Paris, de Guillaumin et Cie, 1866 2 vol. in-8, XXVII-524 pp. et 668 pp., index, broché. Dos abîmés.
Reference : 146231
"[…] le plan que l'on a suivi ici : l'inventaire descriptif de tout ce qui constitue la fortune indivise des citoyens […] ; puis l'histoire et l'exposition mêlées de ce qui s'appelle proprement les finances publiques, c'est à dire de toutes les ressources, de toutes les dépenses, des charges et des espérances, de l'actif et du passif mobile du pays, et enfin des lois et des institutions qui forment notre système financier depuis 1789" (Préface).Masui, A Bibliography of Finance, 509. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Guillaumin, 1866, in-8, 2 vol. 521 & 666pp, reliure demi-basane, Attention! Le coin du deuxième plat du vol 2 est manquant ( coins émoussés) sinon très bel exemplaire (de la bibliothèque de Michel Chevalier). 2 vol. 521 & 666pp
Paris, Chaigneau, 1824. 4 vol. in-8 brochés de (4)-VI-458 pp., 394 pp., 334 pp. et 278-39 pp., couvertures imprimées.
Édition originale. Bel exemplaire.Armand Seguin était chimiste et travaillait avec Lavoisier. Il fut l’un des découvreurs de la morphine. Né en 1767, esprit curieux, Armand Seguin ayant eu vent d’expériences en Angleterre, travailla à extraire le tannin des écorces pour en faire un agent concentré. La France révolutionnaire était en guerre avec toute l’Europe et les soldats avait besoin de chaussures… Le Comité de salut public lui versa une subvention de 18.000 francs en 1794 pour approfondir ses recherches. Séduite, la Convention mit à disposition de l’inventeur l’île du Pont de Sèvres ainsi que la Maison Brancas, bel hôtel particulier devenu la mairie de Sèvres. L’Etat s’engagea pour quinze ans à acheter les cuirs de Seguin, finança la tannerie par 350.000 francs de prêts. Armand Seguin, s’engagea à traiter 30.000 peaux de boeufs par an pour la seule armée. L’île devint très industrieuse (laverie, traitement à l’acide sulfurique, essorages, séchage).L’affaire Seguin était florissante et obtint le monopole de tous les abattoirs de la région parisienne. Voulant se diversifier, Seguin devint banquier et laissa dépérir la tannerie dont les cuirs étaient de moins bonne qualité que ceux traités traditionnellement.Napoléon prit ombrage et l'envoya en prison. Libéré à la Restauration, Armand Seguin abandonna la tannerie qui de 400 ouvriers sous la Révolution était tombée à une vingtaine d’employés. L’île retourna à ses friches et se dégrada au fil des ans, pendant qu’Armand Seguin s’adonnait aux arts de la musique et de la danse avant de mourir en 1835. Ses héritiers revendront l’Île Seguin et vivront pendant plusieurs générations de sa colossale fortune.
Paris, Chaignieau, 1824, in-8, 458, 394, 334 & 278pp, broché, Cachets de bibliothèque, dos des vol. 1 & 3 partiellement manquant, dos fragile, sinon bel exemplaire de ce rare ouvrage! A relier! 458, 394, 334 & 278pp