Angers, Imprimerie de Jahyer, an VIII (1800); in-8, 20 pp., dérelié.
Reference : 220148
Edition angevine de la toute récente Constitution consulaire.Au lendemain du 18 brumaire, une commission de douze membres fut chargée d'élaborer une nouvelle Constitution, sous la supervision de Bonaparte et de Sieyès. C'est Daunou qui rédigea le texte définitif, soumis à plébiscite. La nouvelle Constitution ne comprend plus de Déclaration des Droits en préambule. Le sénat est composé de 80 membres inamovibles, qui désignent les membres des assemblées législatives à partir de la liste de confiance nationale. L'exécutif est confié à trois consuls élus par le Sénat pour dix ans. Les second et troisième consuls n'ont qu'un rôle consultatif. Bonaparte possède l'initiative des lois et les promulgue. Il nomme les ministres et dirige l'armée. D'après Jean Tulard, il s'agit bien "d'une dictature déguisée".Histoire et dictionnaire de la Révolution française, pp.723-724. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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De l'Imprimerie de la République A Paris, de l'Imprimerie de la République, 1795 - An IV. In-16 relié demi-basane blonde à petits coins, dos lisses, filets dorés, pièces de titre. 1 ff blanc, titre, X + 360 page, 1 ff blanc. Constitution de l'an III, qui contient une Déclaration des "droits" de l'homme revue et corrigée, mais aussi des "devoirs" de l'homme. C'est la seule Constitution française qui définit le territoire, c'est aussi la plus longue constitution. Adoptée le 5 fructidor an II (22 août 1795), elle sera appliquée durant quatre ans, jusqu'au coup d'État de Bonaparte, le 18 brumaire an VIII. Bel exemplaire très propre et bien relié.
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Paris, Imprimerie Nationale, 1848. In-folio de (4)-127 pp. cartonnage bleu marine, dos lisse orné, encadrement de filets dorés avec fleurons d'angle sur les plats (reliure de l'époque).
Première édition de la Constitution de 1848. Exemplaire de « Delzons, représentant du peuple, Cantal » (inscription imprimée sur le premier plat). Notaire à Aurillac, Amédée Delzons (Aurillac 1808-1891) fut maire en 1848, conseiller général de 1846 à 1852 et député du Cantal de 1848 à 1849, siégeant avec les républicains modérés. Rallié au Second Empire, il devient juge au tribunal d'Aurillac, prenant sa retraite en 1878. Cette Constitution votée le 4 novembre 1848, celle de la deuxième république, introduit pour la première fois le suffrage universel masculin en France et abolit définitivement l’esclavage dans les colonies françaises. Elle a été abrogée le 14 janvier 1852 par la promulgation de la constitution de 1852, qui servit de base au Second Empire. Quelques pâles rousseurs, petites traces de frottement sur la reliure.
Un volume in 16 demi cuir bleu époque,De la religion titre et filets dorés. Faux-titre,titre,180 pages Pagnerre 1841. Du Passé et de l’Avenir du peuple faux-titre,titre 184 pages, Pagnerre éditeur 1841.Projet de Constitution de la République française titre,62 pages 1 feuillet d’errata Au Bureau du peuple Constituant, Question du travail(extrait du peuple Constituant)Paris Au bureau du peuple Constituant faux-titre,titre;32 pages
Lille, Léonard Danel, Fructidor an III (septembre 1795) in-8, 70 pp., demi-basane verte, dos lisse orné de filets dorés (reliure du début du XIXe). Dos uniformément insolé.
Édition provinciale de de la Constitution organisant ce que l'on appellera le Directoire, et qui fut donnée à la France par la Convention, avant de se séparer : élaborée du 21 mars au 22 août 1795 par un brillant Comité de constitution où domina l'influence des modérés (Boissy d'Anglas, Daunou, etc.), elle forme un long texte de 377 articles, toujours précédé de la déclaration des droits de l'homme. RELIÉS À LA SUITE : I. Loi contenant une instruction sur les assemblées primaires, communales et électorales. Du 5 ventôse an V [23 février 1797]. Paris, Imprimerie de la République, s.d. [1797], 51 pp. II. Convention Nationale. Acte constitutionnel, précédé de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ; présenté au peuple françois par la Convention nationale, le 24 juin 1793. Lille, Imprimerie de C. L. Deboubers, s.d. [1793], 19 pp. III. BURKE (Edmund) : Lettre à un noble Lord, sur les attaques dirigées contre lui dans la Chambre des Pairs, par le duc de Bedfort et le comte de Lauderdale, au sujet de ses opinions sur le gouvernement anglais et sur la révolution française. Traduite sur la sixième édition de Londres. S.l.n.d. [1796], 111 pp. Unique traduction française, peu commune, de A letter from the right honourable Edmund Burke to a noble lord on the attacks made upon him and his pension, in the House of Lords, by the duke of Bedford and the earl of Lauderdale, early in the present sessions of Parliament. IV. BURKE : Lettres à un membre de la Chambre des Communes du Parlement d'Angleterre, sur les négociations de paix ouvertes avec le Directoire. Paris, Pougin, Laran, et chez tous les marchands de nouveautés, s.d. [1796], titre, vj pp., 212 pp. Traduction française, par Jacques Peltier, du dernier ouvrage de Burke (lequel mourra en juillet 1797), les Letters on a regicid peace (Londres, octobre 1796), suscitées par les négociations entamées par le gouvernement Pitt avec le Directoire, et dans lesquelles il rejetait tout accommodement avec le gouvernement issu de la Révolution en explicitant le caractère idéologique et totalitaire de la France nouvelle ("It is not France extending a foreign empire over other nations : it is a sect aiming at universal empire, and beginning with the conquest of France"). L'ouvrage est un peu un testament, il porte la marque du libéralisme combiné au conservatisme prudentiel, qui suffit à distinguer la pensée de Burke de toute autre, et notamment de celle des contre-révolutionnaires continentaux (Maistre, Bonald), qui s'organise et se définit au même moment, mais n'a rien à voir avec celle du député irlandais. Martin & Walter, 5586. V. NIVERNAIS (Louis-Jules-Barbon de Mancini-Mazarini, duc de) : Essai sur la vie de J. J. Barthélémy. Paris, G. De Bure l'aîné [Imprimerie de Didot le Jeune], an III - 1795, 69 pp. Rare édition originale de cet essai, contemporain de Jean-Jacques Barthélemy, qui venait de mourir en avril 1795, le célèbre auteur du "Voyage du jeune Anacharsis en Grèce". Contient, en fin, une bibliographie des oeuvres. Ambassadeur, épistolier, poète et auteur dramatique, élu à l'Académie française (1742), le duc Louis-Jules Mancini-Mazarini (1716-1798) était un descendant de Mazarin. VI. DUBOIS DE JANCIGNY (Jean-Baptiste) : Notice historique sur Chrétien-Guillaume Lamoignon-Malesherbes, extraite du Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts. Seconde édition. Paris, Imprimerie du Magasin encyclopédique, s.d., [2] ff. n. ch., 64 pp. L'agronome Dubois de Jancigny (1752-1808), qui sera le premier préfet du Gard, était aussi un proche de Malesherbes : il fut le tuteur de ses petits-enfants Le Peletier de Rosanbo, cousins des Chateaubriand. VII. GALLET (P.) : Pacte de l'Europe, basé sur les rapports et intérêts des Nations, ou Moyens d'établir la balance politique et la paix générale. Paris, Maret, Desenne et Durand, et tous les marchands de nouveautés [imprimerie des citoyens Fauvelle et Sagnier], an V [1797], 52 pp. Un seul exemplaire au CCF (Assemblée nationale).Vignette ex-libris héraldique Houécourt (famille Marmier de Choiseul) contrecollée sur les premières gardes. Les armes ne sont pas celles de la ville, ni des Choiseul qui y possédèrent le château, mais celles des Marmier. En effet, la transmission des rang, titre et qualité de pair du royaume dont était revêtu Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul (1760-1838), duc de Choiseul à son gendre, Philippe-Gabriel, marquis de Marmier (1783-1845), fut autorisée par ordonnance royale du 15 mai 1818. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
"P., et Bruxelles; Flon; l’An II de la République une et indivisible, 1793. In 8 de 70 pp., tel que paru. "
Avec le Procès-Verbal des monuments, de la marche et des discours de la Fête consacrée à l’inauguration de la Constitution de la République française, le 10 août 1793.