‎FOURNIVAL (Simon)‎
‎Recueil général des titres, concernant les fonctions, rangs, dignitez, séances et privilèges des charges des présidens trésoriers de France. généraux des finances, & Grands Voyers des généralitez du Royaume. Tiré des ordonnances royaux, édits, déclarations, règlemens & arrests des Conseils du Roy, & des registres des Cours & Compagnies souveraines. Ouvrage très-utile et nécessaire, à tous iuges, magistrats, officiers de finances, avocats & autres personnes suivant le Conseil, Cours & Iurisdictions de ce Royaume‎

‎Paris, André Chouqueux, 1655 in-folio, [3] ff. n. ch. [sur 5] (titre, dédicace, aux lecteurs), [1273] pp. mal chiffrées 1251 (il y a deux ff. différents chiffrés 69-70 - signature Iiii -, puis neuf ff. différents chiffrés 599-600 - signatures FFff - , enfin trois ff. différents chiffrés 833-34 - signatures NNNnn) ; XXVII pp. (table des pièces), manque la table des matières après l'avis aux lecteurs ([2] ff. n. ch.), basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, double encadrement de triple filet doré avec fleurons d'angle sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque). Coiffes rognées, coins abîmés.‎

Reference : 196124

‎Edition originale de ce recueil monumental qui sera réédité en 1672 à l'identique, et qui demeure indispensable à la connaissance d'une institution encore mal explorée alors même qu'elle est l'ancêtre direct de nos actuels trésoriers-payeurs-généraux. L'office de Trésorier général de France provient de l'union, à partir de 1577, des deux offices préexistants de Trésoriers de France et de Généraux des finances, titres qui subsisteront cependant jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Il a pour objet la gestion des finances des généralités, et sa fonction est ordonnatrice : ne voyant l'argent que par les écritures, ils ont à décider de la répartition des contributions dans les élections.De nombreux autres offices portent le titre de trésorier sous l'Ancien Régime, certains purement comptables, d'autres n'ayant qu'un rôle local (les Trésoriers des Etats par exemple), etc.Dupin (1832), 935. Saffroy I, 14542. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎