Montluçon, A. Herbin, 1909 in-8, 157 pp., portrait-frontispice et 3 fac-similés, demi-basane cerise, dos à nerfs orné de guirlandes dorées, couv. cons. (reliure postérieure).
Reference : 210869
Fierro, 538. "Cette édition comprend les lettres écrites à sa famille durant ses campagnes dans le nord de la France par Gilbert Favier et le journal de son cadet, Gilbert-Amable, du 16 novembre 1791 au début 1794, sous la forme très sèche d'un journal de route. Les deux frères servaient au même bataillon". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Montluçon, Herbin, 1909 ; in-8. 157pp.-1f. Portrait en frontispice tiré sur Japon - 3ff. hors-texte de documents reproduits en fac-similés. Demi-chagrin vert académicien, dos à nerfs, titres et caissons dorés, tête dorée. Couverture conservée. Bel exemplaire imprimé sur vergé d'Arches.
Léonie Duchet publie ici la biographie de ses deux grands oncles maternels. Les frères Favier ont 18 et 21 ans lorsqu'ils s'engagent dans le Premier bataillon de Volontaire de l'Allier, pour aller "défendre les frontières". Ils quittèrent Montluçon le 30 septembre 1791 et rejoignirent quelques mois plus tard l'Armée du Nord. Le plus jeune tient un journal, mais il est blessé à la main en 1793, et est retiré du service actif pour entrer dans l'intendance. Il cessa alors de rédiger son carnet de notes, mais entretint avec son frère une correspondance. L'aîné fut fait prisonnier en 1793 et passa deux ans en Angleterre. En août 1796 il rejoint enfin la demi-brigade de l'Allier qui était cantonnée en Vendée, mais n'y étant pas employé, il revint à Montluçon. En 1796 il est nommé lieutenant d'une demi-brigade à Besançon, et l'année suivante capitaine d'une Compagnie qui passe en Suisse et en Italie, où il assista à la bataille de Marengo. Il séjourna en Italie jusqu'en 1804, pui fut nommé Capitaine, commandant la place, à Napoléon en Vendée, d'où il s'embarque pour l'Angleterre, mais il fut fait prisonnier de nouveau et ne put revenir en France qu'en 1814. Il fut alors cantonné au Havre avant d'être nommé capitaine dans la légion de l'Allier, en résidence à Moulins. Il mourut dans cette ville en janvier 1819, deux ans et demi après son mariage.