Paris, Le Normant Fils, 1818-1820 6 vol. in-8, 78 numéros, demi-basane verte, dos lisse orné (reliure de l'époque). Qqs frottements au dos. Ex-libris manuscrit J. de Guanter.
Reference : 201810
Collection complète des 78 livraisons. Le Conservateur paraîtra d'octobre 1818 à mars 1820, après la chute de Decazes et le rétablissement de la censure. Avec l'aide de Monsieur, frère du roi, qui fournit la première mise de fonds, dix personnalités fondèrent Le Conservateur : Bruges, Talaru, Polignac, Vitrolles, Mathieu de Montmorency, Fiévée, Villèle, Castelbajac, Trouvé et Lamennais. Si Chateaubriand ne fit pas partie des fondateurs, contrairement à la légende, il fut le porte-drapeau, le véritable chef intellectuel du Conservateur et son nom restera définitivement lié à sa publication.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Précieux exemplaire A. Claudin, Jules Claretie et P. Villeboeuf cité et décrit par Carteret. Paris, au Bureau du Conservateur littéraire, 1819-20. 3 volumes in-8 de : I/ (1) f., 404 pp., 2 portraits hors-texte dont un à double page ont été ajoutés au début du volume ; II/ (2) ff., 404 pp. mal ch. 504 ; III/ 416 pp. Relié en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses ornés d’un motif romantique doré en long, filets dorés sur les plats. V. Champs. 197 x 125 mm.
Edition originale « extrêmement rare » (Clouzot, Guide du Bibliophile Français, p. 142) contenant notamment l’édition originale de Bug-Jargal. En 1819, par le conseil de Chateaubriand, qui avait deviné le talent littéraire des trois frères Hugo et qui s’intéressait à leur avenir, Abel fonda, de concert avec Eugène et Victor, Le Conservateur littéraire. Cette revue devait être, dans sa pensée, le complément indispensable du Conservateur politique, auquel la collaboration de Chateaubriand avait donné tant de vogue et tant d’éclat. Les trois frères qui vivaient dans une touchante harmonie, et qui n’avaient pas d’autre rivalité que l’amour des lettres, étaient à peu près les seuls rédacteurs du Conservateur littéraire, dans lequel chacun d’eux reparaissait continuellement sous différents pseudonymes et sous des initiales différentes. Chacun d’eux était tour à tour critique, poète, romancier, moraliste, pour varier la rédaction des livraisons hebdomadaires, qui produisaient toujours beaucoup d’effet dans le petit monde des écrivains, sans amener les abonnés à l’aide desquels le recueil aurait pu continuer. Enfin après dix-huit mois de persévérance et d’effort, il fallut renoncer à une publication qui ne faisait pas ses frais. « Il n’a paru de cette Revue que trente livraisons formant trois volumes in-8, Paris, A. Boucher, 1819-20. On lit dans une note du ‘Catalogue de livres provenant de la bibliothèque de M. de N***’ (1856) ‘Victor Hugo écrivait sous son nom et sous diverses initiales pseudonymes la plupart des articles de critique littéraire qu’il n’a pas recueillis dans ses Mélanges. On y trouve aussi la première édition de Bug-Jargal et des pièces de vers qui manquent encore à ses œuvres complètes. Victor Hugo signe tantôt V., tantôt H., tantôt V. d’Auverney, tantôt M., et quelquefois il ne signe pas du tout. Son frère Abel signe A. ; son frère Eugène, E. Parmi les rédacteurs, on reconnaît Theodore Pavie, Ader, J. Sainte-Marie, etc. Il faut signaler la fameuse épître Les Vous et les Tu, signée Aristide ; la Lettre de Publicola Petissot, les traductions de Virgile, de Lucain et d’Ossian, qu’on voudrait voir ajoutées aux œuvres de Victor Hugo’. » Cette revue, dit Charles Asselineau, dans sa Bibliographie romantique, 2ème édition, p. 265, « a été fondée par Eugène et Victor Hugo et rédigée, pour la plus grande partie, par celui-ci. Alfred de Vigny collabora à cette revue. » Cette édition originale est infiniment rare. Vicaire dans le Manuel de l’Amateur imprimé en 1895, ne cite qu’un seul exemplaire, incomplet, adjugé cependant 810 F Or à la Vente Noilly de 1886, enchère considérable pour l’époque. « Paul Lacroix avait acheté son exemplaire du Conservateur littéraire 80 fr. à une vente de la salle Silvestre ; cet ex. avec une nouvelle reliure en maroquin myrte jans. tr. dor. (Marius Michel) a été adjugé 810 fr., Noilly » Il était incomplet de la table du tome Ier. Carteret, dans Le Trésor du bibliophile imprimé en 1924, ne cite que deux exemplaires complets dont le nôtre « Claretie, 1918 , 3 vol. in-8, demi-maroquin de Champs vendu 3 055 F en 1918 » et un second exemplaire, dédicacé à Juliette Drouet, adjugé 46 000 F il y a 50 ans, en 1972, enchère alors considérable ; proche du prix obtenu cette même année 1972 par le superbe exemplaire des Œuvres de Louise Labé imprimées à Lyon en 1556 revêtu d’une reliure doublée aux écussons pour Charles Nodier (références : Bibliothèque R. Esmerian. Première partie, 6 juin 1972. Paris, n°82). Un tel exemplaire se négocierait aujourd’hui 300 000 €. Superbe exemplaire cité par Carteret dans lequel on a relié en tête deux portraits de Victor Hugo : l’un à la manière noire par Célestin Nanteuil, daté 1832, l’autre lithographié sur double page par V. Ratier, provenant des bibliothèques A. Claudin, célèbre bibliographe, enrichi de deux billets autographes qui lui furent adressés en juin 1900 par le romancier Paul Meurice (1818-1905), ami intime de Victor Hugo. Paul Meurice emprunte ces volumes à Claudin - son propre exemplaire étant prêté pour « l’exposition centenale du livre » - puis le complimente sur son « précieux exemplaire… avec sa reliure dans le goût du temps et les deux portraits… il est parfait » ; Jules Claretie (vendu 3 055 F en 1918) et P. Villeboeuf, éminent bibliophile du siècle dernier avec ex-libris.
François-René de Chateaubriand, Fiévée, Marie-Barthélémy de Castelbajac, le comte O'Mahony, le vicomte de Bonald, l'abbé de Lamennais, Villèle, Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry, et Joseph Fiévée, etc. Le Conservateur. Paris, Au bureau du Conservateur, chez Le Normant Fils, 1818-1820. De l'imprimerie de Le Normant (Rue de Seine). 6 volumes in-8 (21,6 x 13,8 cm environ) de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624+8 pages, 640, 632 et 640+16 pages. Cartonnage strictement de l'époque plein papier bleu nuit, dos lisses ornés de filets dorés, titres et tomaisons dorés. Reliures en très bon état, légers frottements aux plats, dos et coiffes. Intérieur frais malgré quelques rousseurs habituelles. Quelques pâles mouillures sans gravité. Bon papier chiffon (assez fin). Tirage unique et complet de ce périodique "ultra-royaliste". Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens." Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Élie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la "révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets". Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Il a été relié en outre dans cet exemplaire deux plaquettes intitulées : Pourquoi les ministres ont-ils retiré la loi qu'ils avaient proposée sur leur responsabilité ? (8 pages - signé Grignon D'Auzouer - imprimerie Le Normant) et De l'Espagne et de la France par M. A. de F*** () (16 pages - auteur resté inconnu - imprimerie de Le Normant). "En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultra, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. A sa dissolution, quelques-uns île ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc." (Hatin, p. 340). "Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit." (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Références : Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340. Provenance : Notre exemplaire faisait partie de la bibliothèque du Comte de Salaberry, avec son ex libris présent dans chacun des volumes. Charles-Marie d'Irrumberry, comte de Salaberry, né à Paris le 6 septembre 1766 et mort à Fossé (Loir-et-Cher) le 7 janvier 1847. Il était militaire, homme de lettres et homme politique. Petit-neveu de l'amiral Vincent de Salaberry de Benneville, Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry est le fils Charles Victoire François d'Irumberry de Salaberry, président à la chambre des comptes de Blois et propriétaire du château de Pezay, influencé par Paul Boësnier de l'Orme 1 et qui sera guillotiné en 1794, et d'Anne-Marie Le Gendre de Lormoy (belle-sœur d'Antoine-Jean Amelot de Chaillou et de Jean-Nicolas Dufort de Cheverny). Il prit part à l'Armée des émigrés, puis participa à la guerre de Vendée au côté des royalistes. En 1801, il se trouve mêlé à l'Affaire Clément de Ris ; il fait partie de l'équipée destinée à la libération du sénateur. En 1810, il accueille Madame de Staël dans son château de Fossé. En août 1815, il devient un député ultra-royaliste de la Restauration pour le département de Loir-et-Cher ; il le restera jusqu'à mai 1830. Il collabore alors au Correspondant et au Conservateur (fondé par Chateaubriand). Provenance des plus intéressantes donc pour cette feuille ultra-monarchiste. Très intéressant exemplaire conservé dans son cartonnage d'époque et provenant de la bibliothèque de l'un des collaborateurs et auteurs de ce célèbre journal ultra-royaliste. Très bon exemplaire plus que complet (2 plaquettes ajoutées).
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François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Paris, Firmin Didot frères, 1849 in-8, 13 pp., demi-veau vert, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos insolé, rousseurs. Bon exemplaire.
Rare. Avec les opuscules réunis (cf. infra), la plaquette documente un épisode qui compromit gravement la carrière de Désiré Raoul-Rochette (1790-1854), alors conservateur des médailles et pierres gravées du Cabinet des Médailles de la Bibliothèque royale depuis la mort d'Aubin-Louis Millin (1818). Laissant à Mionnet, premier employé du Cabinet, le soin des travaux scientifiques, il ne s'intéressa qu'aux acquisitions et se consacra surtout à la chaire d'archéologie de la Bibliothèque. Tout se passa à peu près normalement jusqu'à ce que deux affaires viennent entacher sa réputation : celle du trésor de Berthouville et celle du grand vol de 1831. Dans la première affaire, devançant Charles Lenormant qui intervenait pour le Louvre, il agit avec Rollin, marchand de médailles et d'antiquités au Palais-Royal, un des principaux partenaires du Cabinet, confondant les intérêts du marchand et ceux de son département, sans certainement en retirer un profit personnel. L'opinion publique le rendit cependant responsable du vol de 1831 qui fut un vrai désastre pour le Cabinet. Ces affaires portèrent un coup fatal à son ascension. Candidat à deux reprises à la direction de la Bibliothèque, en 1838, et en 1839, il lui fut à chaque fois préféré Jomard. De plus, en 1832, avaient été créés deux postes nouveaux au Cabinet, celui de second conservateur et celui de second conservateur-adjoint auxquels furent nommés respectivement Letronne et Lenormant. De 1832 à 1848, Letronne s'employa à le déconsidérer. Raoul- Rochette fut victime de la chute de Louis-Philippe en 1848. Il fut révoqué par Carnot, ministre de l'Instruction publique du nouveau gouvernement, mais conserva toutefois sa chaire d'archéologie à la Bibliothèque. En dépit de ses protestations, il ne revint jamais au Cabinet.Reliées à la suite, les autres pièces de la polémique : I. CARNOT (Hippolyte). Réponse à M. Raoul-Rochette, suivie du rapport d'une commission d'enquête instituée en 1848 par le ministre de l'Instruction publique pour examiner la conduite de M. Raoul-Rochette dans l'acquisition des vases de Bernay. Paris, Imprimerie de L. Martinet, 1850, 40 pp.II. RAOUL-ROCHETTE. Lettre à M. Carnot, sur sa Réponse à M. Raoul-Rochette, insérée dans la Liberté de penser, revue philosophique et littéraire, tome V (...). Paris, Firmin Didot frères, 1850, 30 pp.III. RAOUL-ROCHETTE. Post-scriptum à ma Lettre à M. Carnot. Paris, Firmin Didot, 1850, 36 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT