Nogent-le-Rotrou, Imprimerie-librairie E. Gouhier-Delouche, 1885; in-8, VIII-280 pp., avec un frontispice et des blasons dans le texte, broché.
Reference : 207492
Tirage limité à 600 exemplaires. Un des exemplaires sur papier teinté.Unique édition de cette monographie de "Bazoche-la-Pouilleuse", la moins opulente des cinq baronnies du Perche, sise actuellement dans l'Orne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Montrouge, Impr. Offset-Corot, 1980, in-8 br. (14 x 21,5), VIII-280 p., fac-similé de l'édition originale de 1885, un plan en front., blasons in-t., bon état.
"En 1851, La Bazoche-Gouët compte 2 309 habitants. Trente ans plus tard, la population a sensiblement diminué : la tannerie, mentionnée dès 1621 et renommée pour la qualité de ses produits, a fermé ses ateliers et la fabrique de chapeaux de feutre, exploitée depuis 1806, a restreint son personnel. De plus, la population rurale s'est dirigée vers les villes. Passage obligé pour les marchandises venant du Maine, La Bazoche avait un important marché et comptait pas moins de cinq foires dont celle de Saint-Gorgon (le 9 septembre, en même temps que le pèlerinage), celle de la Saint-Martin (en novembre) ou encore celle de la Saint-Jean (jour de la louée pour les domestiques de ferme). Aussi, les hôtels y étaient-ils nombreux. Citons celui du Cœur-Navré, une des plus anciennes constructions de la ville, qui, en 1644, possédait un jeu de boules, ou encore Le Pot-d'Étain, qui abrita un temps la prison dans ses dépendances. La sacristie de l'église servit également de prison en 1793. C'est Guillaume Ier dit Goët, qui donna en partie son nom à la contrée et à la commune, Bazoche, du latin Basilica. Il constitua les cinq baronnies du Perche vers 1050. Son fils, Guillaume II, suivit Rotrou lors de la Première Croisade. A dater de 1209, l'histoire du Perche-Gouët se confond avec celle de la monarchie. Louis Armand de Conti, neveu du Grand Condé, achètera les baronnies du Perche-Gouët vers 1676. Il était l'époux de Marie-Anne de Bourbon, fille de Louis XIV et de Mlle de la Vallière. L'ouvrage de T. Thibault fourmille de détails aussi divers et surprenants que l'attribution du drapeau scolaire à l'école de garçons pour la qualité de son enseignement militaire, le passage de la dauphine le 18 septembre 1827 (elle daigna ""saluer d'un signe de tête fort gracieux"") ou encore l'affaire Poirier, qui rappelle un crime horrible commis le 25 mai 1874. On sait que Pierre Navieau était chirurgien à La Bazoche en 1619, que le premier maire, Jean-Antoine Bretheau, fut nommé en 1791. En 1801, M. Freslon, notaire, devenait receveur des impôts. Et, plus légèrement, parmi les enfants du pays, n'oublions pas Thérésa, chanteuse populaire, qui remporta un grand succès à Paris, vers 1864, en interprétant notamment ""La Femme à barbe"" ou encore ""C'est dans l'nez qu'ça m'chatouille"". Voir le sommaire sur photos jointes"