Paris, Dentu, 1er mai 1844 in-8, VI-320 pp., demi-chagrin noir, dos à nerfs, filets à froid (reliure de l'époque). Coins usés.
Reference : 222744
Jean-Paul Didier (1758-1816) avocat à Grenoble, hostile à la Révolution, salua le retour de Louis XVIII sans en être remercié. Il entre alors dans une conspiration tramée à Lyon contre les Bourbons, et en faveur du Duc de Reichstadt. Avec 300 officiers demi-soldes, en disgrâce ou soldats licenciés, il tente de soulever Grenoble dans la nuit du 4 au 5 mai 1816, mais son action est repoussée et vivement poursuivie par le général Gabriel Donnadieu. Il se réfugia en Piémont, mais fut dénoncé par deux de ses compagnons, livré au gouvernement français, condamné à mort par une cour prévôtale et exécuté aussitôt, place Grenette le 10 juin 1816. Vingt-quatre de ses complices subirent le même sort sur l'Esplanade. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Dentu, 1844 (1er mai). Un vol. au format in-8 (238 x 158 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., vi - 320 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné acajou, dos à nerfs orné de filets gras en noir, filet stylisé doré sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement gras et maigres dorés, filets maigres dorés, titre doré, tranches mouchetées.
Edition originale rare ; revêtue d'une reliure décorative du temps. ''Désigné comme député à l'assemblée de Vizille, Jean-Paul Didier se montre hostile à la Révolution et doit s'exiler. Il revient en Dauphiné sous le Directoire. Se ralliant au Consulat, il est nommé en 1806 directeur de l'École de Droit de Grenoble, mais démis de cette fonction en 1809. Applaudissant le retour de Louis XVIII, il est nommé en 1814 maître des requêtes au Conseil d'État. Mais ni le gouvernement des Cent-Jours, ni celui de la seconde Restauration n'acceptent ses services. Il entre alors dans une conspiration tramée à Lyon contre les Bourbons, et en faveur du Duc de Reichstadt. Il tente ensuite de soulever Grenoble dans la nuit du 4 au 5 mai 1816, mais son action est repoussée et vivement poursuivie par le général Gabriel Donnadieu, au courant des plans de cette attaque.'' Louandre & Bourquelot III, La Littérature française contemporaine, p. 309. Angles émoussés. Claires rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.