Vérone, 24 brumaire an VI (14 novembre 1797) in-4, écrit au recto, en feuille.
Reference : 221251
Copie conforme effectuée par Teillard.L'objet de la missive est une recommandation qui sonne curieusement après les sanglantes Pâques véronaises du 17 avril, et la cession de Venise à l'Autriche (le Traité de Campo Formio venait juste d'être signé le 18 octobre 1797 - 26 vendémiaire an VI) : "Le général divisionnaire Brune soussigné recommande à la loyauté & à l'humanité des autorités civiles de Vérone le citoyen Marie, lieutenant dans la 4e 1/2 brigade d'infanterie légère, blessé cruellement le 25 nivôse dernier à la bataille de Rivoli". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Edgar Degas (1834-1917), peintre, sculpteur. Copie de ses sonnets, sd [entre le 28 et le 30 septembre 1917?], 8p in-8 oblong. Rare copie ancienne des fameux sonnets de Degas, écrits en 1888 et 1890, provenant des papiers du critique d'art Arsène Alexandre (1859-1937). Ces sonnets, connus seulement des proches de Degas, ont été publiés en 1914 dans un tirage limité à 20 exemplaires sur papier japon, pour les amis ; puis en 1918 par Paul Lafond dans son Degas. Ils ne semblent pas avoir été publiés à part avant 1943. Arsène Alexandre n'en eut pas d'exemplaire mais eut cette copie, qui porte d'ailleurs une note au crayon de sa main en tête du premier poème « les sonnets de Degas ». Degas meurt le 27 septembre 1917 et dès le lendemain, Le Figaro publie en première page un article d'Alexandre sur Degas où il dit notamment : « Il a même à certaines époques de sa vie écrit des sonnets que l'on dit fort beaux », preuve qu'il ne connaissait pas les sonnets à ce moment-là. Le 1er octobre, c'est aussi Le Figaro qui publie pour la première fois, à gros tirage, un sonnet de Degas, transmis par Alexandre. Il s'agit du 5e sonnet commençant par « Il semble qu'autrefois la Nature indolente ». Cela prouve donc qu'un lecteur du Figaro lui a transmis la copie de ce sonnet ou plutôt la copie des huit sonnets, très-certainement la copie en notre possession. Nous pouvons affirmer cela car, du vivant d'Alexandre, seules deux éditions ont existé (1914 et 1918), présentant les sonnets dans un ordre différent. L'ordre de notre copie est bien celui de l'édition de 1914. De plus, après la parution du livre de Lafond, il n'y a plus d'intérêt à faire une copie de l'édition de 1914. Malheureusement, il ne nous a pas été possible d'identifier quel ami de Degas avait envoyé les sonnets à Arsène Alexandre. En février 1935, dans L'Art et les Artistes (n°154), Arsène Alexandre cite deux cours passages de sonnets pour appuyer son propos sur Degas. Le numéro est d'ailleurs largement consacré au peintre avec un article d'Alexandre d'une trentaine de pages. Provenance : papiers et ouvrages d'Arsène Alexandre dispersés à Saumur en 2018. Arsène Alexandre est mort à Brain-sur-Allones, près de Saumur. Belle copie ancienne. [353-2]
SLND [circa 1680]. 1680 1 vol in-folio (418 x 268 mm) de : [3] ff bl., 314 pp. [notes inscrites sur 12 portées, texte du livret calligraphié en dessous, indications en bas de page], [1] ff avec portées vierges, [2] ff bl. Trace marquée dans le papier d'une inscription au verso de la dernière page de garde : " M Bouvet, Oui à de cet opéra" avec signature en dessous. 3 fragments de partitions non reliés glissés dans le manuscrit : « Doris de lEurope galante », « Les folies dEspagne », « La Pessac ». (Salissures, taches, quelques déchirures et galeries de vers marginales, papier assez frais). Plein veau moucheté d'époque, dos à 6 nerfs muet, traces de lacets de peau, tranches jaspées de rouge. (épidermures, coins accidentés avec manques mais reliure demeurée solide).
Rare copie manuscrite complète, antérieure à sa publication (1689), de « Atys », tragédie en musique composée par Jean-Baptiste Lully sur un livret de Philippe Quinault, créée en 1676 à Saint-Germain-en-Laye. Jean-Baptiste Lully (Florence, 1632- Paris, 1687) est un compositeur et violoniste italien de la période baroque qui a marqué le règne de Louis XIV. Naturalisé français en 1661, il est nommé surintendant de la musique du roi et l'année suivante maître de musique de la famille royale. Par ses dons de musicien et d'organisateur comme de courtisan, voire d'intrigant, Lully domine la vie musicale en France à l'époque du Roi-Soleil. Il conçoit et organise plusieurs formes de musique : la tragédie en musique, le grand motet, l'ouverture à la française. Il est une figure majeure de la musique baroque française. Son influence s'exerce sur toute la musique européenne de son temps. Des compositeurs éminents tels Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Jean-Sébastien Bach ou Jean-Philippe Rameau lui sont redevables. Atys est le premier opéra à mettre l'amour au centre de l'intrigue, et la première tragédie en musique où le héros meurt en scène. La partition est publiée en 1689 (Paris, Ballard), édition très rare sur le marché. L'uvre comprend cinq actes précédés par un prologue. Le livret s'inspire des Fastes d'Ovide. uvre très marquée par les conventions, elle introduit en contrepoint la poésie du sentiment et le lyrisme du drame pour narrer le désarroi de la jeunesse confrontée à un monde d'intransigeance et de sacrifice. Dans l'Avant-scène Opéra, le musicologue Jean Duron insiste sur les qualités dramatiques : « Atys en effet nest pas un opéra, mais une tragédie-lyrique dont le maître duvre nest pas le musicien (Lully), mais le poète (Quinault) il ne sagit pas non plus dun livret, mais dune tragédie. ». Atys est la quatrième collaboration Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault. Le roi, en plus d'avoir suggéré le thème au librettiste, s'implique dans la création de la tragédie, cristallisant ainsi la volonté d'extraire le genre de l'influence italienne. Atys est destiné au divertissement « du plus grand des Héros », Louis XIV. Déjà joué depuis le mois d'août 1675 à Paris, l'ouvrage est créé devant le roi dans la Salle des Ballets du château de Saint-Germain-en-Laye le 10 janvier 1676 pour une dizaine de représentations. Il est repris devant le roi en janvier 1678 avec les mêmes interprètes puis en janvier 1682, avec une nouvelle distribution. Cet opéra est aussi appelé « lopéra du roi », tant Louis XIV lappréciait et chantait souvent pour lui-même des airs de cette uvre. Le clou du spectacle se situe à lacte trois avec le merveilleux passage du « sommeil » dAtys, et des airs des songes agréables. Le Roi Soleil se reconnaissait, disait-on, « dans cet Atys insensible à lamour ; que Cybèle ressemble fort à la reine, et Sangaride à Mme de Maintenon : « Le Conseil à ses yeux a beau se présenter, Sitôt qu'il voit sa chienne il quitte tout pour elle. Rien ne peut l'arrêter, Quand le beau temps l'appelle. » (Louis XIV, chantant sur un air dAtys après avoir renvoyé son Conseil pour partir à la chasse, le 20 février 1685). L'opéra est repris en décembre 1986 puis en 1987 à loccasion du tricentenaire de la mort de Lully, dans une coproduction entre l'Opéra de Paris et l'Opéra de Montpellier. La direction musicale est assurée par William Christie et la mise en scène par Jean-Marie Villégier ; Les Arts florissants forment le chur et l'orchestre. Le spectacle connaît un succès retentissant, marquant un tournant dans ce qui sera appelé a posteriori le renouveau de l'opéra baroque et faisant rapidement gravir Les Arts Florissants au rang d'institution en ce qui concerne l'opéra baroque français. Notre copie manuscrite est contemporaine de la création d luvre (filigrane du papier avec fleur de lys couronnée, reliure). Elle se compose de 314 pages numérotées. Les notes y sont inscrites sur 12 portées, avec le texte du livret calligraphié en dessous et des indications en bas de page. Cette transcription se distingue de la version imprimée de 1689 (nombre de portées par page) La trace dune inscription au verso du dernier feuillet autorisant la copie de cet opéra (" M Bouvet, Oui à copie de cet opéra" avec signature en dessous) est peut-être une indication quil sagirait dune copie faite à partir du manuscrit original antérieurement à lédition de Ballard. Nous avons trouvé une seule copie manuscrite complète identique passée sur le marché ces 30 dernières années : le lot 223 de la vente Sothebys du 23 May 2017 (adjugé 13 750 GPB) : 1 vol in-folio de 314 pages (385 x 250 mm), manuscrit à l'encre brun foncé sur douze portées par page. Lexpert précise : « nous n'avons trouvé aucune partition manuscrite complète d'Atys aux enchères. Schneider répertorie huit partitions manuscrites hors de France et vingt-six au total ». La photo dune page de ce manuscrit permet didentifier que le notre est de la main du même copiste et il présente lui aussi des corrections et altérations. Lexemplaire de la BN est très similaire ( 1 vol in-folio, 132 pp.), la fiche de Gallica indique sa provenance : le musicologue et compositeur François Brossard: « Copiste Ancien possesseur ». Fragments glissés dans le manuscrit : « LEurope galante », de la même main que notre manuscrit : [5] ff dont 2 blancs format in-8° (250 x 180 mm) de 6 portées par page. L'Europe galante est un opéra-ballet en un prologue et quatre entrées composé par André Campra, sur un livret d'Antoine Houdar de La Motte et une chorégraphie attribuée à Louis Pécour. L'uvre fut représentée pour la première fois le 24 octobre 1697 au Palais-Royal, par la troupe de l'Académie royale de musique. « Les Folies dEspagne » : [4] pp in folio repliées (460 x 300 mm) de 16 portées par page. La Folia (en portugais) également appelée Follia (en italien) ou communément Folies d'Espagne, est une danse apparue au XVe siècle au Portugal dont le thème a servi pour des variations à plus de 150 compositeurs, de Lully à Sergueï Rachmaninov en passant par Arcangelo Corelli et Antonio Vivaldi. « La Pessac, Andante » : [2] ff in-8° oblong (165 X 205 mm) dont 2 blancs. Précieux document musical conservé dans sa condition dorigine, qui mériterait une étude approfondie ainsi que les fragments de partitions qui laccompagnent. 1 vol. in-folio (418 x 268 mm) with : [3] bl. ff, 314 pp. [notes inscribed on 12 staves, booklet text calligraphed below, footnotes], [1] ff with blank staves, [2] ff bl. Marked trace in the paper of an inscription on verso of last flyleaf: M Bouvet, Oui à de cet opéra with signature below. 3 unbound score fragments slipped into the manuscript: Doris de l'Europe galante, Les folies d'Espagne, La Pessac. (Soiling, stains, a few marginal tears and wormholes, fairly fresh paper). Contemporary full speckled calf, spine with 6 mute nerves, traces of leather laces, edges speckled with red (epidermures, corners damaged and missing, but binding still solid). Rare complete manuscript copy, prior to its publication (1689), of Atys, a musical tragedy composed by Jean-Baptiste Lully to a libretto by Philippe Quinault, premiered in 1676 at Saint-Germain-en-Laye. Jean-Baptiste Lully (Florence, 1632- Paris, 1687) was an Italian composer and violinist of the Baroque period, who left his mark on the reign of Louis XIV. Naturalized as a French citizen in 1661, he was appointed superintendent of the king's music and, the following year, music master to the royal family. A gifted musician and organizer, as well as a courtier and intriguer, Lully dominated musical life in France during the reign of the Roi-Soleil. He conceived and organized several forms of music: the tragédie en musique, the grand motet and the Ouverture à la française. He is a major figure in French Baroque music. His influence was felt throughout the European music of his time. Eminent composers such as Henry Purcell, Georg Friedrich Handel, Johann Sebastian Bach and Jean-Philippe Rameau owe him a debt of gratitude. Atys is the first opera to place love at the heart of the plot, and the first musical tragedy in which the hero dies on stage. The score was published in 1689 (Paris, Ballard), a very rare edition on the market. The work comprises five acts preceded by a prologue. The libretto was inspired by Ovid's Fastes. A work strongly marked by convention, it introduces the poetry of sentiment and the lyricism of drama as a counterpoint to narrate the disarray of youth confronted by a world of intransigence and sacrifice. In l'Avant-scène Opéra, musicologist Jean Duron emphasizes the dramatic qualities: Atys is in fact not an opera, but a tragédie-lyrique whose master builder is not the musician (Lully), but the poet (Quinault) - nor is it a libretto, but a tragedy. Atys is the fourth collaboration between Jean-Baptiste Lully and Philippe Quinault. In addition to having suggested the theme to the librettist, the king was involved in the creation of the tragedy, thus crystallizing the desire to extricate the genre from Italian influence. Atys is intended for the entertainment of the greatest of Heroes, Louis XIV. Already performed in Paris since August 1675, the work was premiered before the king in the Salle des Ballets at the Château de Saint-Germain-en-Laye on January 10, 1676 for a dozen performances. It was revived before the King in January 1678 with the same performers, then in January 1682 with a new cast. This opera is also known as the king's opera, as Louis XIV was so fond of it that he often sang arias from it for himself. The highlight of the show comes in act three, with Atys's marvelous sleep passage, and arias from pleasant dreams. The Sun King was said to recognize himself in this love-insensitive Atys; that Cybèle bears a strong resemblance to the Queen, and Sangaride to Mme de Maintenon: The Council to his eyes may present itself, As soon as he sees his bitch he leaves everything for her. Nothing can stop him, When the fine weather calls him. (Louis XIV, singing an aria from Atys after dismissing his Conseil to go hunting, February 20, 1685). The opera was revived in December 1986 and again in 1987, to mark the tercentenary of Lully's death, in a co-production between the Opéra de Paris and the Opéra de Montpellier. William Christie was the musical director, Jean-Marie Villégier the stage director, and Les Arts florissants the chorus and orchestra. The show was a resounding success, marking a turning point in what would later be called the revival of Baroque opera, and rapidly establishing Les Arts Florissants as an institution in French Baroque opera. Our manuscript copy is contemporary with the work's creation (watermark on paper with crowned fleur-de-lys, binding). It comprises 314 numbered pages. The notes are written on 12 staves, with the libretto text calligraphed below and footnotes. This transcription differs from the printed version of 1689 (number of staves per page, etc.). The trace of an inscription on the verso of the last page authorizing the copying of this opera (M Bouvet, Oui à copie de cet opéra with signature underneath) is perhaps an indication that this was a copy made from the original manuscript prior to Ballard's edition. We have found only one identical complete manuscript copy on the market in the last 30 years: lot 223 of the Sotheby's sale of May 23, 2017 (sold for 13,750 GPB): 1 vol. in-folio of 314 pages (385 x 250 mm), handwritten in dark brown ink on twelve staves per page. The expert states: We found no complete manuscript score of Atys at auction. Schneider lists eight manuscript scores outside France, and twenty-six in all. The photo of a page from this manuscript shows that ours is by the same copyist, and it too shows corrections and alterations. The NL copy is very similar (1 vol. in-folio, 132 pp.), and the Gallica entry indicates its provenance: musicologist and composer François Brossard: Copiste Ancien possesseur. Fragments slipped into the manuscript: L'Europe galante, in the same hand as our manuscript: [5] ff including 2 blank in-8° format (250 x 180 mm) with 6 staves per page. L'Europe galante is an opera-ballet in a prologue and four entries composed by André Campra, to a libretto by Antoine Houdar de La Motte and choreography attributed to Louis Pécour. The work was first performed on October 24, 1697 at the Palais-Royal, by the troupe of the Académie royale de musique. Les Folies d'Espagne": [4] pp in folio folded (460 x 300 mm) of 16 staves per page. The Folia (in Portuguese), also known as Follia (in Italian) or Folies d'Espagne, is a dance that first appeared in 15th-century Portugal, the theme of which has been used for variations by over 150 composers, from Lully to Sergueï Rachmaninov, Arcangelo Corelli and Antonio Vivaldi. La Pessac, Andante": [2] oblong 8vo (165 X 205 mm) including 2 blanks. A precious musical document preserved in its original condition, which merits in-depth study along with the accompanying score fragments.
Phone number : 06 81 35 73 35
UNION RATIONALISTE. 3e trimestre 2018. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. environ 139 pages - quelques illustrations couleur - texte pleine page et sur deux colonnes. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
LEDUC VICTOR- BRUIT GUY- BOCK FABIENNE- PFEFFERKORN ROLAND- MICHELE LEDUC- GAUDANT VALERIE - COLLECTIF - Sommaire : Aux frontieres de la verite - I. copie, contrefacon, plagiat dans les arts, les lettres et les sciences- copie, faux et original: reflexion sur une construction precaire- du plagiat sous toutes ses formes- copie et plagiat en chine ancienne et moderne- question de vision autour d'un pastiche de proust- F for fake d'orson welles: un essai sur l'art de demeler le vrai du faux en art?- la copie en musique- le traducteur faussaire- le plagiat a l'epreuve du droit- un plagiat universitaire en jugement- science, etymologie et semantique, theatre, atlas des arts, vivants, musique, a travers quelques livres, notes de lecture Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins, couvertures conservées, tirage sur BFK Rives, s.l.n.n., mai 1924, 14 pp. avec 6 planches hors texte (y compris le frontispice) et 8 planches ajoutées (dont beau portrait gravé ancien de Vauban, d'après Rigaud, dessiné et gravé par Bertonnier et une volante) et 8 L.A.S. jointes [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, de Pierre de Nollhac - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, datée de janvier 1913 de Gaston Brière : "Votre idée au sujet de l'inconnu de Versailles est intéressante [... mais il faut cette objection : ] "notre militaire de porte aucun ordre de Chevalerie. Or, dans les grands bustes de gros personnages du 17e siècle, je n'ai jamais trouvé l'oubli des insignes. Un Villars sans le Saint Esprit ou la Toison ne peut être un Villars... D'où je conclus que notre personnage doit être un ministre, quelque mestre de camp ou brigadier des armées du Roi, et que nous ne saurons probablement jamais son nom. C'est la conclusion mélancolique de bien des requêtes quand nul fil conducteur ne permet de relier l'oeuvre d'art à un lieu d'origine. Je souhaite que vous soyez heureux dans vos recherches d'archives sur le beau buste de Bordeaux. Plusieurs personnes consultées ont connu le nom de l'armateur Goëthals, j'espère quelques renseignements sur lui. Il serait fort curieux de savoir que le J.Louis Lemoyne du Musée viendrait également de la même collection" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 15 décembre 1916 : "Grâce à vous, l'histoire des bustes de Versailles et de St Cyr est définitivement éclairci. Le buste de St Cyr est une copie moderne de notre buste (envoi de l'Etat en 1886) ; copie fidèle au point que la signature A. Coysevox f. y est soigneusement reproduite [ suivent d'autres renseignement sur la signature de leur buste et d'un autre exemplaire, dans les collections royales d'Angleterre ] - 1 billet autographe signé de Pierre Nolhac (bon de visite salles du 18e siècle) - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 20 Janvier 1917 : "Voici Monsieur un frottis, pris par notre sculpteur Alègre, de la signature du pseudo-Vauban [ ... ] Les intéressantes constatations que vous venez de faire sur le buste de Windsor nous montrent qu'il ne faut accepter qu'avec prudence certaines découvertes des critiques d'art anglais [ ... ]" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 5 mars 1917 : [ il remplace pour la correspondance Pierre de Nolhac, qui s'est cassé le bras droit ] "Je vous envoie le frottis de la signature de Coysevox pris par M. Alègre sur le bronze de la Garonne au Parterre d'eau [...] PS : Que pensez-vous de notre pseudo-Vauban ? Est-ce vraiment et sûrement un Villars ?" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 9 Avril 1917 : [ il le remercie pour les photos, conclut avec P. de Nolhac au caractère moderne du buste de Villars conservé à Windsorn malgré le caractère curieux d'un tel faux il y a une centaine d'année : ] "Quoi qu'il en soit de l'authenticité de ce buste, il donne les traits de Villars, et se rapproche singulièrement du nôtre, dont la copie est à St Cyr. Voilà, tout au moins, en ce qui concerne notre buste, une question d'attribution du personnage représenté qui est, grâce à vous, résolue, et nous vous en sommes très reconnaissants [...]" - 1 L.A.S. de Gaston Brière - 1 longue note autographe récapitulative de l'auteur - 1 courrier d'un correspondant anglais - 1 courrier tapuscrit Ville de Bordeaux
Exemplaire unique de l'auteur, enrichi des nombreux courriers autographes signés ayant servi à l'élaboration de l'ouvrage et de planches supplémentaires. L'intérêt de Maurice Meaudre de Lapouyade pour un buste conservé au Musée de Bordeaux et attribué à Lemoyne l'a conduit à d'intéressantes recherches à Versailles, Saint Cyr et Windsor. S'il conclut l'ouvrage en avouant son ignorance sur le personnage représenté dans le buste de Bordeaux, il a indiqué au crayon sous la figure de ce dernier : "Samuel Bernard". Bon état (frott. en plats, bel exemplaire par ailleurs).
[s.n.] - Service Central de l'Ingénieur en Chef Compagnie des Chemins de fer de l'Est ; SAUVAGE ; DIETZ, David
Reference : 56071
(1870)
Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) : I : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces
Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) [ Dossier de 11 courriers manuscrits adressés à David Dietz, chef d'atelier : La Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870 ] I : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces