Paris, Librairie des Bibliophiles, 1886 petit in-8, XIII-255 pp., portrait-frontispice, ill. in-t. à pleine page, broché.
Reference : 211549
En 1702, de jeunes officiers, épicuriens et facétieux, las de la morosité et de la suffisance de la Cour, fondèrent le Régiment de la Calotte. Ce « régiment » était dirigé par Aymond, porte manteau du Roi. Parmi ses membres, citons Alexis Piron, l'abbé Desfontaines, traducteur du Gulliver, les abbés Gacon et Margon, les poètes Grécourt et Roy. Ils prirent pour devise : « C'est régner que de savoir vivre ». Outre des fêtes, l'activité principale du régiment consistait à décerner des brevets en vers spirituels, parfois féroces, aux célébrités du jour. Les fermiers généraux, les spéculateurs enrichis par la banque de Law, les poètes et prédicateurs pompeux, les fats et les ambitieux étaient leurs cibles favorites.Un des 80 exemplaires numérotés. 1/15 sur papier de Chine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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, , (1731 ca). Manuscrit in-4 à 13 lignes par page )de (2)-751 pp. mal chiffrées, (14) pp. de table, titre encadré, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Archives manuscrites réunies l'année de la mort du fondateur "généralissime" du Régiment de la Calotte Aymon Ier en 1731 âgé de plus de 80 ans.Le "Régiment de la Calotte" avait été créé en 1702 par Étienne-Isidore-Théophile Aymon et Philippes-Emmanuel de Torsac et réunissait en de joyeuses mascarades une société de viveurs, qu'on appelait les "Calotins" ; il avait pour armoiries une lune d'argent et, en souvenir de Momus, une calotte à grelots. « Sous prétexte de manquement aux bienséances, au bon goût, à la logique et au bon sens, soit dans les paroles soit dans les actions, les membres de l’association de la Calotte envoyaient des brevets à tous ceux qu’ils croyaient dignes d’être enrôlés dans leur régiment. Aucun grade, aucune dignité, nulle position élevée n’était à l’abri des brevets satiriques de ces joyeux critiques » (Arthur Dinaux, Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, I, p. 134). Réunion de 110 brevets décernés à Voltaire “Grand Bâtonnier du Régiment”, John Law “Contrôleur Général du Régiment” mais aussi Dabats imprimeur du Châtelet, le Prince de Conti "brevet qui le nomme Juge Souverain de la Musique", un “brevet d’historiographe du Régiment pour l’Évêque de Soissons” daté 1730, un “brevet pour les Avocats du Parlement de Paris” daté 1731. Les pièces liminaires comprennent Idée légère du Régiment de la Calotte, Académie des Inscriptions, Table alphabétique des Brevets contenus dans ce Recueil.« [Avec la calotte] le brevet est l’autre signe de reconnaissance calottin. Il s’agit de poèmes d’une cinquantaine de vers parfois de petits textes en prose énumérant plaisamment les travers et les ridicules qui distinguent telle ou telle victime de la satire. Le brevet est un détournement satirique de la lettre patente, ce document qui conférait emploi dignité et privilège dans l’ancienne France. Les Mémoires pour servir histoire de la Calotte dont cinq éditions augmentées à chaque reprise se sont succédé entre 1725 et 1754 ont réuni deux cents de ces brevets. (…) Les auteurs calottins forment un groupe assez identifiable dans espace littéraire français du début du 18e siècle. Au nombre d'une dizaine, ils disent se retrouver régulièrement dans les cafés proches de Opéra comique pour rédiger les brevets de la calotte. (…) l’abbé François Gacon père de l’Oratoire puis prieur de Bâillon auteur d'une cinquantaine de brevets au début de la Régence. De même Guillaume Plantavit de la Pause abbé de Margon a acquis sa réputation de plus caustique des hommes au cours de ses démêlés avec les Jésuites, auteur du Jansénisme démasqué en 1715 ; l'abbé de Grécourt lui aussi a acquis une certaine célébrité au cours des querelles religieuses du moment en publiant Le Philotanus en 1720. Pierre Charles Roy poète lyrique a rencontré le succès avec son Ballet des Éléments joué en 1725, succès beaucoup plus conséquent que ses brevets calottins adressés aux hommes de lettres visés par le Régiment, Voltaire, Fontenelle ou Crébillon ; on connaît quatre autres auteurs de brevets ayant été joués sur la scène de l'Opéra comique, Desfontaines, Bosc du Bouchet mais surtout Louis Fuzelier auteur du Carnaval du Parnasse et Alexis Piron créateur de l’École des Pères pièce de 1733 au succès considérable. Le dernier auteur calottin important est aussi le protecteur le plus influent du Régiment le comte de Maurepas, un des principaux ministres du Régent puis de Louis XV. (…) Comme tous les satiristes, ce groupe a mauvaise réputation, ni les gazettes du temps ni les notices des dictionnaires littéraires ne rendent hommage à Gacon, Margon, Roy, Grécourt, Desfontaines, Fuzelier ou même Piron pourtant le plus connu d’entre eux » (Antoine de Baecque).Précieux manuscrit calligraphié précédé d'un faux-titre illustré de deux cornes croisées, d’un grelot et d’une calotte, le tout surmonté de l'effigie de Momus. Provenance : Maison de Montmorency (ex-libris armorié) et ses descendants depuis 1862 : la Maison de Gontaut-Biron (cachet "Montmorency - Gontaut-Biron"). Coins frottés, petit accident en pied.Antoine de Baecque. Les éclats du rire. Le Régiment de la calotte, ou les stratégies aristocratiques de la gaieté française (1702-1752). In Annales. Histoire, Sciences Sociales. 52 année, N. 3, 1997. pp. 477-511.
A Paris, chez Jaques Colombat, imprimeur privilégié du Regiment. L'an de l'ere calotine 7726 (1726); In -12°, plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de petits fers et fleurons dorés, titre doré sur étiquette de maroquin vieux - rouge, tranches rouges; XII - 276 pp. Frontispice gravé d'après Coypel jeune montrant deux singes en redingote, sous un blason à figure de lune et de fou avec la devise “Favet momus Luna influit“ . Ex-libris armorié à l'intérieur du 1er plat, frotté avec manques. Reliure légèrement frottée avec petits manques aux coiffes, et début de fentes aux charnières, mais bon exemplaire.
Recueil des facéties, faux brevets, faux privilèges, moqueries diverses de personnalités d'Eglise ou autres, des membres de l'Académie, par la société du Régiment de la Calotte."… Société de beaux esprits satiriques du XVIIe et du XVIIIe siècle… Association spirituellement burlesque et satirique…. Aymond fut désigné comme généralissime du burlesque régiment, le joyeux Alexis Piron comme orateur, l'abbé Desfontaines comme aumônier… On composa des armoiries, une lune d'argent… les attributs de Momus, une calotte à grelots, des singes en costume d'apparat, une girouette…l'on prit pour devises : “ C'est régner de de savoir rire“ et encore “ Favet Momus, luna influit" “( Cf. Pierre Larousse). (Reu-Bur)
Moropolis, chez Pantaléon de la Lune [Paris], l'an 7732 [1732]. 2 ouvrages en 1 vol. in-8°, veau fauve marbré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, encadrement d'un filet à froid sur les plats, tranches rouges. Reliure de l'époque, coiffe sup. élimée, accroc avec manque de cuir en pied au mors sup., coins râpés. Bon exemplaire. Ex-libris héraldique au contreplat et étiquette (XIXe s.) avec ex-libris ms. de M. de Vaudricourt. Portrait h.-t. (de Aimon Ier) en frontispice, et 2 fig. h.-t. gravées en taille-douce, iv pp., 255 pp. mal chiffrées 237; 121 pp., (1) p., 1 portrait h.-t. gravé à l'eau-forte (le même que celui du Conseil de Momus), et (3) ff. avec encadrement gravés sur bois pour l'épitaphe de Aimon Ier. Quelques rousseurs.
Edition originale de ces deux textes satiriques et facétieux attribués à Bosc du Bouchet. Ils font partie des publications de l'association de la Calotte, société burlesque très active en particulier pendant la Régence et le commencement du règne de Louis XV. Fondée par quelques hommes d'esprit au début du XVIIIe s., elle stigmatisait tout ce qui lui semblait manquer à la bienséance et au bon goût, soit dans les paroles soit dans les actions. L'association de la calotte délivrait des brevets satiriques aux personnalités qui avaient fait preuve de mauvais goût. Crébillon, le maréchal de Villars, Fontenelle, Law, le diacre Paris, ou encore la marquise de la Vrillière furent ainsi brocardés. Le colonel Aymon en avait été le général jusqu'à sa mort en 1731. Le Conseil de Momus est un texte dérisoire en vers composé en sept chants. Il est orné du portrait de Aymon d'après Audran et de deux figures qui représentent le dieu Pet et le drapeau du régiment de la Colotte. L'ouvrage fut publié sans page de titre mais on apprend, dans l'avant-propos, intitulé "frontispice calotin", que l'ouvrage fut imprimé à Ratopolis (Paris) pour les étrennes de 1730 et se vendait "sous le manteau". La Journée calotine explique l'influence historique de la République de Babin, société burlesque polonaise fondée au milieu du XVIe siècle sur l'association de la Calotte. La seconde partie comprend l'oraison funèbre de Aymon, le premier général du régiment. Dineaux I, 134; Cohen, 251; Gay-Lemonnyer I, 666; Barbier I, 696; Conlon, 32:291.
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Aux bureaux d'abonnement et vente - Paris rue Jacob.. septembre 1841. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages environ illustrées de gravures en noir et blanc dans le texte. Paginées de 289 à 296.. . . . Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
Aymon Premier, généralissime du régiment de la calotte avec portrait dans le texte d'après Copeyl fils. Cabinet des cartes et plans (bibliothèque royale). Caricatures nationales au 17ème siècle - Sainctange - Mascarat. Bains turcs avec deux gravures dnas le texte. Pierre Jubineau - premiers moments de la vision chez un aveugle-né, à l'âge de neuf ans et demi. la muraille médique. La vallée de la Piave avec gravure dans le texte. Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
AU BUREAU DE LA REVUE. 1 AOUT 1938. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 513 à 768.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Emile Bernard .Les Merveilles de Yenise. . Jean-Germain Tricot. Les Noces de la Terre et du Ciel.Jean-Louis Yallas. PoèmesT. L. W. Hubbard. Le Régiment de la Calotte..Marcello-Fabry . Regards sur le Destin des Arts. Évolution du Roman..Manoel Gahisto. Autour de Rivadavia..Nicolas Brian-Chaninov. Les Arts dans la Russie médiévale.Pierre Fervacque. Louis le Cardonnel, Directeur de Conscience.Denise Riboni. De la Puissance démoniaque selon Gœthe..Jean et Nancy Martinie. La Musique chinoise ancienne. Raoul Boggio. Au Bord, poème.Alain Sirwy. L'Ennui de vivre, nouvelle Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues