Paris, E. Dentu, 1867; in-12, 35 pp., broché sous couverture imprimée.
Reference : 205984
Troisième édition (la première était parue en 1847). La renommée de Philippe de Girard (1775-1845), inventeur de la filature mécanique du lin, fut presque uniquement posthume. Il faut reconnaître que Jean-Jacques Ampère (1800-1864) fit partie des rares soutiens qu'il eut de son vivant : il était intervenu en 1844 auprès de Louis-Philippe pour la reconnaissance des droits de l'inventeur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Imprimerie de Ch. Jouaust, (1860). 7 pieces in 1 volume. 2 pp.; 16 pp.; 24 pp.; 13, (1) pp.; 14 pp.; (4), 71, (1) pp.; 40 pp. 4to. Modern half morocco, marbled boards, spine lettered in gilt. Not in Siegelaub, Bibliographica Textilia historiae; Hoefer, vol. xx, cols. 668-678; Dictionnaire de Biographie Française, vol. 16, cols 168-170. Philippe de Girard invented the machine for spinning linen along principles still valid today. He was awarded a million francs by Napoléon and, in anticipation started three factories. But due to political circumstances and the fact that Napoléon did not keep his promise, his factories, very succesful from the start, faced soon ruin and de Girard was imprisoned. Ruined and betrayed by two collaborators, he accepted an invitation by the Austrian government. He again set up a factory and was again succesful. When de Girard was awarded the gold medal given by the Société d'encouragement pour l'Industrie nationale, he returned to France. Despite his brilliant discoveries (de Girard was the inventor of many more novelties) and the intervention on his behalf by journalists, politicians and intellectuals, the government refused to give him any financial help or reward. De Girard died in 1845 and his niece continued to find a way to get the money once awarded to de Girard. Also Charles Dupin appealed to the government, but all to no avail. - A few pieces have contemporary underlining and handwritten notes and comments in the margins, three texts have been bound with their original, printed covers, the last text has a handwritten dedication to Monsieur Gudin or Godin by the Comtesse Vernède de Corneillan, née de Girard.
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Avignon, H. Chassing, s.d. (1882) in-8, 23 pp., demi-basane marine, dos à nerfs fleuronné, nombreuses couvertures conservées (reliure de l'époque). Nerfs un peu frottés.
L'ingénieur Philippe-Henri de Girard (1775-1845), l'inventeur de la machine à filer le lin, était une illustration de la petite ville de Lourmarin, dans le Vaucluse. Enfin, on doit plutôt dire une gloire posthume, tant ses compatriotes lui créèrent soucis, difficultés et avanies tout au long de son existence. Comme pour beaucoup, il dut attendre la mort pour obtenir quelque reconnaissance. Sa nièce, la comtesse de Vernède de Corneillan, vendit à la commune la maison familiale de Lourmarin pour une somme symbolique, à la condition expresse d'entretenir à perpétuité la tombe du grand homme située dans les dépendances et de créer un musée au deuxième étage de la maison avec les souvenirs dont elle fit don. Reliées à la suite notices biographiques rares sur le même Girard et d'autres célébrités provençales :I. [CHAPSAL (C.) :] Philippe de Girard. Paris, Imprimerie H. Vrayet de Surcy, s.d. [1853], 8 pp. Extrait du Musée universel. - II. RAMPAL (Benjamin) : Philippe de Girard. Extrait de la Revue de Paris du 15 décembre. 5e édition. Paris, Imprimerie de Jouaust et fils, 1863, 40 pp. - III. Projet d'érection d'un monument à la mémoire de Philippe de Girard. Avignon, Imprimerie Gros frères, s.d. [1876], [4] ff. n. ch. - IV. TRICHAUD (Jacques-Marie) : Biographie des quatre frères Seguin, prêtres, de Carpentras, agrégés au clergé de Paris. Marseille, Marius Lebon, 1869, [4]-75 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (Arles et Inguimbertine). - V. TRICHAUD : Un vrai gentilhomme ami du peuple au XVIe siècle, Sébastien de Seguins, seigneur de La Roque-sur-Pernes. Marseille, Marius Lebon, 1872, 71 pp. - VI. BERLUC-PERUSSIS (Léon de) : Biographie de Foruné Pin. Nice, Typographie V.-Eugène Gauthier, 1870, 31 pp. - VII. ALBANES (Joseph-Hyacinthe) : Pierre d'Aigrefeuille, évêque d'Avignon, de Vabres, de Clermont, d'Uzès & de Mende. Preuves de son épiscopat. Elimination de trois faux éveêques d'Avignon. Marseille, Marius Lebon, 1877, [4]-56 pp. Tirage limité à 100 exemplaires. - VIII. VALERE-MARTIN (J.) : Infredus. Extrait des comptes-rendus du congrès tenu à Arles par la Société française d'archéologie en septembre 1876. Tours, Imprimerie Paul Bouserez, 1877, 24 pp.Exemplaire de Xavier Reynaud, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
héritière de M. le Chevalier Philipe de Girard Inventeur de la filature mécanique du lin (1863).- Paris. Jouaust et Fils. (1863) pour le 2e document. 2 fascicules in-4 (218 x 265 mm) cousus ensemble, 16 et XII pages, le second avec un envoi de l'auteur. A propos de l'injustice faite à Philippe de Girard qui ne toucha pas le prix qu'il avai remporté avec son invention. Couverture tachée et poussiéreuse, sinon bon état.
Paris, Imprimerie de Guiraudet et Jouaust, 1856; in-4, [2] ff. n. ch., 71 pp., broché, défraîchi.
C'est le 28 août 1845 que Philippe de Girard s'éteignit chez sa nièce, Madame de Vernède de Corneillan, sans avoir jamais pu récupérer le prix d'un million de francs-or attribué par l'administration impériale à l'inventeur d'une machine à filer le lin (décret du 12 mars 1810), à la fois par suite des lenteurs administratives et de la malhonnêteté de ses associés (qui en vendirent les plans en Angleterre). Après sa mort, sa nièce poursuivit la réparation des dommages, mais son action fut moyennement couronnée de succès. Encore de nos jours, l'inventeur génial que fut Girard est presque un inconnu dans son pays natal. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Henri et Charles Noblet, s.d. (1853) in-8, 14 pp., en feuilles. Des surcharges manuscrites.
Quand il mourut le 28 août 1845 chez sa nièce Madame la comtesse de Vernède de Corneillan, Philippe de Girard était un quasi-inconnu ruiné, alors même qu'il avait inventé en 1810 la machine à filer le lin, et que seules l'impéritie de la bureaucratie impériale et la malhonnêteté de ses associés avaient pu le frustrer de l'exploitation légitime d'un brevet. Après sa mort, on se préoccupa enfin de corriger cette injustice, au profit de ses ayants droits : la presse s'émut, des campagnes furent lancées, notamment par la Société des inventeurs, etc., mais il fallut attendre le 23 septembre 1853 pour que Napoléon III accordât une pension de 6000 francs à la famille de Girard. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT