‎[DUBOURG-BUTLER (Frédéric)]‎
‎Lettre d'un Anglois à son retour en Angleterre d'un voyage en Italie. au mois d'août, 1814. Traduction de l'Anglois‎

‎Londres, James Ridgway, 1814 in-8, [2]-39 pp., demi-veau brun marbré, dos lisse orné de filets, hachurés, guirlandes et fleurons dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Rousseurs.‎

Reference : 189955

‎Rarissime, sans doute le moins courant des documents contemporains sur Murat, rédigés en français, et se présentant en premier tirage (il en existe un second, au titre plus développé, et comprenant 71 pp.). Curieuse figure que celle de Frédéric Dubourg-Butler (1778-1850), vendéen rallié aux armées de la République, entré dans l'Etat-major de Bernadotte qu'il suivit en Suède. Napoléon lui ayant interdit de rester à Stockholm, il revint en France, participa à la Campagne de Russie dans l'Etat-major d'une division polonaise. Fait prisonnier, il ne réintégra Paris qu'après la victoire des Alliés, servit Louis XVIII qu'il suivit à Gand pendant les Cent-Jours (il fut l'un des rédacteurs du Moniteur de l'exil), ce qui ne l'empêcha pas d'être tenu à l'écart tant par la Restauration que par la Monarchie de Juillet à laquelle, naturellement, il s'était rallié.Davois I, 199 et II, 160.Relié avec : DEFERMON DES CHAPELIERES (Joseph) : Observations du comte Defermon, sur les dénonciations et accusations portées contre lui. [Paris], Imprimerie de Doublet, s.d. [1815], 19 pp. Rare justification de l'ancien conventionnel, qui eut le malheur de présider le Conseil d'Etat pendant les Cent-Jours et donc de tomber sous le coup de la proscription de 1816.Exemplaire du collectionneur lorrain Maurice Nalet (né en 1854, apparemment différent de l'architecte, né en 1873), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎