Paris, F. Buisson, 1813 in-8, [4]-386 pp., avec un portrait-frontispice, demi-chagrin bouteille, dos à nerfs (reliure fin XIXe). Dos uniformément insolé, coins émoussés, mais bon exemplaire.
Reference : 156493
Unique édition française, donnée par Dauxion-Lavaisse, de ces mémoires anecdotiques que l'on aurait le tort de sous-estimer : l'état de la famille de Hanovre au début du XIXe siècle offrait un spectacle des plus étonnants, avec un roi fou et empêché (George III), un Prince de Galles (le futur George IV) discrédité par ses frasques extra-conjugales et son comportement odieux envers sa femme légitime, et des enfants royaux accumulant maîtresses, dettes et impopularité. L'ouvrage se concentre sur les relations difficiles entre Frédéric duc d'York (1763-1827) et Edouard, duc de Kent (1767-1820), le père de la reine Victoria. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre
lecurieux@teissedre-librairie.fr
06 46 54 64 48
Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes seront traitées par ordre d'arrivée et donneront lieu à une réponse de notre part en particulier quant à la disponibilité des ouvrages. Les envois se feront en recommandé et assuré à la charge du client.
Paris, Buisson, Paris, Buisson1813 ; in-8, demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de filets dorés, tête dorée. (Reliure du XIXe) 2 ff., 387 pp., sans le portraitÉDITION ORIGINALE EN FRANÇAIS. La traduction est de J.F. Dauxion-Lavaisse.Ces mémoires firent grand bruit en Angleterre. Ils concernent Fréderick, duc d’York, second fils du roi Georges III, qui fut l’objet d’un grand scandale avec procès public en 1809. York avait fait carrière dans les armes comme commandant en chef de l’Armée anglaise. Il fut victorieux dans bien des batailles avant de capituler sur le Zyp. En 1809, l’administration de la guerre, livrée depuis longtemps à un système de corruption organisé par sa maîtresse, mistress Clarke, fut sévèrement condamnée par la Chambre des communes et le duc d’York dut démissionner. Son innocence fut cependant reconnue par une partie du Parlement et York fut réinstallé dans ses fonctions en 1811. Débauché, souvent saisi par les créanciers, peu aimé de ses soldats, il fut populaire pour ses opinions anti-catholiques. Les mémoires de la Clarke sont un réquisitoire par une persécutée “éprise de justice et de vérité.”
Paris, Buisson, Paris, Buisson1813 ; in-8, broché, couv. muette bleue, étiquette impr; au dos, entièrement non. rogn. (État de parution). 2 ff., portrait hors-texte, 387 pp.ÉDITION ORIGINALE EN FRANÇAIS. La traduction est de J.F. Dauxion-Lavaisse.Ces mémoires firent grand bruit en Angleterre. Ils concernent Fréderick, duc d’York, second fils du roi Georges III, qui fut l’objet d’un grand scandale avec procès public en 1809. York avait fait carrière dans les armes comme commandant en chef de l’Armée anglaise. Il fut victorieux dans bien des batailles avant de capituler sur le Zyp. En 1809, l’administration de la guerre, livrée depuis longtemps à un système de corruption organisé par sa maîtresse, mistress Clarke, fut sévèrement condamnée par la Chambre des communes et le duc d’York dut démissionner. Son innocence fut cependant reconnue par une partie du Parlement et York fut réinstallé dans ses fonctions en 1811. Débauché, souvent saisi par les créanciers, peu aimé de ses soldats, il fut populaire pour ses opinions anti-catholiques. Les mémoires de la Clarke sont un réquisitoire par une persécutée “éprise de justice et de vérité.”Bel exemplaire à l’état de parution provenant de la bibliothèque du baron H. F. C. Tann qui fut préfet à Hanau.
In-8, broché, couverture de parution vert amande, (4), 387 p., portrait gravé de l'auteur en frontispice. Paris, F. Buisson, 1813.
Edition originale de la traduction donnée par Duxion-Lavaisse de ces mémoires de la maîtresse du duc d'York, commandant en chef de l'armée et second fils du roi Georges III. L'auteure fut poursuivie pour ses écrits dans lesquels elle mettait sur la place publique lhistoire de sa liaison avec le prince et des commissions militaires occultes perçues par celui-ci pour régler les dettes quil avait contractées. Emprisonnée neuf mois pour diffamation, elle s'exila en France à sa sortie et mourut à Boulogne-sur-Mer en 1852.Quelques rousseurs et piqûres.Exemplaire entièrement non rogné.
Phone number : 33 01 47 07 40 60