Paris, E. Michaud, 1834 2 vol. in-8, 446 pp. et 430 pp., 2 portraits-frontispice, 1 fac-similé h.-t., bradel papier marbré, couv. conservées (rel. moderne). Qqs rousseurs.
Reference : 161827
Tulard, Addendum : "Si les Mémoires ne concernent pas la période impériale, il n'en va pas de même du Journal qui débute en 1798. C'est là qu'on été consignés la visite de Napoléon à Ermenonville, la messe de Saint-Cloud et le voyage à Naples. Ce journal qui s'interrompt en 1810 constitue une vivante chronique de la période mais appelle bien des réserves. Roederer écrivait à Joseph Bonaparte le 2 juillet 1829 qu'il y avait trouvé “beaucoup de choses que le défaut de discernement plutôt que la malveillance y a laissé passer”". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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P., Alphonse Picard, 1901-1903, 2 vol. in-8°, 473-(2) et cxl-483 pp, excellente introduction (140 pp) de Bernard de Mandrot au début du tome II, une carte dépliante hors texte, notes, index, brochés, tome I en état correct avec dos recollé, tome II en bon état
Tome I : 1464-1477 • tome II : 1477-1498. — "Philippe de Commines est le plus remarquable à coup sûr de tous les historiens du moyen âge. Pour apprécier la valeur des Mémoires, il faut avant tout connaître la carrière de l'auteur ; sa biographie est aujourd'hui assez bien connue ; on la suivra dans l'excellente préface du dernier éditeur, M. Bernard de Mandrot. Cette dernière édition, donnée de 1901 à 1903 (2 vol. in-8°), était bien nécessaire. Une collation attentive de tous les manuscrits connus a permis de corriger une foule de menues erreurs, que tous les éditeurs avaient servilement reproduites ; pour les deux derniers livres, M. de Mandrot a connu un manuscrit, le seul signalé jusqu'ici qui les contienne. Enfin une introduction étendue, une annotation sobre et précise, ajoutent au texte tous les éclaircissements désirables." (Molinier, Les Sources de l'Histoire de France des origines aux guerres d'Italie, 4663) — "Le choix du manuscrit utilisé par Bernard de Mandrot est bon : il est le seul à comporter les huit livres, et surtout il fut fait à l'intention d'Anne, fille de Jean de Polignac, seigneur de Beaumont et de Randan, qui fut un temps lieutenant général pour le roi en Italie. Or Jean de Polignac avait épousé en 1493 Jeanne de Chambes, sœur d'Hélène, l'épouse de Commynes. Anne de Polignac était donc la nièce du mémorialiste : elle épousa en premières noces Charles de Bueil, comte de Sancerre, et en secondes noces François II, vicomte de La Rochefoucauld. De nouveau veuve, elle se retira au château de Verteuil qui, encore aujourd'hui, domine de sa plaisante et puissante architecture la vallée de la Charente. Cette grande dame qui, en 1539, eut l'honneur d'accueillir dans sa résidence Charles Quint, y installa sa célèbre « librairie ». Après maintes tribulations, celle-ci fut dispersée en 1879 lors d'une vente aux enchères à Drouot." (Philippe Contamine) — "Le célèbre historien (voy. Molinier 4663) s'était arrêté à la mort de Louis XI. Il se remit à l'œuvre, peu de temps après la mort de Charles VIII, pour écrire le récit de l'expédition. Ce travail parut seulement en 1528, sous le titre de Chronique de Charles VIII. Depuis l'éd. de Sauvage 1559, il forme les livres VII et VIII des Mémoires. Dans sa nouvelle édition, Bernard de Mandrot a pris pour base un ms. inconnu de tous les éditeurs antérieurs, précisément le seul qui contienne l'expédition d'Italie (le t. II, qui renferme cette partie, est paru en 1903). Commynes a donc rédigé cette partie deux ou trois ans seulement après les événements ; il y avait été mêlé très étroitement, notamment par ses ambassades à Venise et son rôle au moment de Fornoue. Cependant sa chronologie est d'une inexactitude surprenante, il y a des lacunes et des confusions, et les toutes dernières pages portent, dit M. de Mandrot, « la trace d'une certaine précipitation ». Il ne faut pas oublier que Commynes n'a pas accompagné le roi entre Asti et la veille de son arrivée à Fornoue : il ne peut donc nous donner un itinéraire. D'autre part, il n'a jamais retrouvé auprès de Charles VIII la faveur dont il avait joui antérieurement ; il a déconseillé l'expédition ; il la juge sévèrement et en rejette toute la responsabilité sur de Vesc et Briçonnet. Aussi a-t-il été durement traité, non seulement par Kervyn de Lettenhove, qui reprend contre lui les vieilles accusations bourguignonnes, mais par les modernes apologistes des guerres d'Italie, de la Pilorgerie, de Boislisle, Delaborde. Mandrot a montré que si Commynes est défavorable à l'expédition, il est exact et sincère, et que la seconde partie de ses Mémoires vaut la première." (Hauser, Les Sources de l'Histoire de France, 1494-1610, 15)
Paris, Auguste Durand, 1840 2 vol. in-8, VII-328 pp. et 320 pp., broché. Etat d'usage. Légère déchirure au dos du second volume.
Nouvelle édition, en pleine Monarchie de Juillet, des Mémoires de Madame Roland, figure de la bourgeoisie intellectuelle mais également ardente actrice de la période révolutionnaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris chez P. Jannet, "Bibliothèque elzévirienne" 1856 1 vol. relié in-16, percaline éditeur rouge, non rogné, XLVIII + 223 pp., index (cartonnage passé). Première édition de ces mémoires depuis l'originale parue en Hollande en 1681. Tandis que son mari guerroyait un peu partout, Catherine de La Guette (1613-1680), vivait dans son manoir de Sussy-en-Brie, qu'elle défendit contre les pillards. Deux de ses fils servirent en Espagne et passèrent ensuite en Hollande où elle alla les rejoindre en 1672. Ses Mémoires contiennent des détails intéressants sur la Fronde (Daval, 44). Bon état.
MONTPENSIER Mademoiselle de (fille de Gaston d'Orlans, frère de Louis XIII Roi de France)
Reference : 2172
(1735)
1735 Amsterdam, Wetstein & G. Smith 1735. Huit tomes en 4 volumes in 12°, en plein veau d'époque. Dos à 5 nerfs, caissons dorés finement ornés, pièces de titre et de tomaison. Quelques défauts aux coiffes, frottements sur les dos, quelques feuillets légèrement roussis. Bon exemplaire dans l'ensemble, avec des coupes finement ornées.
Mémoires sur le XVIIème siècle par une proche de la Cour.
Paris, Michaud, 1834 2 vol. in-8, 446 pp. et 430 pp., portrait-frontispice, fac-similé dépl., broché.
Tulard, addendum : "Si les mémoires ne concernent pas la période impériale, il n'en va pas de même du journal qui débute en 1798. C'est là qu'on été consignés la visite de Napoléon à Ermenonville, la messe de Saint-Cloud et le voyage à Naples. Ce journal qui s'interrompt en 1810 constitue une vivante chronique de la période mais appelle bien des réserves. Roederer écrivait à Joseph Bonaparte le 2 juillet 1829 qu'il y avait trouvé "beaucoup de choses que le défaut de discernement plutôt que la malveillance y a laissé passer."" - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT