S.l., (An XII) in-8, 12 pp., en feuilles.
Reference : 201239
Détails sur la conspiration de Moreau et ses liens avec Pichegru. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris s.d. [ca 1950], 13,5x20,5cm, une page recto verso.
Lettre autographe signée de Marie Laurencin adressée à des amis qu'elle nomme "Mes oiseaux" dans un style télégraphique, 22 lignes rédigées à l'encre violette. Pliures inhérentes à la mise sous pli. En villégiature en Normandie, Marie Laurencin profite du climat vivifiant et de la tranquilité du lieu: "Qu'on est bien ici dans la tempête. Hier promenade sous la pluie ruisselante. On revient fière comme un paon on a vraient le temps et quelles bonnes soirées en tête à tête avec les hôtes." et ne regrette même pas l'absence des livres qu'elle chérit pourtant : "mais rien à lire aussi je tricote." De son havre de paix, Marie Laurencin s'enquiert tout de même de la santé de ses amis : "Vous soignez-vous comme je vous l'ai ordonné. Je vous embrasse de tout mon coeur." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Lourmarin 12 Mai 1954, 13,5x21cm, un feuillet recto-verso.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée à ses amis et voisins estivaux Alice et Georges Raillard ( 23 lignes à l'encre bleue sur un feuillet recto-verso) évoquant le baptême de son filleul Henri Raillard qui ne sera pas compomis malgré la santé fragile de l'écrivain rentrant malade d'Italie. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Lourmarin le 12 Mai 54 Bien cher amis, Oui, je regrette de nous être manqués à Autun. Nous rentrons d'Italie. Je suis assez fatigué - et souffrant encore. Il me faut du repos (phrase soulignée). Je ne puis donc envisager d'aller à Limoust pour la Pentecôte. Cela me navre, mais il est nécessaire que je voyage le moins possible. A Rome même, j'ai eu des ennuis de santé, et suis obligé en ce moment même, de faire une cure sévère. Nous resterons ici jusqu'au 25 Juillet. Organisez donc les choses au mieux. Je vous donne d'avance mon accord. Certes je désire beaucoup assister au baptême de mon filleul, qui, dans ma pensée, devrait avoir lieu à Vaugines. Mais ce qui prime c'est vous-mêmes, la santé du cher enfant, vos obligations. Tenez-nous au courant. Croyez à notre affection fidèle. Henri Bosco." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Nice 1er Novembre 1934, 13,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard adressée depuis Nice à ses amis Rim (3 pages, 46 lignes à l'encre noire) grands pourvoyeurs de bonbons et autres gourmandises pour l'auteur des Thibault qui semble retrouver, sous le soleil et la quiétude provençales; une douceur et une insouciance apaisées de vivre simplement, la proximité d'une école facilitant encore cette paixidéale : "Nice. 1er novembre 34 Chers amis, pour si agréable qu'il soit, c'est un rôle bien gênant à tenir que celui du vieux monsieur qu'on gave de sucreries ! Je suis attendri jusqu'aux larmes que vous pensiez ainsi à me régaler à distance, et le coeur me fond dans la poitrine en même temps que les caramels dans la bouche... J'ai refusé autrefois de participer à l'érection d'un buste de Blasco Ibanez, sous le prétexte que les vrais bienfaiteurs de l'humanité, Gillette et Eversharp, n'avaient pas leurs statues sur toutes les places publiques de France. Je refuse aujourd'hui toute obole pour le monument du roi Alexandre, tant que Marseille reconnaissante n'aura pas fait à Castelmuro (pâtissier-chocolatier qui était une véritable institution marseillaise) la statue en pied, sur socle de nougat, qu'il mérite depuis longtemps ! Que devenez-vous ? Ou peut-on lire du Carlo Rim ? Mr Virgule me réjouit chaque semaine fidèlement ; mais la prose alerte et mordante, qui me donnait, de loin, l'impression d'avoir assisté aux fêtes de Paris, me manque. Et plus encore le volume substanciel que Rim pourrait nous donner tous les trois mois, s'il le voulait. Pour moi, j'ai trouvé à Nice le climat idéal. C'est seul coin du monde, je crois bien, où s'est réfugié la douceur de vivre d'avant-guerre. Nous y menons une vie "sans obligations ni sanctions" ; une vie laborieuse aussi, car j'y travaille bien, sans voir personne. Mes fenêtres s'ouvrent sur une école, et c'est la cloche des élèves qui règle mon lever, mon travail, mes repas. Pendant les récréations, je fume ma pipe, entre les deux coups de cloche. C'est admirable. C'est la vie de couvent, à domicile. Donnez-moi de vos nouvelles. Les nuages qui s'accumulent à l'horizon ne jettent-ils pas leur ombre sur votre irréductible bonne humeur ? Je vous souhaite mille prospérités ! Ne doutez pas de l'affectueuse fidélité de ma pensée, ni de ma gastronomique reconnaissance, Roger Martin du Gard." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Lourmarin 10 Mai 1957, 17,5x21,5cm, un feuillet recto-verso + une enveloppe.
Lettre autographe signée d'Henri Bosco adressée à son ami et voisin estival Georges Raillard ( 27 lignes à l'encre bleue sur un feuillet recto-verso) depuis Lourmarin où l'écrivain s'occupe de la bibliothèque du chateau de Lourmarin. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. L'auteur du Mas Théotime demande conseil à son ami Georges Raillard qui côtoie les auteurs contemporains, notamment ceux du Nouveau roman comme Nathalie Sarraute et Philippe Sollers : "J'ai obtenu un peu d'argent pour les bibliothèques du château. Pouvez-vous m'envoyer d'urgence à Nice une liste d'auteurs modernes - et même contemporains - que vous aimeriez trouver ici. Je verrai ensuite ce que j'en pourrai retenir sur mes fidèles crédits." Henri Bosco s'étonne du mutisme de son ami, sa femme Alice ayant évoqué le projet de son mari d'écrire une biographie de l'écrivain : "Alice m'avait dit que vous projetiez d'écrire une étude sur Henri Bosco. Pourquoi ne m'en avez-vous pas parlé ? Cela m'intéresse." Après avoir évoqué quelques nominations administratives concernant des connaissances communes, Henri Bosco prend des nouvelles de son filleul Henri Raillard (à qui il dédia son ouvrage Barboche) : "Comment va le filleul ? J'espère qu'il devient de plus en plus terrible" En toute fin de la la femme d'Henri Bosco ayant ajouté quelques mots de remerciements à propos d'une boîte de calissons envoyée par leurs amis Raillard et les invitant à Lourmarin et à Nice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Bernard Grasset. 1928. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Non coupé. VII + 7 pages - couverture à 3 rabats - quelques dessins en noir et blanc hors texte - rousseurs sur les plats.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Collection les amis des cahiers verts n°1 - Exemplaire sur alfa satiné n°1761. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire