S.l., s.d. (1946-1947) in-8, [14] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible sur papier réglé, et 38 tirages photographiques libres, demi-toile marine gaufrée, dos lisse muet, coins en cartonnage vert, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).
Reference : 212002
Marcel Gallien, sur lequel on n'a pas trouvé de renseignement complémentaire, appartenait à la 6e Compagnie du 2e Bataillon du 22e Régiment d'infanterie coloniale, engagé en Indochine de février 1946 jusqu'au 1er décembre 1948, date de sa dissolution et de la répartition de ses trois bataillons dans d'autres unités. Il sera reformé en octobre 1954 et quittera définitivement l'Indochine en 1956.Notre document se compose de deux éléments bien distincts :I. Un classique journal qui court du 21 janvier 1946 au 24 décembre 1947.Soigneusement rédigé, il s'ouvre par un "frontispice" consistant, tradition militaire oblige, en une photographie de pin-up vaguement dénudée, contrecollée sur le premier feuillet. Suit une page de titre comportant une photographie de l'auteur en pied, entourée de citations pénétrantes ("La civilisation d'un peuple n'est que sa raison en action", etc.). Enfin, avant le début de l'éphéméride, prend place un long poème intitulé Au corps expéditionnaire, d'une certaine Madame Fontanel, et exprimant une admiration naïve pour les soldats venus de France : "Comme l'on vous comprend, chers petits gars de France / Et que sont naturels vos cortèges bruyants : / Votre gaminerie et votre exubérance / Nous ramènent aux jours où piaffaient nos vingt ans."Le journal lui-même ne commence qu'au f. 5, par le trajet maritime qui conduit le régiment de Marseille à Saïgon sur le Monarch of Bermuda (21 janvier au 12 février 1946), et qui ne fut marqué que par le décès en mer d'un des camarades de Gallien, immergé dès le lendemain comme le veut l'usage.Le débarquement a lieu le 14 février et, après une revue devant le général Leclerc et l'amiral Thierry d'Argenlieu, le régiment part pour My-Tho. S'ensuit l'énumération des postes et actions, souvent amphibies (17 février 1946 - 16 décembre 1947), ainsi que la mention des changements de la situation militaire : transmission par les troupes anglaises de la région du Cap Saint-Jacques qui était sous leur contrôle (15 mars 1946) ; départ des dernières unités japonaises (20 avril 1946).L'absence de contact avec les rebelles Viet-Minh est frappante, comme l'absence récurrente de résultat sérieux : dans la plupart des opérations de nettoyage, ces derniers évitent le contact et se réfugient dans les forêts et les montagnes selon la tactique éprouvée de toutes les guérillas. Exemple, au 20 juin 1946 : "Partons en expédition dans les environs de l'île de Niu Nua. Il s'agit de fouiller et de détruire un village abritant des rebelles. Pas de rencontre avec ceux-ci. Ils sont partis dans la forêt comme d'habitude. Fouille et incendie vers 5 h."Parfois est signalé un accrochage sérieux, comme celui du 27 février 1947 : "Tombé dans une forte embuscade sur la route Datdo-Xuyen-Hoc. Violent combat. 5 morts (3 Européens, 2 tirailleurs brûlés vifs par l'incendie d'un camion). Huit blessés. Au soir, deux blessés européens succombent."Le journal s'chève le 24 décembre 1947 par la brève mention : "Noël sans neige, sous une chaleur accablante, Noël d'Indochine". Puis plus rien.II. Un ensemble de tirages photographiques volants, dispersés entre les feuillets vierges qui suivent le journal. La plupart sont légendés et datés au verso, certains portant la date de 1948, ce qui laisse penser que Gallien a continué de servir après la date finale de son manuscrit. Les sujets représentés sont des plus attendus, d'autant que certaines photographies sont explicitement destinées aux membres de la famille du soldat : sa mère, sa grande soeur, etc. On a donc les traditionnels portraits individuels ou en groupe, les scènes de bivouac, quelques vues maritimes (promenades sur un arroyo) et quelques scènes de positions, mais aucune d'opérations proprement dites. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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Suffren, Pierre André de, Moris, Henri (1856-1922) ; Jurien de La Gravière, amiral
Reference : 3918
(1888)
1888 , 1888 , Paris chez Challamel et cie , Librairie Coloniale, important volume , 350 pages ; in 8 , broché, manque le premier plat , sinon bien complet avec une dedicace de mr HENRI MORIS et un envoi , photos sur demande
Ray AC3*
Cahier In folio broché,33 pages manuscrites et 36 blanches,sur imprimé ,bon etat
Log Book of the frigate La NEREIDE empire; Napoléon 1er
Phone number : 33 04 94 63 34 56
Reference : alb80f27e1cb020486a
Journal de bord de Christophe Colomb amiral de la flotte oceane vice roi et gouverneur des iles et terres fermes decouvertes et a decouvrir suivi du journal de bord du capitaine Juan de la Cosa commandant en second de la Santa Maria. In English (ask us if in doubt)./Journal de bord de Christophe Colomb amiral de la flotte oceane vice roi et gouverneur des iles et terres fermes decouvertes et a decouvrir suivi du journal de bord du capitaine Juan de la Cosa commandant en second de la Santa Maria. Texte etabli par Giorgio Perrini. (Tirage speciale. Exemplaire de tete. Edition # CDXVII). In French B.M. Jean de Bonnot. 2002 LII 6 398 10) p.The on-board journal of Christopher Columbus Admiral of the Oceanic Fleet Viceroy and Governor of the islands and lands newly discovered and yet to be discovered as well as the journal of Captain Juan de la Cosa Captain of the Santa Marya. SKUalb80f27e1cb020486a.
1894/1895 -in-4 pleine toile un Journal de Bord, reliure pleine toile noire in-quarto (full cloth-bound in-4) (30,7 x 21 cm), dos et couverture muets, journal manuscrit à l'encre brune sur 6 colonnes. 1ère colonne : les heures ( la journée à bord est répartie en quarts (6 par 24 h), 2ème colonne : indication de l'orientation des vents, 3ème colonne : indication de la force des vents, 4ème colonne : Observations (temps, corvées à bord etc...), 5ème colonne : indication de la pression athmosphèrique en BAR, 6ème colonne : LE PILOTAGE, avec explication des manoeuvres et des problèmes rencontrés et explications des cours de Pilotage donnés à bord, COTRE commandé par Mr BELIOT, Pilote de 1ère classe, naviguant au profit de l'Ecole de Pilotage de SAINT-SERVAN (parfois en couple avec "L'ELAN" aussi École de pilotage), du 13 juillet 1894 au samedi 14 septembre 1895, jusqu'au débarquement du patron. 3 pages avec gribouillis d'enfant au stylo mais trés léger (ne génant pas la lecture du journal) sinon trés bon état.
navigation sur toutes les côtes de france de Dunkerque à Saint Jean de Luz ainsi que sur les côtes anglaise.......UNIQUE.......en bon état
Nantes, Editions du Petit Véhicule, 2001, in-8°, 307 pp, 28 photos, fac-similé d'un article de presse de l'époque, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Ce livre est unique en son genre : il n'en a été écrit aucun, ni sur la "Ville d'Ys", ni sur la période de guerre 39-40 sur les Bancs de Terre Neuve. C'est le texte original et intégral, complété par quelques renvois explicatifs, du Journal de Bord écrit chaque soir pendant la période douloureuse de 39-40. La "Ville d'Ys" était le dernier navire au charbon de la Marine Nationale. Station Navale de Terre Neuve, il était affecté à l'assistance aux voiliers et chalutiers de la Grande Pêche. Embarqué le 5 avril 1939, j'ai fait à son bord la campagne de pèche 1939 à Terre Neuve et au Groenland. Je décris la terrible vie des Terre Neuvas et les beautés du Soleil de Minuit. L'hiver 39-40, hivernage aux Antilles avec plusieurs missions allant de la surveillance avec blocus des pétroliers allemands à Curaçao au maintien de l'ordre à Marie-Galante. En avril 40, reprise de la mission d'aide et assistance sur les Bancs de Terre Neuve. Ces marins étaient peu ou mal informés du déroulement de la guerre et même de l'envahissement de la France, armistice compris. En juin 40, nous sommes bloqués à Saint Pierre et Miquelon et y restons jusqu'en novembre 40. Au jour le jour, j'ai retracé les difficultés matérielles et surtout morales endurées par l'équipage pendant plus de six mois, sans autre information que celles rares de Radio Paris, plus ou moins germanisé, sans courrier ni nouvelles de nos familles, mais aussi sans savoir ce qui s'était exactement passé en France ni quelle orientation choisir : France Libre ou Pétainisme ? surtout après les évènements de Mers el Kébir et de Dakar. Finalement, je choisis et obtins l'accord du Commandant de me faire démobiliser à Saint Pierre. Le double jeu du Commandant m'en empêcha. La "Ville d'Ys" rallia Fort de France d'où je fus rapatrié d'office. J'ai vécu une belle mais difficile aventure. A 83 ans, j'ai décidé de la publier. Sans l'avoir recherché, je m'aperçois avoir fait oeuvre de modeste historien." (Quartier Maître Jean Lecerf) — "Soixante ans... C'est le temps qu'il a fallu à un certain Jean Lecerf, ancien secrétaire militaire de l'aviso Ville d'Ys pour retrouver celui qui avait été son chef par intérim, pendant quelques semaines début 1940, avant d'être rapatrié à son tour pour embarquer sur un sous-marin. A vrai dire, sous la poussière accumulée par les ans, le nom de Lecerf était totalement oublié. « De mon débarquement de la Ville d'Ys à Fort-de-France, en février 1940, je n'avais gardé que peu de souvenirs, en particulier aucun de Jean Lecerf. "Les peuples heureux n'ayant pas d'histoire", il faut croire que nos rapports avaient été harmonieux. Et maintenant, ce vieux jeune homme de 82 ans me demande de préfacer un ouvrage basé sur ses impressions de matelot de 1940 consignées dans son journal de bord. Il m'a montré son manuscrit, écrit au jour le jour, avec le style primesautier, spontané, plein de fraîcheur et parfois de naïveté de la jeunesse.» C'est ainsi que Jean Vessières, Officier des Pêches de la "Ville d'Ys", évoque dans sa préface le travail de mémoire de Jean Lecerf : précis, exact, attentif, mesuré comme une boussole."