‎[MARCHANT (François)]‎
‎La Jacobinéïde. poëme héroïco-comi-civique. Par l'auteur de la Chronique du manège, des Sabats jacobites, de la Constitution en vaudevlles, etc‎

‎Paris, au bureau des Sabats jacobins, 1792 in-8, iv pp., 188 pp., avec 12 planches hors texte, basane fauve racinée, dos lisse orné d'ondulés, de guirlandes, pointillés, et fleurons dorés, pièce de titre briqu, encadrement de pointillé, simple filet et guirlande dorés sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches jaunes (reliure de l'époque). Usures aux coiffes, un mors supérieur fendu, coins usés.‎

Reference : 220765

‎L'auteur avait déjà proposé une Jacobiniane, ou Le Délire et l'agonie des Jacobins, poëme héroïco-comique en quatre chants, dont notre texte semble le dévelopemment beaucoup plus large en 12 chants. Cette féroce satire des moeurs politiques des Jacobins n'a pas dû valoir que des amis au poète François Marchant (1761-1793) ; on ignore si sa mort prématurée en décembre 1793 dans sa ville natale de Cambrai fut la conséquence de ses imprudences littéraires, car peu de choses sont connues du personnage, en-dehors de ses textes qui n'en font pas un thuriféraire des idées nouvelles et de leurs sectateurs.Chaque chant est illustré d'une saisissante gravure à thème révolutionnaire non signée, le plus souvent caricatural.Cioranescu, XVIII, 42467. Martin & Walter, 22 980.Relié à la suite : [MARCHANT :] Discours de M. Péthion à la Commune, et réponse de la Commune à M. Péthion. Paris, 1791, 16 pp. Autre pièce satirique, mi en prose, mi en vers dirigée contre Pétion. Cioranescu, XVIII, 42457. Martin & Walter, 22 977.Vignette ex-libris d'un notaire de Saint-Quentin portant le chiffre JLD. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎