S.l., s.d. (1814) gravure in-8 oblongue de13,5 x 19,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort.
Reference : 197442
Rare.Ravissante petite eau-forte sépia au pointillé, sur vergé, à rehauts de couleurs, non légendée. Au thème allégorique, elle est signée au bas, dans le dessin.Exécutée par Le Beau, sans doute Pierre-Adrien (ca 1744-1817), celui des batailles de l'Empire et des allégories triomphantes au burin, dont les vues gravées se collectionnaient (vente Soulavie...).La thématique est donc un peu inédite puisqu'on évoque l'Ile d'Elbe et peut-être le départ de l'Empereur.La scène présente en bas les contours de l'île d'Elbe sur fond de mer couverte de navires dont un qui vogue seul. En haut une femme, nimbée, avec les symboles de la Paix et de l'Abondance, accompagnée d'un angelot mutin, semble surplomber un soleil levant et Portoferraio...Belle épreuve.Semble totalement absent de la BnF, du CCFr ou de la collection De Vinck. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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Paris Tardieu-Denesle 1814 in-12 demi-veau blond à coins, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre noire en long [Rel. de l'époque],
2 ff.n.ch., pp. 5-28, une carte dépliante hors texte aux contours rehaussés de couleurs. Notre exemplaire a été truffé d'une gravure dépliante "Vue générale de l'île d'Elbe et de la ville de Porto-Ferrajo" (Paris, chez Pillet, numérotée 26).Unique édition, très rare, de cette description strictement contemporaine de l'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. On trouve, dans les deux dernières pages, le récit succinct de l'abdication de l'Empereur et de son embarquement. Les dernières lignes: "On assure que les deux forteresses de l'île d'Elbe seront occupées désormais par des détachements de troupes françaises et alliées".Cachet humide de la collection Paul Tasuille (?)
Grenoble, B. Arthaud, 1934, in-8 br. (14 x 20), 67 p., tiré à 625 exemplaires numérotés sur vélin des Papeteries du Pont-de-Claix, 2 planches, couverture rempliée, bon état.
Intéressant ouvrage sur deux personnages méconnus mais dont le rôle fut important lors de la chevauchée épique de l'Empereur, au retour de l'Ile d'Elbe. Jean Dumoulin (1786-1856). "Il suivra l’Empereur jusqu’à Paris, jusqu’à Waterloo où un coup de sabre le rend à demi-sourd. Prisonnier quelque temps des anglais, il réussira à faire fortune à Londres puis à Amsterdam. Revenu en France, il s’établit à Paris où il essuie des revers… " (Sophie et Anthelme Troussier, "La Chevauchée héroïque du Retour de l’île d’Elbe", Grenoble, Imprimerie Allier, 1964, p. 148). N’oublions pas son compère, un autre des partisans de l’Empereur : "Apollinaire Emery [1786-1821], alors âgé de trente ans, né au Grand-Lemps (Isère), dans l’arrondissement de La Tour du Pin, avait, comme chirurgien de la Garde, suivi Napoléon à l’île d’Elbe. Il accompagnait l’Empereur dans la marche sur Paris. Le 3 mars 1815, il reçut à Castellane un des passeports en blanc que Napoléon avait exigés du maire de cette ville et il partit en avant, comme s’il avait un congé et rentrait dans sa famille. Sur son chemin, il rencontra le général Mouton-Duvernet et lui assura que la garnison d’Antibes et que Masséna même s’étaient déclarés pour l’Empereur. Mouton écrivit au général Marchand qu’Emery allait à Grenoble et qu’il fallait l’arrêter. Mais Emery se cacha et il avait eu le temps d’annoncer l’arrivée de Napoléon et de distribuer ses proclamations", écrit à son propos Arthur Chuquet dans ses "Lettres de 1815" (Librairie Ancienne, Honoré Champion, Éditeur, 1911). "L’Empereur avait, depuis quelques années, dans sa Garde, une jeune chirurgien de Grenoble (Emery), qui avait offert de suivre à l’île d’Elbe les compagnies accordées à Napoléon par le traité de 1814. Il avait quitté momentanément ces compagnies, à Lyon, pour venir à Grenoble prendre congé de ses parents et de ses amis. M. Emery mit à profit son séjour dans cette ville et y forma des liaisons avec quelques partisans déterminés de l’Empereur, entre autres avec un de ses confrères et un jeune gantier (Jean Dumoulin). On présume qu’ils se concertèrent pour établir entre eux une correspondance secrète et l’on assure que des paquets de gants de Grenoble transportaient périodiquement à Porto-Ferrajo (Portoferraio( des bulletins circonstanciés des bulletins sur l’état des choses et des esprits en France"
SOUVENIR NAPOLEONIEN. 1979. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 35 pages - quelques illustrations en noir et blanc dans le texte. Texte sur deux colonnes.. . . . Classification Dewey : 944.051-Histoire de Napoléon 1er
Sommaire : Napoléon à l'île d'Elbe - Les journées d'étude à l'île d'Elbe - La vie ostensible - La vie secrète - Bibliographie - L'actualité napoléonienne : Souscription pour la restauration de Versilles; Courrier des lecteurs - La vie des délégations - Nouvelles brèves - Assemblée générale du lundi 3 décembre.. Classification Dewey : 944.051-Histoire de Napoléon 1er
Florence Imprimerie Le Monnier [24 mars] 1860 in-8 broché sous couverture factice de papier à motifs floraux, couverture de l'éditeur conservée
128 pp., 263 numéros décrits.Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et INHA). Très rare premier catalogue des collections de la Villa Napoleonica (ou Villa San Martino). Le bâtiment était l'une des deux résidences de Porto Ferrajo occupées par Napoléon comme Roi de l'Île d'Elbe (la résidence d'été ; celle d'hiver étant la Palazzina dei Mulini, au centre de la ville). A partir de 1839, Anatole de Demidoff (1812-1870), époux de la princesse Mathilde, fit agrandir les bâtiments et constituer un musée qui fut inauguré en 1856, et fonctionne toujours
In 8 carré demi- chagrin à grain long, à nerfs, titre doré. Faux-titre, portrait de Napoléon à Fontainebleau avant son départ pour l’île d’Elbe, sous serpente. Titre, 288 pages, non rogné, tête dorée, 24 gravures hors-texte. Paris Librairie Hachette & Cie 1906, couverture et dos conservés.