Paris, La Renaissance du Livre, 1919 in-12, VIII-262 pp., index, broché.
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P., Renaissance du Livre, 1919, in-12, viii-262 pp, index, broché, bon état. Edition originale. Peu courant
"M. Mathiez aura peut-être mieux réussi que certains enragés réactionnaires à priver de leur auréole tant de révolutionnaires fameux... La Révolution reste grande malgré tout, mais combien de ses « héros » sont des énergumènes ou des coquins ! Dans son ouvrage, “Danton et la paix”, on se demande vraiment si la statue colossale du tribun ne sera pas déboulonnée bientôt sous les coups formidables que lui portent la logique acérée et l'impitoyable érudition du professeur de Dijon... Déjà, la vénalité de Danton, jouisseur vulgaire, n'est plus sérieusement discutée entre les juges compétents ; le nouveau travail de M. Mathiez semble mettre en doute son intelligence politique. Il nous montre le fougueux orateur, qui criait à la tribune : « De l'audace, de l'audace et encore de l'audace, et la France est sauvée ! » comme un « défaitiste » au moment de la crise qui menace d'anéantir la France et la République. Quelque étrange que puisse paraître, au premier abord, une accusation pareille, il faut bien reconnaître que l'auteur a su lui donner, par l'interprétation des textes allégués et l'abondance des détails groupés par lui, un tel air de vraisemblance que les admirateurs de Danton – il en reste – se verront obligés d'examiner de très près les arguments réunis dans ce livre, et qui nous paraissent d'autant plus pressants que la valeur morale de l'homme ne peut plus être alléguée désormais pour protéger sa mémoire contre les pires soupçons ; car M. Mathiez ne lui impute pas seulement « la poursuite aussi infructueuse qu'opiniâtre d'une paix insaississable » (p. 140), alors « qu'il prodiguait les airs de bravoure en public », mais d'avoir été pendant tout ce temps « l'agent de l'Angleterre » et « l'instrument de la coalition » (p. 234). II finit par le caractériser comme un « aventurier sans scrupules, très capable de se vendre à l'ennemi », comme le « chef honteux, mais redoutable, de tous les défaitistes », comme « traître à la France et à la République » (p. 250)..." (Rod Reuss, Revue Historique, 1920)
P., Renaissance du Livre, 1919, in-12, viii-262 pp, index, reliure demi-chagrin bleu nuit, dos à 5 nerfs soulignés à froid (rel. de l'époque), dos lég. frotté, état correct
"M. Mathiez aura peut-être mieux réussi que certains enragés réactionnaires à priver de leur auréole tant de révolutionnaires fameux... La Révolution reste grande malgré tout, mais combien de ses « héros » sont des énergumènes ou des coquins ! Dans son ouvrage, “Danton et la paix”, on se demande vraiment si la statue colossale du tribun ne sera pas déboulonnée bientôt sous les coups formidables que lui portent la logique acérée et l'impitoyable érudition du professeur de Dijon... Déjà, la vénalité de Danton, jouisseur vulgaire, n'est plus sérieusement discutée entre les juges compétents ; le nouveau travail de M. Mathiez semble mettre en doute son intelligence politique. Il nous montre le fougueux orateur, qui criait à la tribune : « De l'audace, de l'audace et encore de l'audace, et la France est sauvée ! » comme un « défaitiste » au moment de la crise qui menace d'anéantir la France et la République. Quelque étrange que puisse paraître, au premier abord, une accusation pareille, il faut bien reconnaître que l'auteur a su lui donner, par l'interprétation des textes allégués et l'abondance des détails groupés par lui, un tel air de vraisemblance que les admirateurs de Danton – il en reste – se verront obligés d'examiner de très près les arguments réunis dans ce livre, et qui nous paraissent d'autant plus pressants que la valeur morale de l'homme ne peut plus être alléguée désormais pour protéger sa mémoire contre les pires soupçons ; car M. Mathiez ne lui impute pas seulement « la poursuite aussi infructueuse qu'opiniâtre d'une paix insaississable » (p. 140), alors « qu'il prodiguait les airs de bravoure en public », mais d'avoir été pendant tout ce temps « l'agent de l'Angleterre » et « l'instrument de la coalition » (p. 234). II finit par le caractériser comme un « aventurier sans scrupules, très capable de se vendre à l'ennemi », comme le « chef honteux, mais redoutable, de tous les défaitistes », comme « traître à la France et à la République » (p. 250). La parole est maintenant aux défenseurs du tribun des Cordeliers, et l'on doit attendre équitablement leur réponse pour savoir s'il y a lieu de reviser ou de ratifier cette terrible sentence de dégradation posthume." (Rod Reuss, Revue Historique, 1920)
La renaissance du livre. 1919. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Non coupé. 262 pages. Papier jauni.. . . . Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
LA RENAISSANCE DU LIVRE. 191. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Non coupé. 262 pages - annotations à l'encre sur la page de titre - coiffes et coins frottés.. . . . Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Journal de Paris. 1790. In-8. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. Pages 489 à 504.. . . . Classification Dewey : 94.3-Livres anciens XVIII ème
Classification Dewey : 94.3-Livres anciens XVIII ème