À Paris, An III in-8, 70 pp., broché, couv. papier bleu de l'époque.
Reference : 198488
"Quérard (III, 958) attribue à Choderlos de Laclos la rédaction des Causes secrètes, dont l'accent déclamatoire ne rappelle en rien le style de l'auteur des Liaisons dangereuses. Toutefois, il est a noter que celui-ci, arrêté le 1 avril 1793 et transferé en dernier lieu au Luxembourg après le 9 thermidor, relut-il les deux premières parties du manuscrit de Vilate; mais aucune preuve matérielle n'est venue appuyer cette supposition." Tourneux, I-4301.Martin et Walter, 33568. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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À Paris, An III in-8, 70 pp., broché, couv. papier bleu postérieur.
"Quérard (III, 958) attribue à Choderlos de Laclos la rédaction des Causes secrètes, dont l'accent déclamatoire ne rappelle en rien le style de l'auteur des Liaisons dangereuses. Toutefois, il est a noter que celui-ci, arrêté le 1 avril 1793 et transferé en dernier lieu au Luxembourg après le 9 thermidor, relut-il les deux premières parties du manuscrit de Vilate; mais aucune preuve matérielle n'est venue appuyer cette supposition." Tourneux, I-4301.Martin et Walter, 33568. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1794 Paris, l'an III de la république (1794); in-8 de 70pp. sans couverture tel que paru. Exemplaire sorti d'une reliure avec traces de colle et papier collé au dos, dos fendu.
Daté de La Force, ce 15 vendémiaire an III, cet ouvrage est apocryphe, d'après M. Favoue. Il est parfois attribué à P.-A.-F. Choderlos de Laclos ( cf. BNF), Quérard (III- 958) lui attribue en effet la paternité des Causes secrètes de Vilate ( comportant au total 3 parties). (GrClBe1)
In-8, demi-percaline moderne vert bouteille, 71, (1) p. Paris, l'an III de la République [novembre 1794].
Edition originale de cet important témoignage sur la Terreur par lun de ses acteurs directs.Lauteur composa cet ouvrage, en prison, après lexécution de Robespierre (le texte est daté du 25 brumaire an 3). Dans cet écrit qui est plus quune suite dune précédente brochure ("Causes secrètes "), Vilate qui avait été lun des membres les plus actifs au Tribunal révolutionnaire comme juré, tente de se justifier. Il minimise son rôle et charge les principaux responsables du Tribunal. Il ne parvint pas à sauver sa tête par cet écrit. Avec Fouquier-Tinville et les autres membres du Tribunal révolutionnaire, il fut jugé, condamné à mort et guillotiné le 7 mai 1795.(Martin & Walter, 33569. Tourneux, I, 4302).Quelques piqûres éparses.Bon exemplaire.
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Paris, an III (1794) in-8, 71 pp., broché sous couverture d'attente de papier bleu.
Seconde jutification composée par Vilate, ancien juré au Tribunal révolutionnaire de Paris, dans la prison du Luxembourg où il fut incarcéré après le 9 thermidor. Elle ne lui valut, comme la première, aucune indulgence, en dépit de la charge qu'elle comporte contre Robespierre et Barère, et l'ancien terroriste fut guillotiné le 18 floréal an III [7 mai 1795], dans la même fournée que Fouquier-Tinville.Martin & Walter, 33569. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1794 Paris, An IIIe de la République française ( 1794); in-8°, broché, couverture muette de papier crème de l’époque ; (2) – 96- (1)pp. Edition originale. Exemplaire non rogné à toutes marges, tel que paru. Déchirure pp. 95/96 sans incidence sur la lecture petit manque marginale à la table sans atteinte au texte, plusieurs petits manques et taches à la couverture factice muette.
Joachim Vilate ( Ahun 1767 - Paris 1795), fut un agent politique, juré au Tribunal révolutionnaire. Il fut condamné à mort comme espion des comités après Thermidor. Originaire de la Marche il avait enseigné les humanités à Guéret et à Limoges et fut prêtre à Argenton-sur-Creuse. ( S2)