Bruxelles, chez tous les libraires, s.d. (1866) in-8, XXV-102 pp., broché.
Reference : 196629
Une des nombreuses éditions de 1866 (l'originale est de 1865 et ne contient que 43 pages après l'introduction). Après une longue et verbeuse préface, l'opuscule contient 16 poèmes exprimant vis-à-vis du régime impérial des sentiments d'une violence extrême. Louis-Auguste Rogeard (1820-1896) faisait partie de ces républicains exilés à la plume véhémente et facile ; on ne s'étonnera pas de le retrouver parmi les communards.Le Quillec, 4027. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
06 46 54 64 48
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
Bruxelles, chez tous les libraires, sans date. Plaquette in-12, demi veau, dos à nerfs orné de filets dorés, titre doré, faux-titre, titre, XXVII, 104 pp. Cinquième édition. Coins supérieurs émoussés, petite épidermure et manque de papier cuve sur le plat inférieur, quelques rousseurs surtout en début et fin de volume.
Rogeard est né à Chartres le 25 avril 1820 et mort le 7 décembre 1896 à Paris. En 1849, il se rendit à Paris, se mêla activement au mouvement républicain et signa des pétitions révolutionnaires. Après le coup d'état du 2 décembre 1851, il refusa de prêter serment à l'homme qui venait de violer le sien et fut déclaré démissionnaire. Après ça, il dirigea pendant deux ans une éducation particulière, puis se fit professeur libre. Arrêté en 1856 sous la prévention de société secrète, Rogeard subit à Mazas une détention de trente jours, après quoi une ordonnance de non-lieu lui rendit la liberté. En 1865, il fonda avec Longuet, le journal "Rive Gauche". Ce fut là qu'il publia, en mars 1865, son célèbre pamphlet, les "Propos de Labiénus". Poursuivi sous l'inculpation d'offense à la personne de l'empereur, il fut condamné par contumace à cinq ans de prison. Il gagna la Belgique, d'où il fut expulser au mois de septembre suivant pour avoir publié "Pauvre France". Après la révolution du 4 septembre 1870 il revint à Paris. Elu membre de la commune, il écrivit au président de la commune pour déclarer que n'ayant pas obtenu le huitième des électeurs inscrits, il considérait comme nulle et non avenue sa prétendue élection. Quelques jours après l'entrée de l'armée de Versailles à Paris (23 mai 1871), il parvint à s'échapper en Autriche. Il en fut expulser le 2 septembre après avoir essayé d'empêcher l'expulsion de plusieurs réfugiés français.(cf Grand dictionnaire universel Larousse).
Paris, Bruxelles, s.é., 1870 1 vol. (110 x 165 mm) de [2 ff.] et 55 p. Demi-maroquin bordeaux à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné d'un motif floral doré, titre doré, date en pied, tête dorée (reliure signée de V. Champs). Edition originale. Un des quelques exemplaires sur chine.
Rogeard fut l'un des plus farouches opposants à Napoléon III. Professeur de langues anciennes, il connut une révocation pour n'avoir pas prêté serment à l'empereur. En 1866, il publia les propos de Labiennus, admirés par Baudelaire, et qui lui vaudront la haine du gouvernement. Quelques années plus tard, il se verra contraint à l'exil après qu'une condamnation à mort par contumace ne fut prononcée à son encontre. C'est au cours de cet exil qu'il rencontrera Poulet-Malassis à Bruxelles. A propos de Pauvre France, "ce pamphlet parut à Bruxelles en 1865, 1866 puis 1870, sans doute édité par Malassis. [...]. Ce recueil de poèmes contre l'Empire est dédié à la mémoire du citoyen Charlet, guillotiné pour avoir défendu l'Ordre et les lois". Natif de Londres en 1823, Jules Charlet combattit sur les barricades de 1848. Il entraîna un groupe de réfugiés en 1851 jusque Lyon, qu'il croyait alors en proie à l'émeute. Lors d'une échauffourée, il tua un douanier et fut donc condamné à mort. La préface se veut un violent manifeste car "si la tyrannie peut être le crime d'un seul, la tyrannie qui dure devient le crime de tous, et la servitude volontaire n'est pas autre chose que la malhonnêteté publique !".
IMPRIMERIE H. DRIDE. 1979. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Agraffes rouillées, Intérieur frais. 32 pages - annotations au crayon à papier sur le dernier plat. . . . Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne
Sommaire :pauvre France! de A. Mignot / l'Eglise et la morale / le mystère du Christ, centre de la catéchèse / le cradinal Benelli et la France / les fins dernières de l'homme... Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 24 mai 1832 (Planche 164)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 23.1cmx Largeur: 20.4cm - Titre en bas au centre : « PAUVRE FRANCE ! » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°82) », en ht à dte : « Pl. 164. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « JJG. EF. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]- Inscription - Sur les feuilles à dte, titres des journaux d’opposition: « LE NATIONAL », « LA CARICATURE », « LA TRIBUNE // du Mouvement », « LA RÉVOLUTION // 1830 », « LE COURRIER FRANCAI […] [FRANÇAIS] », « NÉMÉSIS » ; sur plusieurs feuilles de la végétation au premier plan, inscription : « DOCTRINE » (quatre occurrences) ; autour des lianes du fouet, inscriptions dans les airs : « Gare la République ! // La paix à tout prix // Peur de 93. » ; au premier plan, un bâton (ou serpent ?) portant l’inscription : « 14 juillet »
Political caricature, with creature whose head recalls the pear used for representing Louis-Philippe, sitting on the shoulders of a woman who is piling up republican newspapers on a press; in the background, the Hôtel de Ville of Paris.Of interest, is also depiction of printing press.iconographie:L'explication de la pl. (p. 654) précise : « La France, écrasée par le monstrueux Système du 13 mars, cherche un appui sur la presse. – L’Hôtel de ville, placé dans le fond du dessin, veut-il dire qu’on sera forcé d’y revenir ? – Nous le pensons. ». La France, personnifiée par une femme vêtue d’un drapé, pose ses mains sur des journaux posés sur une presse. Un personnage doté d’une tête disproportionnée, incarnant le « Système du 13 mars » (gouvernement de Casimir Périer ayant débuté le 13 mars 1831 ; se termina le 16 mai 1832) est monté sur les épaules de la France et agite un petit martinet. A l’arrière-plan se trouve l’Hôtel de ville de Paris. La pl. montre la France cherchant un appui sur la presse, menacée par le gouvernement de la monarchie de Juillet bafouant la liberté d’expression et les principes républicains. D’après la pl., cette situation ne peut pas durer. Incitation à bouleverser ordre des choses, sans doute par une nouvelle révolution. La pl. fait également une petite allusion au principe de non-intervention du pays dans les affaires extérieures (un des filets du martinet incarnant « La paix à tout prix »).
Reference : ABE-4340343016
Soft Cover Fine
PETIT IN 8 BROCHE-24 PAGES-PHOTO DE JEAN CAU-PIERRE DORIS/PHOTO-SUZANNE GREY/PHOTO-FRANCOIS GUILLOTEAU-ANNE STEL/PHOTO-EXTRAITS DE THEATRE JE T'ADORE DE SACHA GUITRY-