orléans, conflits entre les français, les impériaux et les anglais, publication du Concile de Trente et les premières scissions religieuses. » Très bel exemplaire revêtu à l’époque d’une riche et pure reliure lyonnaise à la cire de couleurs, parfaitement conservée. De la bibliothèque Robert Hoe (vente New York, part iii, 1912, 265).‎

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EUR37,000.00 (€37,000.00 )

‎WATTEAU, Antoine.‎

Reference : LCS-17943

‎L’Œuvre d’Antoine Watteau, Peintre du Roy. En son Académie Roïale de Peinture et Sculpture Gravé d’après ses tableaux & Desseins originaux tirez du Cabinet du Roy & des plus curieux de l’Europe. Par les Soins de M. de Julienne. « Ce somptueux recueil imprimé en 1735 est un des livres les plus beaux et les plus rares du XVIIIe siècle. Des 100 exemplaires qui furent tirés il y a près de trois siècles, à peine une trentaine existe encore aujourd’hui » (Cohen, en 1910, il y a 109 ans).‎

‎Selon Cohen, ce recueil vaut 30 fois le prix des Fables de la Fontaine illustrées par Oudry en 4 volumes in-folio, Paris, 1755-1759. A Paris, Fixé à cent exemplaires de pres épreuves. Imprimez sur grand papier.2 volumes grand in-folio, vers 1735.261 planches gravées. - Vol. 1 : 1 titre gravé, 1 f. de texte gravé, 1 frontispice gravé. 38 planches ; Figures de mode, dessinées et gravées à l’eau forte par Vatteau (sic). Paris : Duchange et Jeaurat, s.d. : 1 titre gravé, 11 planches ; Figures Françaises et comiques, nouvellement inventées par M. Watteau. Paris, Duchange et Jeaurat, s.d. : 1 titre gravé, 7 planches. Autres vues. Paris Duchange, Gautrot et Joullain, s.d : 52 planches dont 8 doubles.- Vol. II : Œuvres des estampes gravées, d’après les tableaux et dessins de feu Antoine Watteau. Quatrième et dernière partie. Paris, Gersaint, s.d. : 1 titre gravé et 153 planches.Soit un total de 261 gravures.Reliure en veau marbré, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs et caissons ornés, pièce de titre rouge et tomaison citron. Reliure de l’époque.Provenances : Comte Henry Greffulhe (1848-1932) (ex-libris gravés à ses armes) ; André Langlois (ex-libris).637 x 468 mm.‎


‎Edition originale.« Ce somptueux recueil en deux volumes est un des livres les plus beaux et les plus rares du XVIIIe siècle. Des cent exemplaires qui furent tirés, à peine une trentaine existe encore aujourd’hui (en 1910, il y a 109 ans) les autres ayant été cassés par les marchands d’estampes. » (Cohen).Il est à observer que le Tome I contient uniquement des pièces à regarder en hauteur et le tome II des pièces à regarder en largeur. Quand il y a deux pièces sur la même planche, au tome I, ce sont donc des pièces en largeur au tome II, des pièces en hauteur.- [Avec] : WATTEAU, Antoine. Figures de différents caractères de Paysages & d’Etudes dessinées d’après nature, par Antoine Watteau. Peintre du Roy en son Académie Royale de peinture et Sculpture, Gravées à l’Eau-forte par des plus habiles Peintres et Graveurs du temps, tirées des plus beaux cabinets de Paris.A Paris, chez Audran, graveur du Roy en son Hôtel royal des Goblins et chez F. Chereau, graveur du Roy, rue Saint-Jacques, aux deux pilliers d’or, Roland scrips. F. Baillieul l’aisné sculpsit, s.d. (vers 1735).2 tomes reliés en 1 volume grand in-folio.Tome I : (7) ff. gravés (titre, portrait de Watteau par lui-même gravé par Boucher, Vie, 2 ff. ; épitaphe, 2 ff., préface 1 f. et 132 sujets sur 101 planches.Tome II : (3) ff. (titre, avertissement, frontispice par Boucher) et 120 (ou parfois 121) ff. contenant les sujets 133 à 350.Reliure en veau marbré, aux armes de Samuel Bernard (OHR, 1043), triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs, caissons ornés, pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge, roulette sur les chasses, tranches rouges.Provenance : Samuel Bernard, comte Coubert (1651-1739). Reliure armoriée de l’époque.509 x 337 mm.Edition originale de ce précieux recueil publié par les ordres de M. de Julienne qui, selon Mariette, grava lui-même les n°221 et 222. Les aquafortistes des autres planches sont Jean et Benoît Audran, Boucher, Cars, Caylus, Cochin, Desplaces, Lépicié, Sylvestre et Carle Vanloo.Cette édition, la seule bonne est fort rare. Cartonné, non rogné, 1 500 fr. OR, catalogue Fontaine 1874, n°2493.En veau ancien, 2 500 frs Or Bulletin Morgand (1891), n°20348.En demi-reliure de Pagnant 3 000 frs Or, Bulletin Morgand (1899), n° 35457 ; en feuilles, 3 500 frs Or ibid. n°36821.Soit de 18 000 à 23 000 F Or pour les deux œuvres en 1912 selon Cohen soit 30 fois la valeur de la grande édition des Fables de La Fontaine illustrées par Oudry en 4 volumes in-folio, Paris 1755-1759 dont un bel exemplaire de premier tirage en maroquin se vend aujourd’hui 30 000 €.L’œuvre de Watteau est le plus rare des recueils de gravures du XVIIIe siècle.Il a été formé par les soins de Jean de Jullienne, ami et protecteur de Watteau, et tiré chez lui, à la manufacture des Gobelins, à cent exemplaires.Nous résumons brièvement, d'après les précieuses recherches de MM. Dacier et Vuaflart (Jean de Jullienne et les graveurs de Watteau), l'historique de cette magnifique entreprise. Le travail de gravure débuta en 1717, soit quatre ans avant la mort d'Antoine Watteau, et se continua jusqu'en 1735.Pour ces gravures, M. de Jullienne sut faire appel aux meilleurs artistes du moment : Jean Audran, Desplaces, Dupuy, Cochin père, Edme Jeaurat, Benoît Audran, fils de Jean, Siivestre, Laurent Cars, Bernard Lépicié, Carle Vanloo, Trémolières, François Boucher, alors âgé de dix-neuf ans, Jean de Jullienne lui-même, son ami le comte de Caylus et un anonyme qui signe M et pourrait être M. de Montullé, cousin germain de Jullienne, Tardieu, Maurice Baquoy, Louis Crépy, Nicolas de Larmessin, Thomassin, Jean Moyreau, Gabriel Huquier, spécialiste des arabesques, Bernard Baron, François Joullain, les frères Liotard, de Genève, Aveline, François Chédel, Jacques Ph. Le Bas, Marie-Jeanne Renard du Bos, Louis Jacob, Etienne Fessard, soit en tout trente-six artistes.Watteau lui-même a gravé dix pièces qui furent retouchées par les graveurs professionnels.« En 1716 Watteau céda aux instances de Crozat et vint s'installer chez le célèbre collectionneur. Crozat possédait, rue de Richelieu, au coin des boulevards un magnifique hôtel avec parc. Il avait à Montmorency un château somptueux. Watteau bénéficia de ce luxe, mais pas longtemps. La brillante société qui fréquentait chez le financier lui prenait beaucoup trop d'instants qu'il eut préféré consacrer aux commandes dont il était surchargé. Il quitta Crozat pour aller chez Sirois dont il accepta l'hospitalité, défendant qu'on fit connaître sa demeure à ceux qui la demanderaient. » « C'est à partir de cette époque que Watteau se libéra des manières et des influences précédentes et trouva définitivement et l'esprit et la technique qui allaient constituer cette poésie qui est si particulière à son œuvre. Quant à l'esprit, il abandonne les scènes de mascarades du répertoire de Gillot, et se consacre désormais aux manèges de l'amour, depuis les jeux retenus des premières rencontres : « La proposition embarrassante », jusqu'aux ultimes passes d'armes : « La surprise ». Il aime aussi à décrire les plaisirs de la musique : « Les Charmes de la vie ». Il isole parfois des personnages dans le but d'approfondir leur portrait psychologique : « La Finette » et « L'indifférent », tous deux au Louvre, « Le donneur de sérénades » de Chantilly.Mais c'est peut-être encore plus la technique picturale nouvelle qui constitue la grande originalité de l'art de Watteau dans sa brève maturité : d'une part il ne met plus en scène des personnages détachés devant un fond de décor, au contraire, par une touche hachurée, il fait un tout des personnages et de l'espace dans lequel il se meuvent ou se situent, s'imbriquant dans les herbes, les branchages, la brume légère. S'il avait été auparavant sensible aux exemples des peintres de genre flamands, la pratique des collections de Crozat lui permet de découvrir ses véritables sources avec le sens de la grande décoration, l'aisance du dessin, des raccourcis, des arabesques élégantes, chez Véronèse, et le sens de la pâte picturale généreuse et sensuelle, la traduction voluptueuse de la lumière dorée enveloppant les beaux corps chez Titien. Cependant, il n'avait toujours pas peint son morceau de réception pour l'Académie, qui l'avait accueilli en quelque sorte sur parole, et qui commençait à s'impatienter.Ce fut en 1717 que Watteau lui présenta enfin « L'embarquement pour Cythère », qui lui valut aussitôt le titre de « peintre des fêtes galantes ». Ce titre bien que justifié ne traduit que le côté le plus anecdotique du talent de Watteau. En fait on aurait pu mieux le dire « peintre de la nostalgie des fêtes galantes », ce qui aurait traduit plus justement le climat poétique propre aux prétendues fêtes de Watteau. En outre, par-delà le sujet, si prenant soit-il, c'est bien plus le rythme de la composition, la gamme colorée, chaude et dorée, la technique, légère et nerveuse, par petites touches spirituelles, entrecroisant les tons, le dessin, alerte, éblouissant, des personnages et du paysage, l'accord, la fusion, entre êtres et choses, acteurs et décor, personnages et nature, qui créent la poésie chez Watteau. »Précieux exemplaire de l’un des plus beaux livres illustrés par un peintre au XVIIIe siècle.Les exemplaires complets de toutes leurs planches, comme celui-ci, sont rarissimes : du tirage originel à cent exemplaires en 1735, un nombre infime a échappé aux marchands d'estampes qui ont souvent préféré vendre les gravures à part. (Cohen-de Ricci, col. 1053-1065).‎

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