‎PASQUIER (Etienne)‎
‎Les Recherches de la France d'Estienne Pasquier.. Augmentées par l'autheur en ceste dernière édition, de plusieurs beaux placards & passages, & de dix chapitres entiers : dont le contenu se void au fueillet suivant‎

‎Paris, Laurent Sonnius, 1617 fort vol. in-4, [12] ff. n. ch. (titre, table des chapitres, au lecteur), [998] pp. mal chiffrées 994, [55] ff. n. ch. de table des matières, avec un portrait-frontispice inséré entre la table et la préface, basane fauve, dos lisse cloisonné en long d'un encadrement de double filet et guirlande dorés, large fleuron central, double encadrement de double filet et guirlandes dorés sur les plats avec fleurons d'angle, tranches dorées (reliure de l'époque). Deux coupes rognées, mouillures encadrantes "in fine", or du dos un peu estompé, épid. sur les plats.‎

Reference : 208410

‎Edition intermédiaire entre la dernière parue du vivant de Pasquier (1611) et la version définitive de 1665, qui servira à établir la grande collective de 1723 à l'adresse d'Amsterdam (en fait Trévoux). Elle est la première à reproduire tel quel le texte de 1611, en partie original.Le grand oeuvre du premier historien de la France.Le livre lui-même n'est plus à présenter : oeuvre de toute une vie, sans cesse remanié et complété depuis l'édition de 1560 jusqu'à la dernière version parue de son vivant (en 1611), Les Recherches de la France forment l'instant fondateur d'une histoire du pays débarrassée de la mythologie, des légendes et de la fascination du militaire. En bon juriste, attentif au droit et au fonctionnement régulier des institutions, Pasquier donne à lire une histoire à la fois juridique, culturelle et sociale. Il touche à de multiples sujets en apparence hétérogènes, mais l'unité est dans le regard critique étonnamment moderne avec lequel il analyse et dépouille l'événement de toute gangue. En vérité, Pasquier est le premier historien de la France.Thickett, Bibliographie des oeuvres d'Estienne Pasquier, 14. Brunet IV, 407. Tchemerzine-Scheler V, 82. En français dans le texte, 61.Exemplaire du couvent des Mercédaires parisiens, avec nom poussé en lettres dorées en haut du plat supérieur : "Du Convent de la Mercy de Paris". Ce monastère était situé en face de l'Hôtel de Soubise, dans lequel certains de ses éléments subsistants ont été intégrés.L'ouvrage appartint au XIXe siècle au célèbre polémiste catholique, puis socialiste, Félicité de La Mennais, avec ex-libris manuscrit au titre. A la mort de ce dernier (1854), il passa à son ami et exécuteur testamentaire, l'industriel protestant Louis-Auguste Barbet de Jouy (1791-1872), qui apposa son nom sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎