A Amsterdam, 1788 in-8, XVI-282 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Manque la pièce de titre, début de fente au mors supérieur.
Reference : 220725
Nouvelle édition de ce célèbre pamphlet du pasteur et virulent polémiste Pierre Jurieu (1637-1713), dont la première édition fut donnée par livraisons à Amsterdam dès 1689 et pendant plus d'un an, sous le titre de Les Soupirs de la France esclave qui aspire après la liberté. Des quinze mémoires dont se compose la première édition, seuls les treize premiers ont été réimprimés ici. L'ouvrage constitue une critique vive du gouvernement de Louis XIV : l'auteur proclame avec force le principe de la souveraineté du peuple et la subordination des rois aux États-généraux. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Amsterdam 1788 16 ; 282 pp. In 8 (12 x 19,5 cm) en plein cartonnage bradel moderne.Le faux-titre manque. Exemplaire en bon état. Ouvrage faussement attribué à Jurieu, il est probablement de Michel Le Vassor.« Pamphlet célèbre attribué à Jurieu ou, mieux, à l’historien Michel Levassor. Il se compose de quinze mémoires, composés du 10 août 1689 au 15 septembre 1690. Les trois premiers traitent de l’oppression et de la tyrannie sous lesquelles gémissent tous les ordres de la France, et de la misère à laquelle ils sont réduits par le despotisme. Les deux suivants exposent comment la cour de France a établi son pouvoir absolu et ses abus. Puis, dans les mémoires 6-8, l’auteur soutient que la couronne était élective et la loi salique sans valeur, que les états généraux sont les dépositaires du pouvoir et supérieurs au roi, que le Parlement a été créé pour représenter ces états et mettre un frein à la cour. Les mémoires 9 et 10 parlent du grand conseil, des maires du palais, du connétable, des pairs, ducs, comtes, etc., qui étaient autrefois indépendants et sont aujourd’hui esclaves. L’auteur montre (n° 11) que la France n’avait, au début, ni troupes réglées ni impôts, et examine enfin longuement (n° 12 à 15) comment on pourrait ramener la monarchie à son ancien état. » Il s’agit, en somme, d’un réquisitoire contre l’absolutisme auquel l’écrivain oppose le droit des peuples.Édition parue en 1788. 9e édition (E.O. : 1689).Kappler, Biblio. de Jurieu p. 427 ; Bourgeois et André, S.H.F. 3084.