Paris, Imprimerie Impériale, 1867 6 vol. in-4, nbx plans et cartes en couleurs, demi-chagrin rouge, dos à nerfs (reliure de l'époque). Dos passé.
Reference : 220056
Important recueil d'écrits de Napoléon, complément indispensable à la Correspondance : on y trouve les notes sur les guerres de la Révolution, du siège de Toulon à la campagne d'Egypte (tome 1 à 3), sur les événements militaires du Consulat (tome 4), des notes sur la campagne de 1815 et sur les ouvrages de l'abbé de Pradt et de Fleury de Chaboulon (tome 5) et enfin, des notes sur l'ouvrage de Rogniat, le Précis des guerres du maréchal de Turenne, de Frédéric II et de Jules César.Le tome 3 reprend l'ouvrage de Bertrand, Campagnes d'Égypte et de Syrie.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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Paris Pro Amici 1962 1 vol. relié plaquette in-16, bradel éditeur de toile orange, dos lisse muet, nom de l'auteur et tire en lettres dorées sur le premier plat avec filet doré en encadrement, étui noir, 35 pp. Edition originale. Avant-propos de Pierre Varenne et Alfred Diard. Tirage unique à 50 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches pur chiffon. En bonne condition. La découverte par Colette en 1909 de la vente des droits des Claudine aux éditeurs fut à l’origine d’une querelle littéraire et matrimoniale qui alimenta la presse et l’édition pendant plus de vingt ans. Chaque partie avait ses défenseurs et ses tribunes, les proches étaient sommés de choisir leur camp et tous les coups étaient permis: menaces, chantages, procès, insultes… Le premier avait été donné par Willy, Colette le lui rend dès le mois de mars. Elle menace de porter à la connaissance de la justice des lettres compromettantes de Mme de Serres dans un procès qui opposait Willy à son ancienne maîtresse. Forte de ce moyen de pression, Colette obtient un premier accord concernant la signature des Claudine, qui paraîtront désormais sous leurs deux noms. L’année suivante, apprenant qu’une opérette tirée de Claudine va être montée au Moulin-Rouge, elle saisit la SACD, menace, réclame et obtient la moitié des droits et son nom sur l’affiche. La partie ne fait que commencer. Le second coup vient de Colette qui dans La Vagabonde fait de Willy l’odieux et félon Adolphe de Taillandy. La réplique de l’intéressé arrive, un an plus tard, et prend la forme de deux romans: le premier Lélie fumeuse d’opium, signé Willy et dû aux bons soins de Paul-Jean Toulet, où Colette apparaît sous les traits de Bastienne de Bize, un temps appelée la baronne Gousse de Bize, «épaisse, sa taille courte roulant sur des hanches évoquant la gourde plutôt que l’amphore», puis dans Les Imprudences de Peggy, signé Meg Villars et «traduit» par Willy où apparaît Vivette Wailly qui «s’acoquina publiquement à une vieille morphinomane qui s’habillait en homme, la baronne de Louviers.» Attentif à ces différentes passes d’armes, Jules Marchand, directeur de la revue Sur la Riviera propose à Willy de dire sa vérité. L’ancienne gloire des années 1900 avait alors perdu la plupart de ses collaborations journalistiques et faisait face à d’importants problèmes d’argent, dus notamment à sa manie du jeu. De décembre 1920 à février 1921, il s’acquitte de sa tâche depuis Monte-Carlo en inscrivant sur les premières pages des quatre Claudine sa version de la genèse et des personnages. Savait-il alors que Marchand débuterait, moins de quinze jours après sa mort, la publication de ces commentaires ? Il a emporté ce secret dans la tombe. Publié du 25 janvier au 15 février sous le titre «Willyana», il n’est pas certain que ces textes aient redoré son image si on en juge par la somme de calembours d’un goût douteux et de remarques fielleuses, voire ordurières, à l’égard des personnages, telle Olympe Terrain, l’institutrice de Colette devenue Mlle Sergent: «La directrice, Mlle Terrain, forniquait assidûment avec Merlou, quoique très laide, car elle avait des économies qu’appréciait ce poisson besogneux»… Le dernier mot revint à Colette qui en publiant, en 1936, Mes apprentissages, sous-titre «Ce que Claudine n’a pas dit», enterra définitivement Willy et cette période de sa vie. Les commentaires de Willy furent repris, sans doute à l’initiative de Pierre Varenne et d’Alfred Diard qui préfacent l’ouvrage, sous le titre Indiscrétions et commentaires sur les Claudine par le librairie Auguste Blaizot qui les publia en cette petite plaquette tirée à 50 exemplaires: «Allons-nous condamner l’un et gracier l’autre, alors que les deux qui nous sont différemment aussi chers, se sont rendus coupables de perversité, de méchanceté et de mauvaise foi, pour ne pas dire plus, à l’égard l’un de l’autre? Mais ne devons-nous pas tenir compte aussi du bien qu’ils se sont fait mutuellement? Sans Willy, Colette fût-elle devenue l’incomparable styliste qui fait honneur aux lettres françaises? Sans Colette et les Claudine dont elle fut la mère si Willy en fut le père, celui-ci eut-il connu la période la plus prestigieuse de sa vie?» Plaquette très recherchée. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)
MISHNAH - OESTERLEY (W.O.E.) commentaires, JANKELEVITCH (Samuel) traducteur
Reference : 19441
In-8, broché, 219 p. Paris, Payot, 1935.
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2 textes en un volume in-12, pleine basane de l'époque, dos à nerfs orné de compartiments dorés, tranches mouchetées, 28 et 36 p., feuillets de commentaires interfoliés. Lille, C.M. Cramé, 1736.
Edition lilloise de ces ordonnances historiques qui contient : 1- Ordonnance de Louis XV, pour fixer la Jurisprudence sur la nature, la forme, les charges ou les conditions des Donations. Donnée à Versailles au mois de Février 1731.2- Ordonnance de Louis XV, concernant les Testamens. Donnée à Versailles au mois d'Août 1735."L'ordonnance sur les testaments constitue la deuxième réalisation du chancelier d'Aguesseau, dans le cadre de son projet d'unification du droit civil français. Elle est postérieure de quatre ans à l'ordonnance sur les donations (...). Les rédacteurs du Code civil s'en sont inspirés" (Expo. Bicentenaire du Code Civil).Exemplaire contenant des feuillets blancs interfoliés, certains contenant d'abondant commentaires et observations de l'époque, face au texte imprimé.Qqs accrocs aux coiffes.Bon exemplaire, frais, bien relié.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
, Brepols, 2021 Hardback, 395 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:6 b/w, 14 tables b/w., Language: French. ISBN 9782503589725.
Summary Au Xe si cle, le prestige de Gr goire de Nazianze, dit le Th ologien, est son z nith dans l'empire byzantin : Constantin VII Porphyrog n te vient de d poser les reliques du saint homme l' glise des Saints-Ap tres, dans la capitale imp riale, et ses textes sont d sormais enseign s dans les coles byzantines aux c t s d'auteurs comme Hom re et D mosth ne. C'est dans ce contexte que Basile le Minime, v que de C sar e de Cappadoce et proche de l'empereur, crit ses Commentaires aux Discours de Gr goire, afin de rendre les oeuvres du Th ologien accessibles un plus large public de lecteurs. Fruit de leur poqure, les Commentaires de Basile offrent une source d'information appr ciable sur la r ception des Discours de Gr goire et sur la culture byzantine en g n ral. Alliant paraphrases explicatives, commentaires de texte et explications savantes, Basile propose, sous la forme de scholies, une lecture expliqu e du texte de Gr goire comme pouvait le dispenser ses l ves un ma tre de grammaire. Il renvoie en miroir ses lecteurs leur propre culture. Sur ses traces, le pr sent ouvrage s'int resse la d marche ex g tique de Basile comme t moignage de l' rudition de son poque. Il propose une approche originale qui met en lumi re la sp cificit des commentaires byzantins et de ceux de Basile en particulier, en prenant pour point de d part ses Commentaires aux Discours 4 et 5, r cemment publi s dans le Corpus Christianorum (Series Graeca 90 ; Corpus Nazianzenum 29).
Plon, 1870, in-8°, ii-302 pp, broché, bon état. Edition originale des “Commentaires d'un Marin” (1870) avec couverture de relais et changement de titre de 1873 (le titre devenant “Le Commandant Marceau et les Missions chrétiennes”, avec en sous-titre “Commentaires d'un Marin”). Rare
La première partie de l'ouvrage est consacrée au Commandant Marceau (1806-1851) (p. 1-63) ; la seconde aux Missions chrétiennes (p. 65-157) ; la troisième à l'Océanie (p. 159-248) ; la quatrième à Ernest Doudart de Lagrée (1823-1868) (orthographié Dondart de Lagrée, p. 249-294). — “Le Commandant Marceau (1806-1851) fut un marin de grande valeur qui, après une jeunesse sceptique et orageuse, se convertit avec un éclat qui fit sensation dans le corps auquel il appartenait. Il n'hésita pas, dès lors, à se consacrer tout entier au service de Dieu en prenant le commandement de “l'Arche d'alliance”, navire destiné au ravitaillement des missions éparses dans les îles de l'Océanie, Partout il édifia même les missionnaires qu'il égalait en zèle apostolique. Les conversions qu'il procura dans sa famille, dans son entourage, partout où il passa, furent nombreuses. Malheureusement Marceau mourut fort jeune et ce fut une grande perte pour la marine française aussi bien que pour la religion catholique.” (Comte de Bizemont) — "Les “Commentaires d'un marin”, par M. Félix Julien lieutenant de vaisseau, auteur des “Harmonies de la mer”, nous offrent la vie d'un des plus brillants officiers de la marine française, le commandant Marceau, dont toute la carrière est intimement liée au développement et à la transformation de nos forces navales." (Le Gaulois, 21 janvier 1870) — "Toute la vérité sur les missions chrétiennes, sur les immenses services qu'elles rendent, est exposée par M. Félix Julien, lieutenant de vaisseau, dans son nouvel ouvrage, les“ Commentaires d'un marin”, noble et touchante histoire de l'un des plus brillants officiers de notre marine, le commandant Marceau." (La Presse, 17 janvier 1870) — "Félix Julien, lieutenant de vaisseau en retraite et ancien aide de camp de M. l'amiral Bouët, né à Toulon en 1824, savant distingué, auteur de nombreux ouvrages sur la marine, entre autres : Les Harmonies de la mer. Les Commentaires d'un marin, Papes et Sultans, Lettres de l'amiral Courbet, et bien d'autres œuvres de mérite, est mort à Toulon, dans sa villa de l'Oratoire, à l'âge de 66 ans." (Polybiblion, revue bibliographique universelle, 1890)