Paris, Calmann-Lévy, s.d. (1905); in-8, 451 pp., demi-percaline rouge, premier plat de couverture conservé (reliure de l'époque). Manque les pages de faux-titre et de titre. Marques au crayon de couleurs sur la couverture. Cachets annulés.
Reference : 186651
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
06 46 54 64 48
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
Calmann-Lévy, 1906, in-8°, 451 pp, bradel demi-toile grise, pièce de titre chagrin noir (bradel vieilli, intérieur frais)
Charles de Freycinet (1828-1923) s’était opposé, comme chef du gouvernement, en 1882 à une participation française à une intervention militaire en Égypte aux côtés des Anglais. — Table : L'expédition d'Egypte, la question d'Orient. – Le canal de Suez, le condominium anglo-français. – La crise égyptienne. – L'occupation anglaise. — "Le livre de M. de Freycinet est inspiré par cette idée générale, que la meilleure solution de la question égyptienne est que l'Egypte n'appartienne en propre à aucune des grandes puissances européennes, mais que, demeurant sous la suzeraineté du sultan, son intégrité soit garantie par toute l'Europe, comme celle du reste de l'empire ottoman. Ceci étant, le recours à l'Europe et la substitution d'une action collective des puissances à un condominium franco-anglais, qui fut en 1882 l'idée directrice de la politique égyptienne de M. de F., se justifie d'elle-même. Parce que M. de F. n'a pas réussi, s'ensuit-il que les principes dont il s'est inspiré fussent mal fondés ou appliqués à contretemps ? Sans doute M. de F. n'a pas rencontré auprès des puissances un concours aussi empressé que celui qu'il escomptait, et il a reçu trop tard de vingt-quatre heures l'adhésion, soit tacite, soit formelle, de l'Europe à une intervention française en Egypte, alors que la Chambre venait de condamner cette intervention par un vote qui entraîna la démission du cabinet. Mais, en somme, cette adhésion, il l'a reçue, et, sans la décision de la Chambre, il aurait été à même de tirer tous les avantages qu'elle comportait. La véritable cause de notre échec égyptien doit être recherchée dans une défaillance au moment décisif de l'opinion publique et du Parlement français. Voilà la thèse. (...) Bien qu'il justifie la politique d'un homme qui fut très attaqué, le livre de M. de F. ne donne pas l'impression d'une apologie ou d'une défense personnelles. Le ton est simple, sans aucun effet oratoire. La personnalité de l'auteur, même quand il prend les responsabilités principales, semble s'effacer ; les jugements sur les hommes sont mesurés et courtois, toujours exempts de passion. D'autre part, quoique la thèse se dégage et soit dégagée à certains endroits très nettement, on n'a pas le sentiment en lisant le livre d'une construction artificielle. Cela tient d'abord au grand nombre de faits et de documents qu'il renferme. Cela tient aussi aux qualités de clarté, de sobriété et de précision de l'auteur. Le livre est certainement très remarquable par sa forme. Nous n'avons pu ici que montrer son intérêt quant au fond. Souhaitons que des études de détail permettent de reprendre et de discuter les idées et les théories que l'auteur a présentées avec une habileté consommée." (P. Muret, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1905)
Calmann-Lévy, 1905, in-8°, 451 pp, broché, couv. salie, dos fendu avec pt mques, état correct
Charles de Freycinet (1828-1923) s’était opposé, comme chef du gouvernement, en 1882 à une participation française à une intervention militaire en Égypte aux côtés des Anglais. — Table : L'expédition d'Egypte, la question d'Orient. – Le canal de Suez, le condominium anglo-français. – La crise égyptienne. – L'occupation anglaise. — "Le livre de M. de Freycinet est inspiré par cette idée générale, que la meilleure solution de la question égyptienne est que l'Egypte n'appartienne en propre à aucune des grandes puissances européennes, mais que, demeurant sous la suzeraineté du sultan, son intégrité soit garantie par toute l'Europe, comme celle du reste de l'empire ottoman... (...) Bien qu'il justifie la politique d'un homme qui fut très attaqué, le livre de M. de F. ne donne pas l'impression d'une apologie ou d'une défense personnelles. Le ton est simple, sans aucun effet oratoire. La personnalité de l'auteur, même quand il prend les responsabilités principales, semble s'effacer ; les jugements sur les hommes sont mesurés et courtois, toujours exempts de passion. D'autre part, quoique la thèse se dégage et soit dégagée à certains endroits très nettement, on n'a pas le sentiment en lisant le livre d'une construction artificielle. Cela tient d'abord au grand nombre de faits et de documents qu'il renferme. Cela tient aussi aux qualités de clarté, de sobriété et de précision de l'auteur. Le livre est certainement très remarquable par sa forme. Nous n'avons pu ici que montrer son intérêt quant au fond. Souhaitons que des études de détail permettent de reprendre et de discuter les idées et les théories que l'auteur a présentées avec une habileté consommée." (P. Muret, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1905)
Calmann-Lévy, 1905, in-8°, 451 pp, broché, bon état
Charles de Freycinet (1828-1923) s’était opposé, comme chef du gouvernement, en 1882 à une participation française à une intervention militaire en Égypte aux côtés des Anglais. — Table : L'expédition d'Egypte, la question d'Orient. – Le canal de Suez, le condominium anglo-français. – La crise égyptienne. – L'occupation anglaise. — "Le livre de M. de Freycinet est inspiré par cette idée générale, que la meilleure solution de la question égyptienne est que l'Egypte n'appartienne en propre à aucune des grandes puissances européennes, mais que, demeurant sous la suzeraineté du sultan, son intégrité soit garantie par toute l'Europe, comme celle du reste de l'empire ottoman... (...) Bien qu'il justifie la politique d'un homme qui fut très attaqué, le livre de M. de F. ne donne pas l'impression d'une apologie ou d'une défense personnelles. Le ton est simple, sans aucun effet oratoire. La personnalité de l'auteur, même quand il prend les responsabilités principales, semble s'effacer ; les jugements sur les hommes sont mesurés et courtois, toujours exempts de passion. D'autre part, quoique la thèse se dégage et soit dégagée à certains endroits très nettement, on n'a pas le sentiment en lisant le livre d'une construction artificielle. Cela tient d'abord au grand nombre de faits et de documents qu'il renferme. Cela tient aussi aux qualités de clarté, de sobriété et de précision de l'auteur. Le livre est certainement très remarquable par sa forme. Nous n'avons pu ici que montrer son intérêt quant au fond. Souhaitons que des études de détail permettent de reprendre et de discuter les idées et les théories que l'auteur a présentées avec une habileté consommée." (P. Muret, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1905)
Bureau de la revue. 22 mai 1922. In-4. Broché. Bon état, 2ème plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 565 à 592. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Un thaumaturge par Jean Lorient, En feuilletant les vieilles gazettes, L. Théolier, Un fantome au Caire par Anatole France, L'Egypte de Cyrus a Lord Allenby par Auriant, La vraie question d'Egypte par René Johannet, La cité funèbre des émirs Mamelouks au crépuscule, Emile Bernard egyptien Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
In N° 4 des Renseignements Coloniaux et Documents… Supplément à l'Afrique Française, d'avril 1921; in-4°, demi-percaline violine à la bradel, titre doré en long au dos: pp. 61-103, quelques photos in texte. Le rapport Milner occupe les pp. 61 à 94 de la livraison (texte sur 2 colonnes).
Rapport signé de Milner, Rennell Rood, Owen Thomas, Cecil J. B. Hurst, J. A. Spender, sur les discussions menées entre les représentants égyptiens et anglais en 1920 sur l'éventualité d'une Indépendance de l'Egypte, le rapport fut publié en février 1921, en juillet 1921, des nationalistes égyptiens sont arrêtés, l' ndépendance sera reconnue par l'Angleterre en 1922.(GrD2)