Paris, Tabary, 1844 in-8, 87-[9] pp., avec un grand fac-similé dépliant "in fine", demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs orné, tête dorée (reliure de l'époque). Dos passé. Bon exemplaire.
Reference : 220727
A la suite, on trouve le complément très rare de cette étude : Lettre du frère Antoine, de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, à Nicolas de Rienzi, tribun du peuple romain ; suivie de deux lettres de Rienzi, adressées à Giannino, de Sienne. Appendice de la Dissertation sur Jean Ier (...). Paris, Tabary, 1845, 32 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Tabary, 1844 gr in-8, 87-[8] pp., avec un grand fac-similé dépliant "in fine", demi-veau turquoise, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs, mais bon exemplaire.
Les monographies sur le pauvre petit roi Jean Ier n'abondent pas, et pour cause : un règne posthume de cinq jours sous la régence de Philippe de Poitiers ne remplit pas l'imagination. Mais voilà, il y eut bien après la mort officielle de Jean, l'affaire Giannino où l'on vit un marchand siennois du nom de Giannino Baglioni prétendre, pendant la captivité de Jean II, être le petit Roi échangé après sa naissance avec le fils d'un Siennois émigré. Druon a excellemment exploité cette histoire dans ses Rois maudits, mais il ne l'a pas inventée : ce fut le tyran de Rome, Cola di Rienzo, qui forgea cet échange prétendu pour renforcer son pouvoir. Le problème est que l'intéressé attendit 1356, donc deux ans après l'assassinat de son protecteur, pour revendiquer le trône : il se rendit à la Cour de Hongrie, où le roi Louis Ier (1326-1382), neveu de la reine Clémence, le reconnut comme le fils de Louis X. Fort de cet appui, Giannino se rendit à Avignon en 1360, mais le pape Innocent VI refusa de le recevoir, et il fut finalement arrêté et emprisonné ; il mourut à Naples en 1363.Envoi au duc de Luynes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Tabary, 1844 in-8, 87-[9] pp., dérelié, sans couverture. Il manque le fac-similé. Ex-libris Georges Fessard.
Les monographies sur le pauvre petit roi Jean Ier n'abondent pas, et pour cause : un règne posthume de cinq jours sous la régence de Philippe de Poitiers. Mais voilà, il y eut bien après la mort officielle de Jean, l'affaire Giannino où l'on vit un marchand siennois du nom de Giannino Baglioni prétendre, pendant la captivité de Jean II, être le petit Roi échangé après sa naissance avec le fils d'un Siennois émigré. Maurice Druon a excellemment exploité cette histoire dans ses Rois maudits, mais il ne l'a pas inventée : ce fut le tyran de Rome, Cola di Rienzo, qui forgea cet échange prétendu pour renforcer son pouvoir. Le problème est que l'intéressé attendit 1356, donc deux ans après l'assassinat de son protecteur, pour revendiquer le trône : il se rendit à la Cour de Hongrie, où le roi Louis Ier (1326-1382), neveu de la reine Clémence, le reconnut comme le fils de Louis X. Fort de cet appui, Giannino se rendit à Avignon en 1360, mais le pape Innocent VI refusa de le recevoir, et il fut finalement arrêté et emprisonné ; il mourut à Naples en 1363. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT