Paris, Librairie de la Nouvelle Revue, 1890 gr. in-8, VIII-378 pp., tableaux, une (sur 3) carte dépliante en fin de vol., toile brune modeste (reliure de l'époque). Reliure usagée. Cachet (annulé).
Reference : 209429
I. Etude sur Clausewitz. II. Septembre et octobre 1806. Juillet et août 1870."Ces deux études, écrites à des époques fort différentes, procèdent d'une idée commune : démontrer que Napoléon est non seulement un maître inimitable, mais encore qu"il est demeuré le Maître, que ses leçons n'ont point vieilli."Deux cartes manquent. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
06 46 54 64 48
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
Paris, Librairie de la Nouvelle Revue, 1890 gr. in-8, VIII-378 pp., tableaux, demi-basane noire, dos lisse orné à froid (reliure de l'époque). Dos légt frotté, coupes usées. Sans les 3 cartes. Cachet (annulé).
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris Librairie de la Nouvelle Revue 1897. In-8 2 feuillets non chiffrés VIII 324pp 1 feuillet non chiffré table. Demi chagrin rouge, dos à nerfs, beau papier flammé sur les plats, reliure de l'époque. Orné de 15 tableaux dont 1 dépliant, la plupart sur double page, conformément à la table des matières (et non 13 comme annoncé sur la page de titre). Bel exemplaire frais, complet de son texte et des 15 tableaux, reliure sobre, solide, en très bon état. Cette édition, parue en 1897, n'a pas de cartes, seulement des tableaux.
Georges Gilbert (1851-1901), officier d'Etat Major très apprécié, fut obligé d'abandonner l'armée pour raison de santé. Il se consacra alors à l'étude de l'histoire militaire, laissant des ouvrages de grande qualité. Il était l'arrière-petit-fils du Général du 1er Empire Jean-Louis-Brigitte Espagne.
Librairie de la nouvelle revue Relié 1890 In-8 relié, demi chagrin brun, dos à nerfs, titre à l'or, VIII, 378 pp., suppléments et pièces justificatives, 13 tableaux de marche et 3 cartes couleurs (bien présentes), deuxième édition ; nombreuses épidermures, quelques rousseurs sur les tranches et les toutes premières pages, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
P., Librairie de La Nouvelle Revue, 1897, gr. in-8°, viii-375 pp, nouvelle édition, suppléments et pièces justificatives, 13 tableaux de marche, reliure demi-toile chocolat, pièce de titre basane noire, bon état
Georges Gilbert fait partie de l’école de la manœuvre napoléonienne, qui considère qu’il n’y a pas de modification significative à apporter à la doctrine française suite à la guerre ; le système napoléonien est indépassable. Georges Gilbert, né le 18 janvier 1851, est entré à l’Ecole polytechnique en 1869. Capitaine d’artillerie (1876), major de la première promotion de l’Ecole supérieure de guerre (1876-77), il a été rapidement attaché à l’état-major du général Miribel, puis à celui de la fameuse 11e division d’infanterie (“division de Nancy” ou “division de fer”). Gravement malade, il a quitté l’armée en 1884 pour se consacrer à l’étude et à l’écriture. Ses principaux ouvrages sont : Essais de critique militaire, Paris, Librairie de la Nouvelle Revue, 1887 ; Sept études militaires, Paris, Librairie de la Nouvelle Revue, 1892 ; Lois et Institutions militaires, Paris, 1895 ; La guerre sud-africaine, Paris, Nancy, Berger-Levrault, 1902. Très lié avec les milieux militaires français officiels et très apprécié par ces derniers, le général Bonnal a pu dire de lui au moment de son hommage funèbre : “Avec Gilbert disparaît le plus grand penseur et le plus illustre écrivain de l’armée française contemporaine”. — "Ce n'est pas en revenant à la tradition militaire napoléonienne, comme l'y invitent beaucoup d'officiers distingués, que la France échappera à cette servile émulation du militarisme allemand qui paralyse ses facultés propres de defense et d'action. Depuis quinze ou vingt ans, il y a eu, dans notre jeune armée, même républicaine, comme un réveil napoléonien, un retour aux idées tactiques et stratégiques du grand manieur d'hommes, du grand manœuvrier. C'est, je crois, le capitaine Gilbert qui a été un des initiateurs de ce mouvement ; c'est lui du moins qui lui a donné la forme la plus nette et la plus forte. Ses études, qui parurent d'abord dans la Nouvelle Revue, de Mme Adam, et qui furent publiées en deux volumes, en 1890 et 1892, sous le titre : Essais de critique militaire, et Sept études militaires, ont eu sur l'esprit de l'armée une grande influence ; et presque tous les officiers qui pensent ou qui écrivent s'en inspirent à quelque degré. Notre enseignement de l'École supérieure de guerre en procède dans une large mesure. Nombreux sont dans l'armée ceux qui considèrent l'œuvre du capitaine Gilbert comme géniale et qui lui empruntent toute leur philosophie militaire. Et il est vrai qu'elle est remarquable par la netteté de ses formules, par la précision des vues, par la vigueur de l'esprit de synthèse..." (Jean Jaurès, L'Armée nouvelle, chap. 4)