Palais de l'Élysée, mercredi, 185- in-8, 1 pp. sur papier en-tête de la Maison du Président, sevice de l'aide de camp.
Reference : 158261
Correspondance de Fleury à Morny, déclinant une invitation. "Mon cher Morny, J'ai chargé M. Lehou de m'excuser ou plutôt de me plaindre. Il m'est impossible à mon grand désespoir de dîner avec vous ce soir (…) obligé d'accompagner le général (Lavoishe ?)"Morny et le colonel Fleury comptaient alors parmi les plus proches collaborateurs du Prince Président et seront les acteurs principaux du coup d'état de 1851. A propos de Morny qu'il appréciait beaucoup, Fleury écrivait dans ses Mémoires : Morny que j'avais très peu connu avant d'être au service, se montra très empressé de renouer avec moi des relations que la différence d'âge dans notre jeunesse avait rendues éphémères... il avait un sens politique admirable, et, au bout de peu de temps, il connaissait le Prince aussi bien que moi (...).Biblio. : Fleury, Mémoires..., Paris, 1897, tome 1 pp.114-115. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Fayard, 2005. Fort In-8, broché, couverture souple ill. ( homme à moustaches et jeune en bruit de fond), 513 pages, fort index sur deux colonnes (489-510), bel exemplaire.
Viveur, spéculateur, amateur de chevaux et de jolies femmes, toujours avide d'argent, de luxe et de pouvoir, le duc de Morny a vécu en dandy et en jouisseur dans la France de Louis-Philippe et de Napoléon III. Il était le fils adultérin de la reine Hortense de Hollande, fille de Joséphine de Beauharnais et mère, aussi, de Napoléon III. Les deux demi-frères se jalousent et s'insupportent. Mais Morny, quand il ne joue pas sur les actions des compagnies de chemins de fer et les cours du sucre, est aussi un grand politique. Il est l'artisan du coup d'état du 2 décembre 1851 qui fera de Napoléon III, quelques mois plus tard, l'empereur des Français. Il a inspiré Zola. Séduisant et arrogant, il incarne par excellence les heures joyeuses et les vices du Second Empire. Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Emile-Paul, 1909, in-8°, x-366 pp, 22 gravures hors texte, index, reliure demi-maroquin vert, dos à 4 nerfs guillochés, titres et caissons ornés dorés, tête dorée, 1er plat de couv. illustrée conservé (rel. de l'époque), bon état
"Il pouvait sembler difficile, jusqu'à ces dernières années, de considérer avec impartialité les hommes et les choses du second Empire. Le temps passant, la République ayant obtenu la consécration de la durée et celle du succès, cette période relativement récente a fini par entrer dans l'histoire et c'est avec un sentiment de curiosité affranchie qu'on peut aujourd'hui en entr'ouvrir les archives. C'est ce que vient de faire pour une des physionomies les plus discutées et les plus attrayantes de cette époque, M. Frédéric Loliée. Le duc de Morny, dont l'élégante silhouette était restée jusqu'ici mystérieuse, a été placé par ses soins dans la pleine lumière de documents authentiques et c'est avec intérêt qu'on suit après lui la carrière d'un homme qui, libre de tout scrupule, connut plus de succès et retint plus de sympathies qu'aucun de ses contemporains. La naissance seule de Morny est déjà un roman. M. de Talleyrand, que sa qualité d'êvèque n'avait jamais empêché d'aimer les femmes et de leur plaire, avait eu en 1785 un fils d'une liaison avec Mme de Flahaut, qui devait devenir plus tard la fameuse Mme de Souza. Ce fils de Talleyrand, qui s'appelait Flahaut, comme son père supposé, eut lui-même des succès flatteurs et fixa notamment l'attention de la reine Hortense. C'est de cette rencontre que naquit, en 1811, Charles-Auguste-Louis-Joseph de Morny. Arrivé l'âge d'homme, au temps de la monarchie de Juillet, le jeune homme fut à vingt ans promu sous-lieutenant de lanciers, au titre curieux de « vainqueur de Juillet » et sans avoir pris d'ailleurs aucune part à la révolution qui renversa Charles X. Il resta officier quelques années, fit avec courage les campagnes d'Algérie mais d'une complexion délicate, il donna sa démission et rentra à Paris, où il se partagea entre le monde et la politique. Il ne semble pas qu'il fût à ce moment en relations intimes avec l'autre fils de la reine Hortense, qui devait être un jour Napoléon III. Il se contentait d'être un des lions de l'époque, de courir les clubs et les salons. C'est en 1849 qu'on le voit se rapprocher soudain du prince président, et presque aussitôt leur amitié va jusqu'à la complicité qui s'affirmera le 2 Décembre. Morny est le véritable metteur en scène du coup d'Etat..." (Jean Frollo, Le Petit Parisien, 13 août 1909)
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1969, in-8°, 318 pp, 42 gravures et documents hors texte, index, reliure toile bordeaux de l'éditeur avec une vignette illustrée au 1er plat, rhodoïd, bon état
"On sait les beaux travaux que M. Maurice Parturier a consacrés à Mérimée. Spécialiste du Second Empire, il a été naturellement attiré par la figure et par le rôle de Morny. Le paradoxe de l'ouvrage est qu'il a réussi à renouveler un sujet connu et rebattu, parce que M. Parturier a pu utiliser une biographie inédite de Quatrelles L'Epine, une grande partie inédite des Carnets de Ludovic Halévy (qui fut l'un des secrétaires de Morny au Corps législatif), etc. Autre mérite, M. Parturier a réussi à tenir un juste et parfait équilibre entre une admiration sans réserve à la manière de Jacques Boulanger et une critique sans mesure de l'affairiste qu'a été Morny malgré les efforts et mises en garde de Napoléon III. Comme l'a dit avec quelque excès Michel Chevalier, « il était avant tout et par-dessus tout un grand spéculateur, un brocanteur sans scrupules sur le choix des moyens, un homme avide d'argent, le prenant de toute main, le cherchant partout et toujours ». Bref un ouvrage sérieux, élégant, à l'abri de toutes les exagérations et outrances, d'un mot parfaitement réussi." (Pierre Guiral, Revue Historique, 1971) — "Du plus célèbre homme politique du Second Empire, on garde l'image d'un cynique plein d'esprit, d'une sorte de dandy de la politique. On voit en lui la réalisation historique du personnage inventé par Balzac avec Henry de Marsay – ou l'on pense au Nabab de Daudet. Si l'on veut approcher la vérité de plus près, il faut lire la biographie que vient d'écrire M. Parturier. Avec une netteté mériméenne, l'auteur montre l'homme d'affaires, qui n'hésita jamais à profiter et trafiquer de son influence, l'homme politique, sans qui le coup du 2 décembre n'eût jamais réussi, et il faut le dire aussi l'homme d'Etat, bon conseiller de Napoléon III, inclinant à la réconciliation entre Français, partisan d'une politique extérieure sage. Morny tenait ferme à l'alliance russe. Il ne fut pas toujours bien inspiré : l'affaire du Mexique en fait preuve. Le portrait dressé par M. Parturier est bien attachant et d'une solidité rare." (Revue des Deux Mondes, 1970)
2 vol. in-8 reliure uniforme demi-basane façon demi-maroquin à grain long, dos lisse orné, couvertures conservées, Emile-Paul, Paris, 1910 (6e édition) et 1911, 365 et 497 pp. Rappel du titre complet : Talleyrand et la Société Française, du Prince de Bénévent au Duc de Morny [ On joint : ] Du Prince de Bénévent au Duc de Morny. Talleyrand et la Société européenne. Vienne - Paris - Londres - Valençay. Suivi d'une Galerie anecdotique et critique des principaux personnages cités dans la première et la deuxième partie de cette Histoire d'un Homme et d'un Siècle,
Bon état pour cette réunion des 2 volumes établis dans l'élégante reliure de l'éditeur (coins frottés, qq. rouss., bon exemplaire par ailleurs)
Paris, 20 janvier, 1862 in-4, 1 pp. sur papier en-tête de la Maison de l'Empereur, service du premier écuyer, aide de camp.
Lettre du général Fleury, l'aide de camp de Napoléon III au comte de Morny, président du jury des beaux-arts à l’Exposition Universelle de 1862."Je m’empresse de mettre à votre disposition, comme vous le désirez, les Espions arabes de Boulangé. Ce tableau vaut je croit 3000 f., et ses dimensions, hors cadre, sont (…)"Fils d'une reine et d'un général, petit-fils d'une impératrice et d'un évêque, demi-frère d'un empereur, et, d'après certains, peut-être descendant des Bourbons, telle est l'ascendance du plus puissant personnage du Second Empire, Charles-Auguste-Louis-Joseph, comte puis duc de Morny (1795-1862). Orfèvre du coup d'état, spéculateur invétéré et chantre de l'Empire libérale, il fut aussi un mécène éclairé et fin collectionneur ; il est notamment à l'origine de la création de la Société Nationale des Beaux-Arts, et fit créer en 1860 au Palais-Bourbon, alors qu'il était Président du Corps législatif, la "galerie des Tapisseries" par Jules de Joly. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT